MILLÉNIUM
– LA REINE DANS LE PALAIS DES COURANTS D'AIR
Abattue
et laissée pour morte par son père, Lisbeth Salander est soignée dans un
hôpital de Stockholm en attendant son procès pour tentative de meurtre. En
parallèle, Mikael Blomkvist prépare un numéro choc de la revue Millénium qui mettra au jour un scandale
politique de dissimulation qui devrait la disculper entièrement, mais qui
mettra en danger tous les collaborateurs de la revue, incluant Erika. Car les
autorités, menées en coulisses par une organisation secrète, n'ont pas
l'intention de le laisser faire. Quoi qu'il fasse cependant, Lisbeth devra
retourner dans ses souvenirs afin de prouver à la cours qu'elle n'est pas
sociopathe, malgré les recommandations du Dr. Teleborian.
Millénium – La Reine dans le Palais des Courants d'Air
Réalisation : Daniel
Alfredson
Scénario : Jonas
Frykberg, Ulf Ryberg, d'après le roman La Reine dans
le Palais des Courants d'Air de Stieg Larsson
Musique : Jacob
Groth
Production : Yellow
Bird Films, Sveriges Television, Nordisk Film, Zweites Deutsches
Genre : Thriller
Titre
en vo : Luftslottet som sprängdes
Pays
d'origine : Suède, Danemark, Allemagne
Langue
d'origine : suédois
Date
de sortie : 27 novembre 2009
Durée : 198
mn
Casting
:
Michael
Nyqvist : Mikael Blomkvist
Noomi
Rapace : Lisbeth Salander
Lena
Endre : Erika Berger
Annika
Hallin : Annika Giannini
Jacob
Ericksson : Christer Malm
Sofia
Ledarp : Malou Erikson
Anders
Ahlbom Rosendahl : Docteur Peter
Teleborian
Mikael
Spreitz : Ronald Niedermann
Georgi
Staykov : Alexander Zalachenko
Mirja
Turestedt : Monica Figuerola
Niklas
Falk : Edklinth
Hans
Alfredson : Evert Gullberg
Lennart
Hjulström : Fredrik
Clinton
Jan
Holmquist : Hallberg
Niklas
Hjulström : Ekström
Johan
Kylén : l'inspecteur Jan Bublanski
Tanja
Lorentzon : Sonja Modig
Donald
Högberg : Jerker Holmberg
Magnus
Krepper : Hans Faste
Michalis
Koutsogiannakis : Dragan
Armanskij
Aksel
Morisse : Jonasson
Carl-Åke
Eriksson : Bertil Janeryd
Jacob
Nordenson : Bertil
Wadensjö
Peter
Andersson : Nils Bjurman
Sanna
Krepper : Susanne Linder
Tomas
Köhler : Plague
Per
Oscarsson : Holger
Palmgren
Johan
Holmberg : Sandberg
Rolf
Degerlund : Georg Nyström
Ylva
Lööf : Domare
Pelle
Bolander : Sonny Nieminen
Nicklas
Gustavsson : Waltari
Aida
Gordon : Sjuksköterska
Ismet
Sabaredzovic : Miro Nikolic
Hamidja
Causevic : Tomi Nikolic
Theilla
Blad : Lisbeth Salander, jeune
Mon
avis : Avec La Reine dans le Palais
des Courants d'Air, nous abordons
la conclusion de la saga cinématographique Millénium,
ou, plus précisément, la seule, la vraie, l’unique puisque le remake américain,
fatalement moins somptueux, n’aura servi qu’a ces derniers de s’approprier, une
fois de plus, une œuvre à succès, comme ils savent si bien le faire… C’est donc
dans ce troisième volet que nous ferons nos adieux à Noomi Rapace et Michael
Nyqvist – celui-ci étant décédé, malheureusement, depuis – et, ma foi, si l’on
est fan de Millénium, il apparait nettement que ces deux là sont, tout
simplement, irremplaçables. Ceci étant dit, quid, donc, de ce dernier film de
la saga, car, après tout, c’est cela qui importe avant tout… Pour rappel, le
premier volet, lui, frôlait allègrement la perfection, du moins, pour les
amateurs du genre, cependant, le second, lui, La
Fille qui rêvait d'un Bidon d'Essence et d'une Allumette, était apparu
comme étant bien moins réussi, celui-ci souffrant, probablement, d’un
changement de réalisateur, peut-être pas aussi doué, mais aussi d’une intrigue
moins prenante. Fort heureusement, il en va tout autrement pour ce qui est de
ce dernier film, cette Reine dans le Palais des Courants d'Air.
En effet, ceux qui aiment cette saga depuis ses débuts, qu’ils aient, ou non,
lu les romans, seront forcement aux anges : le premier Millénium se
suffisait à lui-même, le second était plus centrer – un peu trop – sur le
personnage de Lisbeth Salander quant au troisième, eh bien, disons que c’est
l’apothéose finale où toutes les intrigues se rejoignent, où tous les complots
sont mis à jours, et où l’on a enfin des réponses à toutes nos questions, ce,
dans un rythme endiablé qui s’avère être captivant de bout en bout. Alors
oui, La Reine dans le Palais des Courants d'Air laissera
probablement froid, voir dubitatif, tous les autres, mais pour les amateurs de
la saga, quel bonheur. Certes, c’est loin d’être le truc de la décennie, loin
de là, mais pour son scénario digne des meilleurs polars, pour cette conclusion
qui renoue avec les meilleurs moments de la saga, pour son coté plutôt exotique
– la Suède est rarement un lieu habituel au cinéma – et, surtout, pour le
personnage de Lisbeth Salander, si forte et fragile à la fois, la saga Millénium vaut
largement le détour. En tout cas, et c’est mon avis, bien plus que bon nombre
de productions que les américains nous refourguent pas semi-remorques entiers
quotidiennement sur nos écrans, mais bon, ceci est une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver la suite et la conclusion des péripéties de Lisbeth
Salander, sans nul doute une figure majeure de la culture populaire de ce début
de vingt-et-unième siècle, du moins, pour ce qui est du genre policier. Les
fans qui ont adoré les deux premiers volets, bien entendu, se jetteront avec
délectation dans cette conclusion cinématographique qui, au passage, s’avère
être une belle réussite.
-
Après les errements narratifs du second film, La Reine dans le Palais des
Courants d'Air s’avère posséder un scénario nettement plus intéressant
et captivant, qui renoue presque avec la qualité indéniable du premier volet. C’est
une excellente nouvelle pour les fans de la saga qui, ma foi, auraient put être
déçus par le film précédent, nettement moins réussi.
-
Certes, on voit moins Lisbeth Salander dans cette conclusion, cependant, elle n’en
reste pas moins le protagoniste principal et continue de briller de mille feux,
et puis, c’est plutôt une bonne chose car cela permet ainsi aux autres
protagonistes, dont Mikael Blomkvist, surtout, d’avoir un rôle plus important.
-
Indéniablement, Noomi Rapace aura été parfaite de bout en bout dans cette
trilogie : Lisbeth Salander, c’est elle !
-
L’ambiance particulière propre aux productions nordiques qui, bien entendu,
ravira les amateurs du genre.
Points
Négatifs :
- Certes,
il vaut mieux finir sur une bonne note, mais c’est tout de même dommage de se
dire que nous faisons ici nos adieux a la saga – la version US n’étant qu’un
remake qui ne m’intéresse pas le moins du monde.
- Bon,
si vous ne jurez uniquement que par les grosses superproductions américaines,
alors, vous risquer d’être un peu, voir beaucoup, indifférent a ce Millénium.
Il faut dire que les œuvres nordiques – suédoises, danoises, etc. – possèdent
une ambiance particulière et un rythme inhabituel qui risquent de ne pas plaire
à tout le monde, c’est un fait.
Ma
note : 8/10
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