dimanche 1 décembre 2019

THE IRISHMAN


THE IRISHMAN

Depuis sa maison de retraite, Frank Sheeran se remémore sa vie. Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, The Irishman officie à Philadelphie comme chauffeur de camion dans les années 1950. Accusé de vol, il est défendu par l'avocat Bill Bufalino. Ce dernier lui présente son cousin, Russell Bufalino. Frank se lie rapidement avec Russell et se rapproche peu à peu de la mafia locale. Il devient un homme à tout faire et un tueur à gages efficace. Russell lui présente alors l'un des hommes les plus puissants des Etats-Unis, Jimmy Hoffa, président du puissant syndicat International Brotherhood of Teamsters.


The Irishman
Réalisation : Martin Scorsese
Scénario : Steven Zaillian, d'après I Heard You Paint Houses: Frank « The Irishman » Sheeran and the Inside Story of the Mafia, the Teamsters, and the Final Ride by Jimmy Hoffa de Charles Brandt
Musique : Seann Sara Sella
Production : Sikelia Productions, Tribeca Productions, Winkler Films, Netflix
Genre : Gangsters, Biopic, Drame
Titre en vo : The Irishman
Pays d'origine : Etats-Unis
Langue d'origine : anglais, italien
Date de sortie : 27 novembre 2019
Durée : 210 mn

Casting :
Robert De Niro : Frank « The Irishman » Sheeran
Al Pacino : James Riddle « Jimmy » Hoffa
Joe Pesci : Russell Bufalino
Ray Romano : Bill Bufalino
Bobby Cannavale : Felix « Skinny Razor » DiTullio
Anna Paquin : Peggy Sheeran, adulte
Lucy Gallina : Peggy, à sept ans
Stephen Graham : Anthony « Tony Pro » Provenzano
Harvey Keitel : Angelo Bruno
Stephanie Kurtzuba : Irene Sheeran
Kathrine Narducci : Carrie Bufalino
Welker White : Josephine Hoffa
Jesse Plemons : Chuckie O'Brien
Jack Huston : Robert F. Kennedy
Domenick Lombardozzi : « Fat Tony » Salerno
Paul Herman : Whispers DiTullio
Louis Cancelmi : Sally Bugs
Gary Basaraba : Frank « Fitz » Fitzsimmons
Marin Ireland : Dolores Sheeran
Sebastian Maniscalco : Joseph « Crazy Joe » Gallo
Steven Van Zandt : Jerry Vale
Jake Hoffman : Allen Dorfman
Paul Ben-Victor : Jake Gottlieb
Jeremy Luke : Thomas Andretta
Aleksa Palladino : Mary Sheeran
India Ennenga : Dolores Sheeran
J. C. MacKenzie : Jimmy Neal
Bo Dietl : Joseph Glimco
Jim Norton : Don Rickles
Larry Romano : Philip Testa
Patrick Gallo : Anthony Giacalone
Barry Primus : Ewing King
Kevin O'Rourke : John McCullough
Garry Pastore : Albert Anastasia
Jennifer Mudge : Maryanne Sheeran
Tess Price : Maryanne, à huit ans
Steve Witting : William E. Miller
Stephen Mailer : F. Emmett Fitzpatrick
John Rue : John L. McClellan
Craig DiFrancia : Carmine Persico
Craig Vincent : Ed Partin
Frank Messina : Johnny Parcesepe
Gino Cafarelli : Frank Rizzo
Al Linea : Sam Giancana
Joseph Riccobene : Jimmy Fratianno
Ken Wulf Clark : James P. Hoffa
Tommy McInnis : Marvin Elkin
Jeff Moore : Frank Church
John Polce : Joseph Colombo
Dascha Polanco : l’infirmière
Jeff DeHart : Richard Nixon
Action Bronson : le vendeur de cercueils

Mon avis : Avec The Irishman, nous abordons le film par lequel le scandale est arrivé, ce qui, ma foi, est un assez bon préambule pour cette critique… Car bon, comment dire, que n’avons-nous pas entendus au sujet de ce long métrage : hein, quoi, comment, le grand Martin Scorsese à oser vendre son âme au diable Netflix, se prostituant sans la moindre vergogne et privant les salles obscures de sa dernière œuvre en date !? Un scandale, sans le moindre doute, nous dirons les mêmes personnes qui ne cessent de hurler sur Amazon et qui, pas plus tard qu’il y a deux jours, ont manifesté contre le Black Friday, autre symbole maléfique selon eux. Ces individus, nos fameux bobos habituels qui aiment donner de grandes leçons et nous dire ce qu’il faut faire ou pas, sans, bien souvent, se l’appliquer à eux-mêmes, auront donc hurler, pester, pleurer vis-à-vis de cette trahison de Scorsese, ce, sans réfléchir ne serais-ce qu’une seule minute, sans se dire que si le réalisateur à choisi Netflix, c’est que, tout simplement, un tel film n’aurait pas été possible dans le contexte cinématographique actuel où les grosses société hollywoodiennes préfèrent produire d’énièmes suites a des franchises qui fonctionnent ou, tout simplement, du super-slip… Car bon, comment dire… avec Netflix, Martin Scorsese a eut les coudées franches pour réaliser le film qu’il souhaitait, ayant ainsi une liberté totale et nous livrant donc un long métrage de trois heures et demi, véritable œuvre d’auteur comme on n’en fait plus que trop rarement de nos jours… Et puis, quelque part, ce qui importe, ce n’est pas de savoir si The Irishman sort sur Netflix ou au cinéma, non, à mes yeux, et aux yeux de beaucoup d’autres, ce qui compte, c’est de savoir si ce film est bon, tout simplement… Et là, ma foi, il est indéniable que Martin Scorsese nous à pondu un bon film, c’est un fait : n’ayant rien perdu de son art, le réalisateur nous offre une œuvre marquante, passionnante et qui nous entraine dans une partie de l’histoire américaine pas forcément connue mais qui n’en reste pas moins réelle où l’on retrouve une partie de l’histoire de la mafia, de ses liens avec les politiques et les syndicats. Bien évidement, The Irishman est superbement servie par un trio d’acteurs de haute volée : Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci, ma foi, cela impose, et pas qu’un peu et, sur ce point, force est de constater qu’il n’y a rien à redire… Par contre, tout n’est pas rose dans ce film et, quelque part, sans que je ne lui nie ses qualités, sans que je ne reconnaisse que celui-ci mérite largement le coup, sa longueur, plutôt conséquente, lui dessert par moments… En effet, c’est une fort bonne chose que Scorsese ait put avoir la possibilité d’avoir les coudées franches et, quelque part, c’est toujours mieux d’avoir un long métrage qui n’est pas coupé au montage plutôt que le contraire, de même, je n’ai rien contre les films de plus de trois heures, mais ici, comment dire… les longueurs existent, c’est un fait, et quand, au bout d’une heure, on se rappelle tout ce qui est arrivé dans le film et qu’on se rend compte qu’on est encore très loin d’en voir le bout, je vous laisse imaginer dans quel état on se retrouve vers la fin… Bref, sans quelques longueurs et un rythme parfois peu soutenu, The Irishman aurait été un superbe film, ce n’est pas le cas mais il n’en reste pas moins évident que celui-ci n’en reste pas moins suffisamment réussi pour mériter que l’on s’y attarde. Quand aux habituels râleurs et autres donneurs de leçons, ma foi, qu’ils continuent à aboyer tandis que la caravane passe, après tout, s’ils préfèrent qu’une partie de leurs impôts soient consacrés a payer le cinéma français, c’est leur problème, personnellement, j’ai beaucoup moins de scrupule a payer un abonnement Netflix


Points Positifs :
- Un excellent film de gangsters qui, en plus de revenir sur quelques figures marquantes du Milieu, nous montre également le lien entre celui-ci et l’histoire américaine récente : politique, syndicaliste, etc. Du coup, The Irishman apparait comme étant une œuvre bien plus intéressante qu’on n’aurait put le penser de prime abord.
- Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci : un trio d’acteurs tout simplement au top, surtout que ceux-ci sont pour beaucoup dans la réussite de ce film.
- Martin Scorsese est, de toute façon, un excellent réalisateur et, dans le cas présent, il fait une fois de plus l’étalage de tout son talent dans sa mise en scène et dans la structure même du film. Qui plus est, le fait d’avoir eu une liberté totale sur The Irishman se fait sentir, en bien, surtout, mais aussi pour quelques points négatifs.
- Une reconstitution historique quasiment sans la moindre faille et que l’on peut qualifier comme étant proche de la perfection.

Points Négatifs :
- Un film, indubitablement, desservie par sa durée – trois heures et demi, c’est énorme, il faut le reconnaitre. Le problème, surtout, c’est qu’il y a pas mal de longueurs et que certains passages auraient gagné à être un poil plus court, du coup, au bout d’un moment, on se surprend de plus en plus à regarder l’heure et a attendre une conclusion qui ne vient jamais…
- Un rythme par moments un peu lent, qui risque de déplaire au grand public.

Ma note : 7,5/10

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