THE
IRISHMAN
Depuis
sa maison de retraite, Frank Sheeran se remémore sa vie. Vétéran de la Seconde
Guerre mondiale, The Irishman officie
à Philadelphie comme chauffeur de camion dans les années 1950. Accusé de vol,
il est défendu par l'avocat Bill Bufalino. Ce dernier lui présente son cousin,
Russell Bufalino. Frank se lie rapidement avec Russell et se rapproche peu à
peu de la mafia locale. Il devient un homme à tout faire et un tueur à gages
efficace. Russell lui présente alors l'un des hommes les plus puissants des
Etats-Unis, Jimmy Hoffa, président du puissant syndicat International Brotherhood of Teamsters.
The Irishman
Réalisation : Martin
Scorsese
Scénario : Steven
Zaillian, d'après I Heard You Paint
Houses: Frank « The Irishman » Sheeran and the Inside Story of the
Mafia, the Teamsters, and the Final Ride by Jimmy Hoffa de Charles Brandt
Musique : Seann
Sara Sella
Production : Sikelia
Productions, Tribeca Productions, Winkler Films, Netflix
Genre : Gangsters,
Biopic, Drame
Titre
en vo : The Irishman
Pays
d'origine : Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais, italien
Date
de sortie : 27 novembre 2019
Durée : 210
mn
Casting
:
Robert
De Niro : Frank « The Irishman » Sheeran
Al
Pacino : James Riddle « Jimmy » Hoffa
Joe
Pesci : Russell Bufalino
Ray
Romano : Bill Bufalino
Bobby
Cannavale : Felix « Skinny Razor » DiTullio
Anna
Paquin : Peggy Sheeran, adulte
Lucy
Gallina : Peggy, à sept ans
Stephen
Graham : Anthony « Tony Pro » Provenzano
Harvey
Keitel : Angelo Bruno
Stephanie
Kurtzuba : Irene Sheeran
Kathrine
Narducci : Carrie
Bufalino
Welker
White : Josephine Hoffa
Jesse
Plemons : Chuckie O'Brien
Jack
Huston : Robert F. Kennedy
Domenick
Lombardozzi : « Fat Tony » Salerno
Paul
Herman : Whispers DiTullio
Louis
Cancelmi : Sally Bugs
Gary
Basaraba : Frank « Fitz » Fitzsimmons
Marin
Ireland : Dolores Sheeran
Sebastian
Maniscalco : Joseph « Crazy Joe » Gallo
Steven
Van Zandt : Jerry Vale
Jake
Hoffman : Allen Dorfman
Paul
Ben-Victor : Jake Gottlieb
Jeremy
Luke : Thomas Andretta
Aleksa
Palladino : Mary Sheeran
India
Ennenga : Dolores Sheeran
J.
C. MacKenzie : Jimmy Neal
Bo
Dietl : Joseph Glimco
Jim
Norton : Don Rickles
Larry
Romano : Philip Testa
Patrick
Gallo : Anthony Giacalone
Barry
Primus : Ewing King
Kevin
O'Rourke : John
McCullough
Garry
Pastore : Albert Anastasia
Jennifer
Mudge : Maryanne Sheeran
Tess
Price : Maryanne, à huit ans
Steve
Witting : William E. Miller
Stephen
Mailer : F. Emmett Fitzpatrick
John
Rue : John L. McClellan
Craig
DiFrancia : Carmine
Persico
Craig
Vincent : Ed Partin
Frank
Messina : Johnny Parcesepe
Gino
Cafarelli : Frank Rizzo
Al
Linea : Sam Giancana
Joseph
Riccobene : Jimmy
Fratianno
Ken
Wulf Clark : James P. Hoffa
Tommy
McInnis : Marvin Elkin
Jeff
Moore : Frank Church
John
Polce : Joseph Colombo
Dascha
Polanco : l’infirmière
Jeff
DeHart : Richard Nixon
Action
Bronson : le vendeur de cercueils
Mon
avis : Avec The Irishman, nous abordons le film par lequel le scandale est
arrivé, ce qui, ma foi, est un assez bon préambule pour cette critique… Car
bon, comment dire, que n’avons-nous pas entendus au sujet de ce long
métrage : hein, quoi, comment, le grand Martin Scorsese à oser vendre son
âme au diable Netflix, se prostituant
sans la moindre vergogne et privant les salles obscures de sa dernière œuvre en
date !? Un scandale, sans le moindre doute, nous dirons les mêmes
personnes qui ne cessent de hurler sur Amazon
et qui, pas plus tard qu’il y a deux jours, ont manifesté contre le Black Friday, autre symbole maléfique
selon eux. Ces individus, nos fameux bobos habituels qui aiment donner de
grandes leçons et nous dire ce qu’il faut faire ou pas, sans, bien souvent, se
l’appliquer à eux-mêmes, auront donc hurler, pester, pleurer vis-à-vis de cette
trahison de Scorsese, ce, sans réfléchir ne serais-ce qu’une seule minute, sans
se dire que si le réalisateur à choisi Netflix,
c’est que, tout simplement, un tel film n’aurait pas été possible dans le
contexte cinématographique actuel où les grosses société hollywoodiennes
préfèrent produire d’énièmes suites a des franchises qui fonctionnent ou, tout
simplement, du super-slip… Car bon, comment dire… avec Netflix, Martin Scorsese a eut les coudées franches pour réaliser
le film qu’il souhaitait, ayant ainsi une liberté totale et nous livrant donc
un long métrage de trois heures et demi, véritable œuvre d’auteur comme on n’en
fait plus que trop rarement de nos jours… Et puis, quelque part, ce qui
importe, ce n’est pas de savoir si The
Irishman sort sur Netflix ou au
cinéma, non, à mes yeux, et aux yeux de beaucoup d’autres, ce qui compte, c’est
de savoir si ce film est bon, tout simplement… Et là, ma foi, il est indéniable
que Martin Scorsese nous à pondu un bon film, c’est un fait : n’ayant rien
perdu de son art, le réalisateur nous offre une œuvre marquante, passionnante
et qui nous entraine dans une partie de l’histoire américaine pas forcément
connue mais qui n’en reste pas moins réelle où l’on retrouve une partie de
l’histoire de la mafia, de ses liens avec les politiques et les syndicats. Bien
évidement, The Irishman est
superbement servie par un trio d’acteurs de haute volée : Robert De Niro,
Al Pacino et Joe Pesci, ma foi, cela impose, et pas qu’un peu et, sur ce point,
force est de constater qu’il n’y a rien à redire… Par contre, tout n’est pas
rose dans ce film et, quelque part, sans que je ne lui nie ses qualités, sans
que je ne reconnaisse que celui-ci mérite largement le coup, sa longueur,
plutôt conséquente, lui dessert par moments… En effet, c’est une fort bonne
chose que Scorsese ait put avoir la possibilité d’avoir les coudées franches
et, quelque part, c’est toujours mieux d’avoir un long métrage qui n’est pas coupé
au montage plutôt que le contraire, de même, je n’ai rien contre les films de
plus de trois heures, mais ici, comment dire… les longueurs existent, c’est un
fait, et quand, au bout d’une heure, on se rappelle tout ce qui est arrivé dans
le film et qu’on se rend compte qu’on est encore très loin d’en voir le bout,
je vous laisse imaginer dans quel état on se retrouve vers la fin… Bref, sans
quelques longueurs et un rythme parfois peu soutenu, The Irishman aurait été un superbe film, ce n’est pas le cas mais
il n’en reste pas moins évident que celui-ci n’en reste pas moins suffisamment
réussi pour mériter que l’on s’y attarde. Quand aux habituels râleurs et autres
donneurs de leçons, ma foi, qu’ils continuent à aboyer tandis que la caravane
passe, après tout, s’ils préfèrent qu’une partie de leurs impôts soient
consacrés a payer le cinéma français, c’est leur problème, personnellement,
j’ai beaucoup moins de scrupule a payer un abonnement Netflix…
Points
Positifs :
-
Un excellent film de gangsters qui, en plus de revenir sur quelques figures
marquantes du Milieu, nous montre également le lien entre celui-ci et l’histoire
américaine récente : politique, syndicaliste, etc. Du coup, The Irishman apparait comme étant une œuvre
bien plus intéressante qu’on n’aurait put le penser de prime abord.
-
Robert De Niro, Al Pacino et Joe Pesci : un trio d’acteurs tout simplement
au top, surtout que ceux-ci sont pour beaucoup dans la réussite de ce film.
-
Martin Scorsese est, de toute façon, un excellent réalisateur et, dans le cas
présent, il fait une fois de plus l’étalage de tout son talent dans sa mise en
scène et dans la structure même du film. Qui plus est, le fait d’avoir eu une liberté
totale sur The Irishman se fait
sentir, en bien, surtout, mais aussi pour quelques points négatifs.
-
Une reconstitution historique quasiment sans la moindre faille et que l’on peut
qualifier comme étant proche de la perfection.
Points
Négatifs :
- Un
film, indubitablement, desservie par sa durée – trois heures et demi, c’est
énorme, il faut le reconnaitre. Le problème, surtout, c’est qu’il y a pas mal
de longueurs et que certains passages auraient gagné à être un poil plus court,
du coup, au bout d’un moment, on se surprend de plus en plus à regarder l’heure
et a attendre une conclusion qui ne vient jamais…
-
Un rythme par moments un peu lent, qui risque de déplaire au grand public.
Ma
note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire