lundi 2 décembre 2019

DEADLY CLASS – NEVER GO BACK


DEADLY CLASS – NEVER GO BACK

Les dernières années passées à King Dominion ont été extrêmement rudes pour Marcus et ses compagnons de galère. Violences, trahisons, disparitions d'êtres chers. Rien ni personne n'aura été épargné. Près d'un an après la fuite de Marcus au Mexique, un groupe de jeunes tueurs a été chargé par Maître Lin de le ramener à bon port. Et, contre toute attente, le jeune homme n'a pas l'intention de leur résister car, pour lui, l'heure de la vengeance a sonné.


Deadly Class – Never Go Back
Scénario : Rick Remender
Dessins : Wes Craig
Encrage : Wes Craig
Couleurs : Jordan Boyd
Couverture : Wes Craig
Genre : Action
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Deadly Class – Never Go Back
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 31 juillet 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 25 octobre 2019
Nombre de pages : 109

Liste des épisodes
Deadly Class 36-39

Mon avis : Après un septième tome, haut en couleur, qui avait marqué les esprits par son hommage appuyer a Frank Miller et qui avait vu la mort de Petra, Deadly Class revient, en cette fin d’année pour un huitième volume qui, ma foi, ravira une fois les fans de ce fort sympathique comics du sieur Rick Remender. Il faut dire, sans exagération aucune, que nous avons là une série fort réussie et que même si nous restons loin des chefs d’œuvres du genre, force est de constater que le coté jouissif de Deadly Class avec ses loosers magnifiques et son ambiance eighties du plus bel effet – surtout pour les plus agés d’entre nous – fonctionne toujours à merveille. Pourtant, car oui, vous l’avez compris, il y a un mais, nous avons peut-être ici le moins bon album de la saga depuis ses débuts. Cela peut surprendre, j’entends bien, mais c’est un fait que je ne peux occulter même si, n’ayons crainte, si, qualitativement parlant, nous sommes loin des heures de gloire de la série, cela reste suffisamment bon pour satisfaire les fans et, ma foi, si l’on devait comparer a pas mal de comics qui sortent, mensuellement, sur le marché, nous restons tout de même dans la moyenne haute, très haute même… Mais au fait, pourquoi donc ais-je considéré ce huitième tome de Deadly Class comme étant le moins bon de la série ? Eh ben, disons que celui-ci débute par deux épisodes loin d’être très engageants : un long flashback pour l’un et les états d’âmes de Marcus pour l’autre, ma foi, cela plombe pas mal l’impression finale que l’on peut ressentir au sujet de ce volume. Fort heureusement, la suite remonte nettement le niveau avec un tournant scénaristique plutôt inattendu – Marcus et Maria retournent à King Dominion, ce qui bouleverse énormément la donne – et des retrouvailles, a la toute fin, que l’on attendait depuis longtemps et qui promettent beaucoup. Bref, ce huitième tome de Deadly Class n’est peut-être pas le meilleur de la saga mais il n’en reste pas moins suffisamment intéressant pour ravir les fans d’une série décidément pas comme les autres et dont on attend toujours la suite avec impatience !


Points Positifs :
- Le plaisir, pour les fans, de retrouver la suite d’une série qui, dans l’ensemble, est de très bonne qualité. Bien entendu, l’effet de surprise est passer depuis longtemps et l’on peut même reconnaitre qu’il y eut, auparavant, des albums largement supérieurs, mais bon, malgré tout, ce nouveau tome de Deadly Class mérite le détour et, ma foi, c’est le principal.
- Le retour de Marcus et Maria à King Dominion est une sacrée surprise auquel on ne s’attendait pas, surtout que celui-ci redistribue pas mal les cartes.
- Le retour de Saya, a la fin, qui annonce là aussi pas mal de rebondissements pour la suite.
- Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Wes Craig livrant une prestation fidèle à ce qu’il nous a habitués depuis les débuts de la série.

Points Négatifs :
- Les deux premiers épisodes de cet album sont vraiment trop moyens pour être honnêtes : un flashback pas vraiment utile et les états d’âme de Marcus, franchement, cela plombe énormément notre ressentit final.
- Comme je le dis lors de chaque critique de Deadly Class, Wes Craig possède un style pour le moins clivant, c’est-à-dire que soit on adore, soit on… déteste.
- Une couverture un peu bof, il faut le reconnaitre. Ce qui est dommage, c’est que celle de la version US est nettement plus réussie.

Ma note : 7,5/10

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