DEADLY
CLASS – NEVER GO BACK
Les
dernières années passées à King Dominion ont été extrêmement rudes pour Marcus
et ses compagnons de galère. Violences, trahisons, disparitions d'êtres chers.
Rien ni personne n'aura été épargné. Près d'un an après la fuite de Marcus au
Mexique, un groupe de jeunes tueurs a été chargé par Maître Lin de le ramener à
bon port. Et, contre toute attente, le jeune homme n'a pas l'intention de leur
résister car, pour lui, l'heure de la vengeance a sonné.
Deadly Class –
Never Go Back
Scénario : Rick Remender
Dessins
: Wes Craig
Encrage : Wes
Craig
Couleurs : Jordan
Boyd
Couverture : Wes
Craig
Genre : Action
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Deadly Class – Never Go Back
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 31
juillet 2019
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 25 octobre 2019
Nombre
de pages : 109
Liste des
épisodes
Deadly
Class 36-39
Mon
avis : Après un septième
tome, haut en couleur, qui avait marqué les esprits par son hommage appuyer
a Frank Miller et qui avait vu la mort de Petra, Deadly
Class revient, en cette fin d’année pour un huitième volume qui, ma
foi, ravira une fois les fans de ce fort sympathique comics du sieur Rick
Remender. Il faut dire, sans exagération aucune, que nous avons là une série
fort réussie et que même si nous restons loin des chefs d’œuvres du genre,
force est de constater que le coté jouissif de Deadly Class avec ses loosers magnifiques et son ambiance eighties
du plus bel effet – surtout pour les plus agés d’entre nous – fonctionne toujours
à merveille. Pourtant, car oui, vous l’avez compris, il y a un mais, nous avons
peut-être ici le moins bon album de la saga depuis ses débuts. Cela peut
surprendre, j’entends bien, mais c’est un fait que je ne peux occulter même si,
n’ayons crainte, si, qualitativement parlant, nous sommes loin des heures de
gloire de la série, cela reste suffisamment bon pour satisfaire les fans et, ma
foi, si l’on devait comparer a pas mal de comics qui sortent, mensuellement,
sur le marché, nous restons tout de même dans la moyenne haute, très haute même…
Mais au fait, pourquoi donc ais-je considéré ce huitième tome de Deadly Class comme étant le moins bon de
la série ? Eh ben, disons que celui-ci débute par deux épisodes loin d’être
très engageants : un long flashback pour l’un et les états d’âmes de
Marcus pour l’autre, ma foi, cela plombe pas mal l’impression finale que l’on
peut ressentir au sujet de ce volume. Fort heureusement, la suite remonte
nettement le niveau avec un tournant scénaristique plutôt inattendu – Marcus et
Maria retournent à King Dominion, ce qui bouleverse énormément la donne – et des
retrouvailles, a la toute fin, que l’on attendait depuis longtemps et qui
promettent beaucoup. Bref, ce huitième tome de Deadly Class n’est peut-être pas le meilleur de la saga mais il n’en
reste pas moins suffisamment intéressant pour ravir les fans d’une série décidément
pas comme les autres et dont on attend toujours la suite avec impatience !
Points
Positifs :
- Le
plaisir, pour les fans, de retrouver la suite d’une série qui, dans l’ensemble,
est de très bonne qualité. Bien entendu, l’effet de surprise est passer depuis
longtemps et l’on peut même reconnaitre qu’il y eut, auparavant, des albums
largement supérieurs, mais bon, malgré tout, ce nouveau tome de Deadly Class mérite le détour et, ma
foi, c’est le principal.
-
Le retour de Marcus et Maria à King Dominion est une sacrée surprise auquel on
ne s’attendait pas, surtout que celui-ci redistribue pas mal les cartes.
-
Le retour de Saya, a la fin, qui annonce là aussi pas mal de rebondissements
pour la suite.
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Wes Craig livrant une
prestation fidèle à ce qu’il nous a habitués depuis les débuts de la série.
Points
Négatifs :
-
Les deux premiers épisodes de cet album sont vraiment trop moyens pour être
honnêtes : un flashback pas vraiment utile et les états d’âme de Marcus,
franchement, cela plombe énormément notre ressentit final.
-
Comme je le dis lors de chaque critique de Deadly Class, Wes Craig
possède un style pour le moins clivant, c’est-à-dire que soit on adore, soit
on… déteste.
-
Une couverture un peu bof, il faut le reconnaitre. Ce qui est dommage, c’est
que celle de la version US est nettement plus réussie.
Ma
note : 7,5/10
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