DEADLY
CLASS – LOVE LIKE BLOOD
Marcus
et Maria sont de retour, et avec eux un torrent de catastrophes plus violentes
les unes que les autres. Eux qui pensaient que le cauchemar vécu à King
Dominion relevait désormais du passé, ils réalisent bien vite que leurs ennemis
sont toujours là, à leurs trousses. Alors que la folie meurtrière envahit les
rues de la ville, Marcus doit s'allier à Victor et mettre leur haine mutuelle
de côté pour tenter d'échapper aux hordes de ninjas et autres membres des
yakusas lancés à leur poursuite, massacrant tous ceux qui croisent leur
chemin... Pendant ce temps là, Maria et les autres se retrouvent eux aussi
coincés par leurs poursuivants, ils doivent passer à l'offensive... Et le sang
continue de couler de partout...
Deadly Class –
Love Like Blood
Scénario : Rick Remender
Dessins
: Wes Craig
Encrage : Wes
Craig
Couleurs : Jordan
Boyd
Couverture : Wes
Craig
Genre : Action
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Deadly Class – Love Like Blood
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 28
août 2018
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 08 février 2019
Nombre
de pages : 120
Liste des
épisodes
Deadly
Class 32-35
Mon
avis : Après vous avoir parlé du huitième tome de Black Science,
pas plus tard, aujourd’hui, c’est d’une autre création du sieur Rick Remender
dont je vais vous entretenir, le septième volume de Deadly Class,
sans nul doute, à mes yeux du moins, sa série la plus captivante et la plus
réussie ! Il faut dire que, depuis ses débuts, Deadly Class est un quasi sans fautes : avec son coté rétro
assumé – vive les années 80 – et cette école pour jeunes surdoués qui ressemble
bigrement a celle de Xavier chez les X-Men
mais où on y forme des tueurs, force est de constater que Remender a non
seulement vu juste mais fait fort, très fort même. Ajoutons à cela des
protagonistes hauts en couleurs et une intrigue qui, tout en partant dans tous
les sens, nous surprend à chaque fois, et l’on obtient un cocktail oh combien
réussi pour ce comics décidément pas comme les autres. Du coup, vous imaginez
ma joie en me plongeant dans ce nouveau tome, surtout que, mine de rien, le dernier
que j’avais eu le plaisir de lire remontait à avril dernier – presque un an,
que c’est long ! Cependant, si l’attente fut longue, le résultat de celle-ci
fut à la hauteur de mes espérances et, ma foi, davantage même… pourtant, a
priori, quand on achève ce septième volume de Deadly Class, on a presque l’impression que l’intrigue en elle-même
n’a guère avancée. Ainsi, celui-ci n’est qu’une longue course poursuite entre
nos héros et une multitude de ninjas qui souhaitent leur faire la peau. Dit de
la sorte, la chose peut paraitre basique, or, il n’en est rien : comme les
protagonistes le disent au début de cet album, on se croirait dans un comics de
Frank Miller avec Wolverine et des ninjas. L’hommage est parfaitement assumé et
le résultat, terriblement efficace. Cependant, plutôt qu’un simple clin d’œil,
Remender nous offre un album où, de la première a la dernière page, non
seulement on ne s’ennui pas une seule seconde, où l’on est captiver a merveille
mais, aussi, où l’on a droit a deux scènes d’anthologies : la fin de l’opposition
entre Marcus et Victor, sans oublier, bien entendu, la mort tragique – une de
plus – d’un personnage majeur, Petra ! Bref, on ne sort pas indemnes –
comme nos jeunes héros – de ce septième tome de Deadly Class et, tout en louant le génie du sieur Remender, on n’attend
qu’une seule chose : se plonger dans la suite ! Mais bon, là, il va
falloir être patients…
Points
Positifs :
- Depuis
ses débuts, Deadly Class a alterner
entre les tomes que l’on peut qualifier de très bons et ceux qui sont tout
simplement exceptionnels. Pour ma part, je juge celui-ci comme étant dans la
seconde catégorie, rien que ça !
-
Un album où l’on suit une gigantesque course poursuite, de la première à la
dernière page, où nos héros subissent les assauts d’une multitude de ninjas,
mais où on ne s’ennui a aucun moment tellement Remender maitrise a merveille
son sujet.
-
La mort de Petra en marquera plus d’un, c’est une certitude, cependant, le
final de l’opposition entre Marcus et Victor est un des grands moments de cet
album !
-
Pour ce qui est des dessins, il n’y a rien à redire, Wes Craig livrant une
prestation fidèle à ce qu’il nous a habitués depuis les débuts de la série.
-
Un bel hommage aux années 80, bien entendu, mais aussi au Wolverine de Frank
Miller.
-
Une fort belle couverture avec un de mes persos préférés : Maria.
Points
Négatifs :
-
Je sais que l’une des choses qui fait la force de cette série, c’est que n’importe
quel personnage peut y passer – même si on a déjà eu droit a quelques résurrections
– cependant, je vais la regretter Petra…
-
Comme je le dis lors de chaque critique de Deadly
Class, Wes Craig possède un style pour le moins clivant, c’est-à-dire que
soit on adore, soit on… déteste.
Ma
note : 8,5/10
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