THE
BOYS – TOME 1
En
Ecosse, Hughie se promène à la fête foraine main dans la main avec Robin, sa
petite amie. Brusquement, quelque chose percute la jeune femme très violemment
et l’envoie valdinguer dans un mur proche. Sur place, les secours découvrent
plusieurs cadavres : celui de Robin et celui d’un super méchant. Le responsable
de tout ça n’est autre que Train A, un des super héros les plus puissants de la
Terre, et c'est ce qu'on appelle une bavure. Les jours passent, la dépression
gagne petit à petit Hughie et un jour où il se rend au parc, il rencontre un
homme nommé Billy Butcher. Il lui explique qu’il a l’intention de reformer son
équipe et qu’il veut qu’il en fasse partie. Leur mission est simple :
surveiller les actes de certains super héros et éviter leurs débordements.
Après avoir longtemps écouté Billy, Hughie ne sait pas vraiment quoi faire : il
n’a aucun pouvoir… Billy lui file alors de l’argent et lui donne rendez-vous à
New York. Là-bas, le jeune écossais découvre une ville quelque peu ravagée par
les contre exploits des super héros mais surtout il fait la connaissance de ses
nouveaux partenaires…
The Boys – Tome
1
Scénario
: Garth Ennis
Dessins
: Darick Robertson, Peter Snejbjerg
Encrage : Darick
Robertson, Peter Snejbjerg, Rodney Ramos
Couleurs : Tony
Avina
Couverture : Darick
Robertson
Genre : Super-Héros
Editeur : Dynamite Entertainment
Titre
en vo : The Boys – Vol 1
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 21
avril 2008
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 14 mars 2012
Nombre
de pages : 320
Liste
des épisodes
The
Boys 1-14
Mon
avis : Cela faisait fort longtemps – des années
pour être précis – que je souhaitais me plonger dans ce qui est sans nul doute
un des comics les plus corrosifs de ces dernières années, je veux bien
évidement parler de The Boys, œuvre du
sieur Garth Ennis, et qui, entre 2006 et 2012, tout au long de 72 épisodes,
aura donner un formidable coup de pied dans la fourmilière du petit monde si
pompeux des super-héros – des super slips comme ils sont si bien surnommés dans
cette œuvre. Cependant, il ne faut pas croire que The Boys est un quelconque pastiche, un truc destiné, avant toute
chose, a faire rire le lecteur, a se moquer des héros costumés, non, si l’on
rit bien, par moments voir souvent a la lecture des 14 épisodes qui composent
ce premier tome de la saga, ce qui en ressort avant toute chose, c’est que nous
avons droit à une belle critique en règle de l’univers des super-héros qui,
bien entendu, en prennent pour leur grade. Ennis, auteur malin et ne s’imposant
aucune limite dans le cas présent, décide d’aller loin, très loin même avec The Boys, ce qui fera que, assez
rapidement, DC prendra peur au point
même que la maison d’éditions n’osera même pas publier la chose – comment, The Boys dans la maison de Superman et Batman, vous n’y pensez pas !? Tant pis pour eux et leur
frilosité, tant mieux pour nous car la série verra tout de même le jour et ira
jusqu’au bout et si, bien entendu, pour le moment, je n’en suis qu’aux tous
débuts, pour un premier tome, force est de constater que l’on frôle la
perfection, ou presque ! Ainsi, entre une espèce de JLA totalement immorale, un pastiche des Teen Titans oh combien jouissif et un petit tour en Russie avec
notre ami Boudin d’Amour, on ne s’ennui pas une seule seconde dans ce premier
tome qui ne nous cache rien : morts violentes, scènes de sexe, viol,
massacre en règle de certains personnages, protagonistes immoraux mais aussi,
ne l’oublions pas, la réponse a la fameuse question qu’Alan Moore nous posait
dans Watchmen :
qui nous protège des gardiens ? Ma foi, Ennis nous répond fort bien à cela :
The Boys bien sur ! Et de fort
belle manière !
Points
Positifs :
- Un
formidable pamphlet anti super-héros de la part d’un Garth Ennis plus inspiré
que jamais et qui nous les montre sous leurs plus mauvais jours : d’une arrogance
sans limite, abusant sans vergogne de leurs pouvoirs, se moquant littéralement
des civils, véritables obsédés qui ne pensent qu’au sexe et a abuser de leurs
puissance, obnubilés par l’argent et par leur image de marque, les super slips
de The Boys sont tellement
détestables qu’ils en deviennent fascinant !
-
Qui nous garde des super slips ? The
Boys bien sur ! Une belle petite équipe de branquignoles, a priori,
mais qui s’avère être franchement réussie finalement, particulièrement Hughie
dont l’apparence est tiré d’un certain… Shaun of
the Dead – oui, c’est Simon Pegg.
-
Pour ce qui est des dessins, Darick Robertson n’est pas un artiste
époustouflant, cependant, son style colle à merveille à la série.
-
Un premier tome qui pose l’intrigue, ses personnages et qui donne furieusement
de découvrir la suite.
-
Quasiment tous les personnages qui apparaissent dans ce premier tome – et ils
sont nombreux – méritent le détour !
-
Boudin d’Amour, c’est le meilleur !
-
Une couverture sobre mais efficace.
Points
Négatifs :
-
Certains risquent d’avoir du mal avec le coté jusqu’au boutiste et sans limites
de Garth Ennis. Il faut dire que, ici, l’auteur britannique va loin, très loin,
et qu’il n’hésite pas à déboulonner bien des icones et autres vaches sacrées…
-
Un peu moins accrocher au style de Peter Snejbjerg.
Ma
note : 8,5/10
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