DEADLY
CLASS – THIS IS NOT THE END
Durant
les épreuves finales de première année, les élèves de King’s Dominion ont dû
faire un choix : vivre ou mourir. À peine remise du coup qu’elle a porté à son
ami Marcus, Saya se retrouve de nouveau au milieu d’étudiants tous plus avides
les uns que les autres, déterminés à grimper jusqu’au sommet du crime. Saya est
alors contrainte par Maître Lin de prendre une nouvelle filleule sous son aile.
Elle rencontre ainsi Zenzele et son groupe d’amis : l’Indien asocial Tosahwi,
le vietnamo-américain Quan ainsi qu’Helmut, un fondu de métal tout droit venu
d’Allemagne de l’Est. Mais tandis qu’ils étaient sortis boire un verre, cette
petite bande se retrouve attaquée par des Yakuzas envoyés par le frère de Saya,
un seigneur du crime japonais qui ne semble pas porter sa sœur dans son cœur.
Et alors que les élèves de King’s Dominion prennent la fuite, le jeune Quan
fait mine d’aider la deuxième année, qui vient de trébucher, avant de lui
asséner un coup de lame en plein ventre… En parallèle, on retrouve Maria dans
le Nevada… Détenue par la famille de son ex-petit ami, elle est soumise à une
torture physique constante. Mais un mystérieux bienfaiteur vient mettre fin à
ses souffrances et l’aide à sortir de cet enfer… Marcus !
Deadly Class –
This is not the End
Scénario : Rick Remender
Dessins
: Wes Craig
Encrage : Wes
Craig
Couleurs : Jordan
Boyd
Couverture : Wes
Craig
Genre : Action
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Deadly Class – This is not the End
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 26
décembre 2017
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 23 mars 2018
Nombre
de pages : 136
Liste des
épisodes
Deadly
Class 27-31
Mon
avis : Parmi les nombreuses œuvres du
sieur Rick Remender, il est indéniable que Deadly
Class est ma préférée. Il faut dire que depuis que j’ai découvert ce
comics, il y a de cela sensiblement deux ans, j’attends toujours avec
impatience la suite des mésaventures de cette bande d’élèves d’une école d’assassins
aux faux airs de l’école pour jeunes surdoués du professeur Xavier chez les X-Men. Le résultat, a chaque fois, ne me
déçois pas et force est de constater que ce sixième volume de Deadly Class a été, comme ses prédécesseurs,
parfaitement conforme a tout le bien que je pense de cette série depuis ses
débuts, c’est-à-dire, tout bonnement proche de l’excellence. Pourtant, cela
fait longtemps, désormais, que l’effet de surprise des débuts est passé, de
même, suite aux événement qui ont eu lieu dans le quatrième
tome, c’est-à-dire, ou une bonne partie du casting est passé de vie a
trépas, on aurait put craindre que le renouvèlement de celui-ci, dans le cinquième
tome, ne soit pas a la hauteur – il est toujours difficile de se séparer de
tout un tas de protagonistes majeurs en cours de route et de devoir faire la
connaissance de nouvelle têtes. Or, de manière pour le moins surprenante, non
seulement Rick Remender a sut tirer son épingle du jeu avec ses nouveaux
personnages mais en plus, ces derniers ont tellement été bien mis en avant que
l’on a finit par ne plus vraiment regretter certains des anciens. Bien entendu,
la conclusion de l’album précédent nous laissait avec une sacrée révélation
quand au fait que Marcus et Maria étaient en vie et c’est tout naturellement qu’on
les retrouve dans ce sixième tome où, fatalement, ils finiront par rencontrer
les petits nouveaux. Le mélange entre anciens et nouveaux fonctionne plutôt bien
et, au final, personne ne se démarque vraiment du lot, chaque personnage ayant
droit a sa place, ce qui, ma foi, est une fort bonne chose. Pour finir, en
parallèle de tout cela – mais pas tant que ça – on suit également le sort de
Saya, enlevée par sa famille et dont on découvre enfin son passé, passé qui,
comme on pouvait s’en douter, est bien difficile. Bref, une fois de plus, Deadly Class nous revient en bonne forme
et reste toujours autant aditif ; vivement la suite !
Points
Positifs :
- Remender
continu à mettre en avant ses nouveaux protagonistes mais jamais au détriment
des anciens et c’est justement l’une des grande force de cet album où ce
mélange entre anciens et nouveaux fonctionne a merveille, y compris lorsque
tout ce petit monde finit par se rencontrer.
-
Le passé de Saya nous est enfin révélé !
-
Le plaisir de retrouver Marcus et, surtout, Maria que l’on croyait morte depuis
pas mal de temps.
-
Une fois de plus, les fans de Wes Craig seront aux anges car même si son style
est particulier, il sort de la norme et est franchement plaisant.
-
Une nouvelle fois, les nombreuses références aux années 80, surtout musicales.
Points
Négatifs :
-
Scénaristiquement, c’est peut-être un ton en-deçà des volumes précédents. Il
faut dire que si la série reste de très bonne qualité, réussir à la maintenir à
un niveau proche de l’excellence est quasiment impossible.
-
Comme je le dis a chaque fois, Wes Craig possède un style pour le moins
clivant, c’est-à-dire que soit on adore, soit on… déteste.
Ma
note : 8/10
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