BORDERLINER
– SAISON 1
L'enquêteur
Nikolai Andreassen est mis en congé forcé par son supérieur suite à son
témoignage contre un collègue. Il part chez son frère mais quand celui-ci est
appelé pour un suicide, Nikolai subodore un crime. L'enquête révèle que son
frère est impliqué et il va maquiller les indices pour tenter de l'innocenter.
Borderliner – Saison 1
Réalisation
: Meghan Gallagher
Scénario
: Meghan Gallagher, Bjørn Ekeberg et Melike
Leblebicioglu
Musique : Stein
Johan Grieg Halvorsen, Eyvind Andreas Skeie
Production : TV2
Norge
Genre : Thriller
Titre
en vo : Grenseland – Season 1
Pays
d’origine : Norvège
Chaîne
d’origine : Netflix, TV2 Norge
Diffusion
d’origine : 01 décembre 2017
Langue
d'origine : norvégien, suédois
Nombre
d’épisodes : 8 x 42 minutes
Casting :
Tobias
Santelmann : Nikolai
Ellen
Dorrit Petersen : Anniken
Benjamin
Helstad : Lars
Eivind
Sander : Josef
Bjørn
Skagestad : Hans Olav
Thelma
Farnes Ottersen : Milla
Todd
Bishop Monrad Vistven : Erik
Frode
Winther : Bengt
Morten
Svartveit : Kristoffer
Ellen
Birgitte Winther : Marta
Ana
Gil de Melo Nascimento : Eva
Gine
Cornelia Pedersen : Pia
Marina
Popovic : Janne
Even
Pedersen : Mikkel
Ole
Christoffer Ertvaag : Ove
Kim-Henning
Nilsen : Tommy
Sten-Erik
Johannesen : Robert
Vegar
Hoel : Berg
Magne
Skjævesland : Tor
Stig
Henrik Hoff : Lindberg
Mahmut
Suvakci : Carl
Thali
Liberman : Kaja
Irina
Eidsvold Tøien : Bente
Mon
avis : Bon, je ne vais pas vous mentir, d’entrée
de jeu, j’étais plutôt méfiant a l’encontre de ce Borderliner, une série policière norvégienne. La raison ? En
fait, c’était assez simple puisque, jusqu’alors, mon unique expérience avec une
création venue de Norvège s’était faite par le biais de Acquitted,
une autre série qui, en toute sincérité, ne m’avait pas laisser un grand
souvenir. Pourtant, j’étais peut-être un peu trop méfiant au départ :
déjà, parce que Acquitted, malgré ses
défauts, n’avait pas été mauvais non plus, ensuite, eh bien, car en tant que
grand amateur de productions nordiques, j’aime tellement l’ambiance
particulière de celles-ci que, ma foi, il faut toujours savoir donner leur
chance a ses dernières. Malheureusement, après visionnage de la chose, que
dis-je, assez rapidement, même, au fil des épisodes, j’avais compris que mes
craintes du départ étaient on ne peut plus justifiées ! Ainsi, si l’on
passera rapidement sur un postulat de base assez simpliste mais qui s’était
avéré efficace – la découverte d’un individu suicidé qui en fait ne l’était
pas vraiment, le héros qui se rend compte que s’est son frère le meurtrier et
qui décide de tout faire pour le protéger – plus on avance dans les épisodes et
plus on se dit que s’il y avait matière a faire de ce Borderliner une bonne série, eh ben, au vu du résultat proposé, ce
ne fut pas le cas. Cela, pour tout un tas de raisons : la durée de l’ensemble
car huit épisodes, ce fut trop, ensuite, par ces sous-intrigues parallèles qui
n’apportent pas grand-chose au début et qui, lorsqu’elles se rejoignent à la
principale, donnent davantage l’impression d’avoir été collés à cette dernière
de manière artificielle, décrédibilisant, accessoirement, l’ensemble. Ajoutons à
cela des protagonistes qui agissent par moments de manière bien singulière et
un épisode final tout bonnement mauvais et on obtient une série loin, très loin
d’être a la hauteur de nos attentes, du moins, pour ceux et celles qui,
familiers des productions nordiques, ont déjà eu le plaisir de voir mieux, beaucoup
mieux même…
Points
Positifs :
-
Les protagonistes principaux sont plutôt intéressants, particulièrement le
héros, viril, prêt a tout pour sa famille et qui cache son homosexualité a tout
le monde ; d’ailleurs, celle-ci est plutôt bien traitée dans cette série.
-
L’ambiance particulière propre a toutes les séries nordiques et qui, ma foi,
ravira les amateurs du genre.
-
Le postulat de départ est loin d’être original mais il n’en reste pas moins suffisamment
efficace.
-
La première partie de la série, en fait, tant que le scénario se focalise sur
le prétendu suicide et la découverte du coupable.
Points
Négatifs :
-
Les sous-intrigues qui s’avèrent plus néfaste qu’autre chose : au début,
on ne comprend pas à quoi elles servent mais lorsqu’elles se rejoignent à la
principale et que l’on se rend compte que tout est lié, on a plus l’impression
de tomber dans le grand n’importe quoi qu’autre chose.
-
Le dernier épisode et plus particulièrement son final, tellement raté qu’il y a
de quoi être dubitatif – et que l’on ne vienne pas me dire qu’il pourrait avoir
une suite, ce n’est pas une excuse !
-
Huit épisodes, c’est long par moments…
-
Je sais que c’est son rôle qui veut ça mais qu’est-ce qu’il était détestable le
frère du héros !
Ma
note : 5,5/10
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