samedi 8 mai 2021

LES SCEAUX DE LA DESTRUCTION


LES SCEAUX DE LA DESTRUCTION
 
Vous êtes le noble souverain d'Arion, calme cité située au nord-est de Khul, que vous gouvernez pour le plus grand bien de tous vos sujets. Pourtant terreur et destruction menacent de s'abattre sur ce havre de paix. En effet, dans les montagnes de Krill Garnash où elle a établi son repaire, Morgane la sorcière vient de donner vie à douze Golems. Onze d'entre eux portent un masque marqué d'un Sceau de la Destruction. Seul manque le dernier Sceau qui pourrait donner à cette sorcière maléfique un pouvoir sans partage : la légende n'affirme-t-elle pas que quiconque réunira les douze Sceaux sera le maître du monde ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
 

Les Sceaux de la Destruction
Série : Défis Fantastiques n°23
Auteur : Robin Waterfield
Illustration de la couverture : John Sibbick
Illustrations intérieures : Russ Nicholson
Titre original : Marks of Mayhem
Traduction : Sylvie Bonnet
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : 05 novembre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Après La Planète Rebelle, livre jeu de Science-Fiction pour le moins original et qui est, incontestablement, le meilleur du genre, Robin Waterfield revient avec un ouvrage nettement plus conventionnel puisque typiquement connoté Heroic-Fantasy, Les Sceaux de la Destruction. Pour la petite histoire, celui-ci fait parti de ces ouvrages auquel j’avais joué étant adolescent et dont je ne me souvenais pas de grand-chose, en dehors, bien entendu, de sa couverture, plutôt réussie. Une bonne chose, finalement, puisque, en m’y replongeant, ce fut un peu comme si j’abordais un inédit, ou presque et comme l’aventure en elle-même est loin d’être déplaisante, ma foi, j’ai passé un assez bon moment avec ces Sceaux de la Destruction. Pourtant, d’entrée de jeu, il y a un gros défaut à ce livre-jeu puisque qui va croire une seule seconde que le roi d’un pays va partir a l’aventure tout seul et tout juste accompagné de sa fidèle épée et de son singulier casque !? Pas crédible pour un sou, certes, mais une fois cette couleuvre avalée, force est de constater que le reste de l’intrigue est plutôt pas mal : on voyage pas mal dans ce LDVELH, certains passages sont plutôt intéressants, il y a quelques rencontres marquantes, quelques protagonistes qui méritent le détour et, pendant les trois quarts de l’aventure, on a une sensation de liberté peu commune dans les Défis Fantastiques. Le problème, en fait, surgit vers la fin lorsque l’on doit rencontrer un certain personnage qui doit nous mettre en garde quand a un certain traitre et que l’on découvre, beaucoup trop tard, que nous avons en fait, affaire a un One-Thru-Path ! Ajoutons à cela un final bancal qui tient en trois misérables lignes et vous comprendrez pourquoi Les Sceaux de la Destruction rate un peu le coche et n’est pas un incontournable. Dommage car, par certains moments, il n’en n’était pas loin…
 

Points Positifs
 :
- Un Défis Fantastique plutôt méconnu mais qui n’en reste pas moins plutôt bon dans son genre. Possédant une intrigue captivante qui nous fera voir du pays, riche en scènes marquantes, Les Sceaux de la Destruction, sans être exceptionnel, est un livre-jeu sympathique qui vous fera passer un bon moment.
- Il y a de très bons passages tout au long de l’aventure et, coté immersion, Robin Waterfield est plutôt doué pour nous tenir en haleine au cours de notre long voyage.
- Russ Nicholson livre des illustrations de qualité, comme à son habitude et les fans de ce dernier seront aux anges.
- Une couverture simple mais plutôt réussie avec cet inquiétant golem.
 
Points Négatifs :
- Un final bancal, écrit à la va-vite et qui frustre énormément le joueur, surtout quand, après tant de péripéties, il a droit à un ultime paragraphe qui tient en trois misérables lignes ! Franchement, il y avait de quoi faire beaucoup mieux…
- On ne va pas se mentir, si Les Sceaux de la Destruction est un livre-jeu sympathique, ce n’est pas non plus un incontournable. Disons qu’il est correct et mérite d’être redécouvert, sans plus.
- Pas très crédible l’histoire du roi qui doit partir tout seul à l’aventure.
 
Ma note : 7/10

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