dimanche 2 août 2015

THORGAL – AARICIA


THORGAL – AARICIA

- La montagne d'Odin : La petite fille Aaricia quitte seule son village afin de retrouver sa mère. Elle passe la nuit sous un arbre et au matin, elle se trouve nez à nez avec deux elfes des montagnes…
- Première neige : Le grand chef des vikings du nord, Leif Haraldson, vient de mourir. Ses funérailles se déroulent comme le veut la tradition viking, avec le son des cornes de bronze et le drakkar du chef en flammes…
- Holmganga : Thorgal est devenu un barde. Il vit à l'écart du village, dans une petite cabane. Aaricia lui rend souvent visite mais tout ceci n'est pas du goût de son frère Bjorn, qui ne cesse de le provoquer…
- Les larmes de Tjahzi : Aaricia et son amie Solveig se retrouvent sur la plage afin de pouvoir parler en cachette. Aaricia lui montre alors un grand trésor : deux perles qui lui appartiennent depuis sa naissance. Soudain, elles remarquent une barque échouées...


Thorgal – Aaricia
Scénario : Jean Van Hamme
Dessins : Grzegorz Rosinski
Couleurs : Grzegorz Rosinski
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 01 mai 1989
Nombre de pages : 46

Mon avis : Thorgal avait été omniprésent sur ce blog en ce mois de juillet 2015 et comme on ne change pas les bonnes habitudes prises ces dernières semaines, le revoilà de retour en ce début aout avec le quatorzième volume de la saga : Aaricia. Après avoir clôturé l’exceptionnel Cycle de Qâ avec Entre terre et lumière et avant de passer a d’autres aventures pour notre viking préféré, le scénariste Jean Van Hamme avait choisi, a l’époque, de publier au album un peu a part et qui est dans la même veine qu’un certain L’enfant des étoiles : souvenez vous, dans cet album, nous n’avions pas d’aventure principale a proprement parlée mais trois courtes histoires qui nous en apprenaient davantage sur le passé de Thorgal. Un album singulier, donc, mais franchement excellent de par la qualité de ses trois histoires et par la foule de choses fort intéressantes que l’on apprenait au sujet de notre enfant des étoiles… Du coup, en quelque sorte, un album similaire mais cette fois ci consacré a l’épouse de Thorgal, la douce Aaricia, se justifiait, ne serais-ce que pour la simple et bonne raison que celle-ci, comme on a put le voir au fil des albums, est lié a son mari par le destin et les dieux… Bref, avant même de commencer la lecture de ce quatorzième volume de la saga, je m’attendais a un tome aussi bon que L’enfant des étoiles, ne serais-ce que pour le coté révélations qui était promis… or, j’ai dut rapidement déchanter… Pourtant, les choses commençaient plutôt bien avec un premier récit, La montagne d’Odin qui nous montrait la toute jeune Aaricia entrainée, suite au décès de sa mère, dans un piège mortel par le biais de deux faux prétendus elfes des bois. L’intrigue est touchante et même si un jeune Thorgal vient déjà a la rescousse de sa future bien-aimée, cette première histoire est on ne peut plus sympathique. La suite, hélas, ne m’a pas laissé le même enthousiasme puisque Première neige et Holmganga sont deux récits davantage centrés sur Thorgal et sa jeunesse si difficile et larmoyante : Aaricia y tient déjà le rôle qui sera le sien par la suite, c’est-à-dire, celui de compagne du héros et qui, a l’occasion, peut l’aider à le tirer d’un mauvais pas. Bref, deux récits sympas mais sans plus et qui n’apportent pas grand-chose au schmilblick… Fort heureusement, le dernier récit de ce quatorzième tome, Les larmes de Tjahzi, rehausse un peu le niveau général puisque, déjà, Thorgal en est quasiment absent, puis, Aaricia vit là une véritable aventure, chose qui ne lui était pas encore arrivé : accompagnée d’un dieu mineur et aveugle, celle-ci va tout faire pour permettre a ce dernier de retourner au séjour des dieux. L’histoire lorgne largement du coté de la Fantasy et est plutôt plaisante, ce qui est une bonne nouvelle et permet, de la sorte, de conclure un album dont j’attendais, je dois l’avouer, davantage…


Points Positifs :
- Construit de la même manière que L’enfant des étoiles, cet Aaricia nous permet d’en savoir un peu plus sur la jeunesse de l’épouse de Thorgal.
- Le premier et le dernier récit de cet album, respectivement, La montagne d’Odin et Les larmes de Tjahzi sont les moments forts de ce quatorzième volume de la série : plus accès Fantasy, avec un Thorgal quasiment absent dans le second, il nous permet de découvrir une Aaricia en solo, ce qui n’est pas plus mal – surtout dans Les larmes de Tjahzi où la jeune fille est partie prenante de l’intrigue.
- Même si je n’ai pas été très enthousiasmé par Première neige et Holmganga, cela reste deux courtes histoires sympathiques et qui se lisent bien.
- Les dessins de Grzegorz Rosinski, bien entendu.

Points Négatifs :
- Je n’ai rien contre le fait de faire une pause dans la saga, surtout que la chose pouvait se justifier après le long et excellent Cycle de Qâ, cependant, encore faut-il que la qualité n’en pâtisse pas, et là, vu que le contenu est inégal a mes yeux, la déception ne peut qu’être au rendez vous.
- C’était censé être un album sur Aaricia et a quoi avons-nous droit, a deux récits – Première neige et Holmganga – centrés sur Thorgal et où Aaricia joue un rôle moindre. De plus, quand l’enfant des étoiles est en retrait, comme dans La montagne d’Odin, il faut encore qu’il vienne sauver sa future bien aimée…
- C’est peut-être un peu cela le problème avec Aaricia, héroïne typique des années 70/80 et dont le rôle est d’être la compagne du héros dont elle dépend en totalité : quand il n’est pas là, elle se lamente de son absence, et quand elle a des ennuis, il vient a sa rescousse… Et après, on va s’étonner que je lui préfère Kriss de Valnor !

Ma note : 7/10

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