THE
COBBLER
Max
Simkin, cordonnier dans une boutique de New York, est désenchanté par la
monotonie de son quotidien. Mais sa vie prend un nouveau tournant lorsqu'il
découvre une machine magique appartenant à sa famille, qui lui permet de
prendre l'apparence des clients qui lui confient leurs chaussures.
The Cobbler
Réalisation : Thomas
McCarthy
Scénario : Thomas McCarthy, Paul Sado
Musique : John
Debney, Nick Urata
Production : Golden
Spike, Next Wednesday, Voltage
Genre : Comédie
Titre
en vo : The Cobbler
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 13 mars 2015
Durée : 98
mn
Casting
:
Adam
Sandler : Max Simkin
Dan
Stevens : Dance-club disc jockey
Dustin
Hoffman : Abraham Simkin
Steve Buscemi : Jimmy
Melonie Diaz : Carmen Herrara
Ellen
Barkin : Elaine
Greenawalt
Method
Man : Leon Ludlow
Sondra James : Anna O'Hara
Dascha Polanco : Macy
Lynn
Cohen : Sarah Simkin
Kim
Cloutier : Taryn
Adam
B. Shapiro : Schneider
Elena
Kampouris : Alexia
Mon avis :
Je ne vais pas vous mentir, d’entrée de jeu, je n’attendais pas grand-chose de The Cobbler, énième comédie américaine
qui ne devait en aucune façon révolutionner le genre, mais bon, fou que j’étais,
je m’étais dit, également, que pour un dimanche soir de fin d’aout et de prérentrée
scolaire, me lancer dans un tel film n’était pas une mauvaise idée ; après
tout, rien de tel qu’un peu de rigolade avant de reprendre les choses
sérieuses. Le problème, et, ma foi, il est de taille, c’est que dès la bande
annonce, j’avais plus ou moins vu toutes les scènes drôles du film, ce qui,
vous en conviendrez, est peu, bien trop peu… Bien entendu, en commençant à
visionner The Cobbler, je ne le
savais pas encore, de même, malgré un synopsis de départ franchement débile –
bah oui, un cordonnier qui trouve dans sa cave une machine a coudre magique qui
lui permet de prendre l’apparence des gens a qui appartiennent les chaussures
qu’il rénove – j’avais encore un soupçon d’optimisme, surtout que, mine de
rien, sans être génial, le début du film se laissait regarder… et ce, jusqu’à la
sortie de piste et que le scénario, déjà faiblard, parte littéralement en
cacahouètes ! Du coup, si au départ, on s’amusait légèrement des
transformations du héros, assez rapidement, vu que l’intrigue prend une
tournure pour le moins incongrue avec notre cordonnier qui se retrouve aux
prises avec un chef de gang et une directrice d’agence immobilière sans
scrupules, on tombe dans le mauvais polar a deux sous, le tout étant, bien
entendu, matinée d’un coté pseudo-fantastique auquel on ne croit jamais… Ainsi,
sensiblement vers le milieu du film, on attend plus qu’une chose, la fin, et
même si The Cobbler ne dure pas très
longtemps (un peu plus d’une heure et demi), c’est fou ce que j’ai trouvé le
temps long, mais long, surtout que, minute après minute (qui semblent durer des
heures), le scénario est de plus en plus mauvais… Mais bon, comme chacun sait,
quand on est au fond du trou, il arrive parfois que l’on creuse encore pour
tomber plus bas et cela est on ne peut plus le cas avec ce film : ainsi,
après avoir dut subir une intrigue de plus en plus débile au fil du déroulement
de l’histoire, ne voilà-t-il pas que le final, surprenant, réussit l’exploit d’exploser
davantage le peu de crédibilité qui restait encore a tout cela avec une
révélation ahurissante et pathétique sur ces fameux cordonniers qui seraient
encore une corporation secrète qui agiraient dans l’ombre depuis des siècles,
tels des super-héros… vous trouvez cela débile, vous vous demandez de quel
esprit malade une telle idée a put sortir ? Rassurez-vous, pour moi, c’est
pareil !
Points
Positifs :
- Certes, le synopsis de départ est débile –
en rénovant des chaussures avec une machine à coudre magique, le cordonnier
peut prendre l’apparence des gens – mais bon, tout cela, sans être génial,
pouvait accoucher de situations pour le moins cocasses et d’une petite comédie
sympathique.
- Le premier quart du film se laisse regarder et l’on
sourit même lors de certaines scènes.
Points
Négatifs :
- L’intégralité
des scènes plus ou moins drôles sont visibles dans la bande annonce.
-
Quand l’intrigue tourne au polar de bas étage, vous pouvez abandonner la
partie, la suite est sans intérêt.
-
Ah, le coup des cordonniers qui agiraient tels des super-héros dans l’ombre
depuis des siècles, personne n’avait osé le faire jusqu’à ce film ;
franchement, ils auraient put s’en abstenir !
-
Reconnaissons que Adam Sandler possède le charisme d’une huitre, et encore…
-
Dustin Hoffman apparait peut, heureusement d’ailleurs vu qu’a chaque fois, il
est pathétique… Le bougre récite son texte sans convictions et je me demande
combien il a touché pour une prestation aussi indigne dans une telle bouse ?
-
Que le scénario soit débile, c’est une chose, que les auteurs de cette chose se
perdent eux-mêmes au fil de l’histoire, c’en est une autre car bon, assez
rapidement, il faut oublier toute logique et tout bon sens dans tout cela…
-
Le cordonnier il ne se pose pas des questions quand il prend l’apparence de son
père, supposé décédé, et que celle-ci est en parfait état ?!
-
Dans le genre sans surprises aucune, assez rapidement, on comprend que le père
du héros est encore en vie, puis, assez rapidement aussi, on sait sous quelle identité
il se cache…
Ma
note : 2,5/10
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