LE
PARRAIN
Don
Vito Corleone, « Parrain » de la
famille mafieuse Corleone, célèbre le mariage entre Constanzia, surnommée
Connie, sa fille, et Carlo Rizzi, un bookmaker, à la fin de l’été 1945, à New
York. Conformément à la tradition, aucun Sicilien ne peut refuser un service le
jour du mariage de sa fille, ainsi Don Vito Corleone, entouré de son fils aîné
Santino Corleone dit Sonny et de son fils adoptif Tom Hagen, futur consigliere
de la famille, rencontre plusieurs personnes pour leur accorder des faveurs.
D'abord, Amerigo Bonasera demande au Don de venger sa fille qui a été battue,
car les tribunaux ne lui ont pas donné justice. Johnny Fontane, filleul de Don
Corleone, vient également voir son parrain pour un service. Le crooner souhaite
profiter de l’influence de Don Corleone pour faire carrière à Hollywood et
obtenir un rôle pour lequel il serait parfait, mais que le producteur Jack
Woltz lui refuse en raison de désaccords et du comportement déplacé de Johnny
Fontane envers une jeune actrice débutante. Le Don rassure Johnny et décide de
faire au producteur « une offre qu’il ne
pourra pas refuser ». Pendant le mariage, le plus jeune fils du Don,
Michael Corleone, de retour de la Seconde Guerre mondiale, explique à sa petite
amie, Kay, qui ignore tout des pratiques et des règles propres au milieu
mafieux, la façon violente dont son père règle les affaires avec ses
concurrents. Il lui dit que ce sont les méthodes de sa famille, mais pas les
siennes.
Le Parrain
Réalisation : Francis
Ford Coppola
Scénario : Mario
Puzo et Francis Ford Coppola, d'après le roman de Mario Puzo
Musique : Nino
Rota
Production : Paramount
Pictures-Alfran Productions
Genre : Drame,
Gangster
Titre
en vo : The Godfather
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais, italien, sicilien, latin
Date
de sortie : 15 mars 1972
Durée : 175
mn
Casting
:
Marlon
Brando : Don Vito Corleone
Al
Pacino : Michael Corleone
James
Caan : Santino « Sonny » Corleone
Richard
S. Castellano : Peter Clemenza
Robert
Duvall : Tom Hagen
Sterling
Hayden : capitaine McCluskey
John
Marley : Jack Woltz
Richard
Conte : Don Emilio Barzini
Al
Lettieri : Virgil
Sollozzo « Le Turc »
Diane
Keaton : Kay Adams
Abe
Vigoda : Salvatore « Sally » Tessio
Talia
Shire : Constanza « Connie » Corleone-Rizzi
Gianni
Russo : Carlo Rizzi
John
Cazale : Frederico « Fredo » Corleone
Rudy
Bond : Ottilio Cuneo
Al
Martino : Johnny Fontane
Morgana
King : Carmela Corleone
Lenny
Montana : Luca Brasi
John
Martino : Paulie Gatto
Salvatore
Corsitto : Amerigo
Bonasera
Richard
Bright : Al Neri
Alex
Rocco : Moe Greene
Tony
Giorgio : Bruno Tattaglia
Vito
Scotti : Nazorine
Tere
Livrano : Theresa Hagen
Victor
Rendina : Philip Tattaglia
Jeannie
Linero : Lucy Mancini
Julie
Gregg : Sandra Corleone
Ardell
Sheridan : Madame
Clemenza
Simonetta
Stefanelli : Apollonia
Angelo
Infanti : Fabrizio
Corrado
Gaipa : Don Tommasino
Franco
Citti : Calo
Saro
Urzì : Vitelli
Tom
Rosqui : Rocco Lampone
Joe
Spinell : Willi Cicci
Don
Costello : Victor Stracci
Louis
Guss : Joseph Zaluchi
Gabriele
Torrei : Enzo
Mon
avis : Je ne dirais jamais assez a quel
point il peut être bien souvent judicieux de ne pas voir un film pendant des
années, de se forcer à essayer de l’oublier, de dire non lors de chaque
rediffusion, afin de, lorsque suffisamment de temps se sera écouler, pouvoir à
nouveau en apprécier toute la force qui avait fait que, à un moment donné,
celui-ci nous avait plu. C’est ce qui c’est tout simplement passé avec Le
Parrain, œuvre culte de Francis Coppola qu’il est, inutile il me semble de
vous présenter plus en détail. Cependant, avant de vous parler de ce film, je
tenais à préciser une chose qui pour moi, a une grande importance et que je
pensais devoir être signaler : je connais personnellement des personnes qui ne jurent
que par des films sur la mafia, les gangsters etc. Où bien souvent, ceux-ci
sont glorifiés de même que leurs activités… Ces mêmes personnes, parfois,
poussent le bouchon jusqu’à ne plus voir que par eux. Personnellement, ce n’est
pas du tout mon genre cinématographique : mafia, yakusas, gangsters, vendettas
et divers trafics du crime organisé ne m’attirent pas le moins du monde, comme
l’ultra violence qui en découle ainsi que, de façon plus générale, les films
policier et d’action dans le sens large du terme (oui, j’ai une préférence pour
le vieil inspecteur Colombo que pour tous ces fiers à bras qui pullulent depuis
bien trop longtemps sur nos écrans). Mais arriver à ce point précis, vous vous
demandez peut être où je veux en venir, voir, et vous n’aurez pas tort, si je
n’aime pas le genre, pourquoi avoir regardé son plus célèbre représentant ?
Tout simplement, et tel était le but de ma petite mise au point, pour vous dire
que certaines œuvres atteignent parfois un tel degré d’excellence que celles-ci
dépassent le genre où elles sont cantonnées et que même les plus réfractaires
peuvent les apprécier à leur juste valeur. Et, vous l’avez compris – mais je
pourrais aussi citer un autre monument, Il était une fois l’Amérique), Le
Parrain en fait indéniablement partit. Alors, je ne rentrerais pas
dans les détails d’une intrigue qui à la base n’a finalement pas grand-chose
d’original – le fils d’un parrain du crime qui ne veut rien avoir à faire avec
les activités de sa famille fini, par la force des choses par basculer petit à
petit dans celles-ci et prendre la relève – sauf pour vous dire que, malgré sa
simplicité apparente, celle-ci fonctionne à la perfection et que le spectateur,
des les premières minutes, se passionne immédiatement pour cette famille
Corleone. La faute, ou plutôt devrais-je dire grâce a un Coppola au sommet de
son art tant dans la mise en scène que par la réussite incontestable de
l’adaptation du roman d’où le film est tiré, Mario Puzo's The Godfather,
mais aussi par une musique superbe, dont le thème principal est devenu un
classique du genre, mais aussi, car il ne faut pas l’oublier, grâce a la
performance remarquable d’acteurs comme Marlon Brando, alors sur le déclin et
dont les producteurs ne voulaient surtout pas, et qui rafla au passage un Oscar
plus que mérité, Al Pacino, que les producteurs, également, ne voulaient pas en
raison, je cite, de sa petite taille et de son manque de notoriété alors, mais
aussi Robert Duval et James Caan, tous deux parfaits comme tout le restant
d’ailleurs. Alors, le spectateur ne peut, subjuguer par l’intrigue, que se plonger
dans cette saga, dramatique et violente par moments, mais qui reflète si bien
une certaine histoire occulte de l’Amérique et des liens qui pendant si longtemps
lièrent le pouvoir a la Mafia ; après tout, le gouvernement américain ne s’était-il
pas lier avec la Cosa Nostra pendant la guerre afin de faciliter le
débarquement en Sicile ? Tenez, juste un exemple, un seul que je trouve
parfaitement éloquent : comment ne pas voir en ce chanteur protéger par Don
Corleone, Franck Sinatra lui-même ? Vous croyez que j’exagère, franchement,
c’est que vous êtes bien naïfs alors… Alors certes, oui, je n’aime pas le moins
du monde les films sur la Mafia, mais j’apprécie Le Parrain,
incontestablement. Certes, ce n’est pas mon film préféré, mais en toute
franchise, je sais en reconnaître l’immense valeur et son importance dans
l’histoire du cinéma. Un film à voir, tout bonnement…
Points
Positifs :
- Sans nul doute un des plus grands longs
métrages de tous les temps, rien que ça, en tous cas, le film ultime sur la
Mafia et les gangsters en général. Complètement inégalable – seul Il était une
fois en Amérique tient la comparaison – parfait de bout en bout, Le Parrain
est une œuvre que tout amateur de cinéma se doit de voir ne serais-ce qu’une
fois dans sa vie, même s’il n’est pas fan du genre.
- La performance de Marlon Brando que l’on peut
qualifier, tout simplement, d’exceptionnelle ! Et dire que les dirigeants
de Paramount ne voulaient pas de lui…
- Le Parrain dure trois heures mais, a aucun
moment, on ne s’ennui tellement on est captiver par l’histoire de cette famille
de mafiosos ; aucun temps mort, aucune longueur, aucune scène inutile… j’irais
même plus loin, le film aurait put être plus long sans problèmes !
- Si Marlon Brando crève bien évidement l’écran, le
reste du casting est largement à la hauteur avec, bien sur, une mention
spéciale au alors tout jeune et méconnu Al Pacino – lui aussi, les patrons de Paramount
n’en voulaient pas…
- Si vous connaissez un tant soit peu l’histoire du
crime organisé aux Etats-Unis, au siècle dernier, vous noterez avec délectation
les nombreuses références a des personnages historiques, des lieux, etc. Ainsi,
qui n’a pas reconnu Frank Sinatra, les débuts de Las Vegas, les liens entre la
Mafia et les politiciens, pour ne citer que quelques exemples !?
- La bande originale de Nino Rota est tout
simplement magnifique.
- De très nombreuses scènes et autres dialogues
devenus cultes.
Points
Négatifs :
-
A moins d’être totalement allergique au genre, je ne vois pas ce que l’on peut
trouver comme défauts à un tel film ?
Ma
note : 10/10
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