CHERNOBYL
Le
26 avril 1986, une explosion secoue la centrale nucléaire soviétique Lénine,
plus connue sous le nom de Tchernobyl, et réveille la ville de Prypiat. Tant à
l'intérieur qu'à l'extérieur de la centrale, scientifiques, ingénieurs et
habitants n'ont aucune idée du drame qui se joue.
Chernobyl
Réalisation
: Craig Mazin
Scénario
: Craig Mazin
Musique : Hildur
Guðnadóttir
Production : HBO,
Sky Television
Genre : Historique
Titre
en vo : Chernobyl
Pays
d’origine : Etats-Unis, Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : HBO, Sky Atlantic
Diffusion
d’origine : 06 mai 2019
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 5 x 65 minutes
Casting :
Jared Harris : Valeri Legassov, directeur
adjoint de l'Institut d'énergie atomique de Kourchatov et membre de l'équipe
ayant géré la catastrophe de Tchernobyl
Stellan Skarsgård : Boris Chtcherbina,
vice-président du Conseil des ministres et chef du Bureau des combustibles et
de l’énergie. Le Kremlin l'a chargé de diriger la commission gouvernementale
sur Tchernobyl après la catastrophe
Emily Watson : Ulana Khomyuk, personnage
composite fictif, scientifique de l'Institut de l'énergie nucléaire de
l'Académie des sciences de la RSS de Biélorussie, qui devient membre de
l'équipe chargée de l'enquête sur la catastrophe
Jessie Buckley : Lioudmila Ignatenko, épouse de
Vassili Ignatenko
Adam Nagaitis : Vassili Ignatenko, un pompier
âgé de 25 ans vivant à Prypiat
Paul Ritter : Anatoli Diatlov, ingénieur en
chef adjoint à la centrale nucléaire de Tchernobyl
Sam Troughton : Aleksandr Akimov, superviseur
de l'équipe de nuit
Robert Emms : Leonid Toptunov, ingénieur
principal pour la gestion du réacteur
Adam Lundgren : Vyacheslav Brazhnik, principal
opérateur de turbine
Karl Davies : Viktor Proskuryakov, stagiaire
au SIUR
Jay Simpson : Valeri Perevozchenko,
contremaître dans la section du réacteur
Billy Postlethwaite : Boris Stolyarchuk, ingénieur de
contrôle de l'unité 4
Adrian Rawlins : Nikolaï Fomin, ingénieur en
chef à la centrale nucléaire de Tchernobyl
Con O'Neill : Viktor Brioukhanov, directeur
de la centrale nucléaire de Tchernobyl
Donald Sumpter : Zharkov, membre du comité
exécutif de Prypiat
Barry Keoghan : Pavel, un civil appelé à servir
en tant que liquidateur
Ralph Ineson : major-général Nikolaï
Tarakanov, commandant des liquidateurs
Mark Lewis Jones : colonel général Vladimir
Pikalov, commandant des forces chimiques soviétiques
Alex Ferns : Glukhov, chef d'équipe des
mineurs
Michael Colgan : Mikhaïl Chtchadov, ministre
soviétique de l'industrie du charbon
James Cosmo : mineur
Alan Williams : Charkov, vice-président du KGB,
un personnage fictif
Fares Fares : Bacho, un soldat russe
David Dencik : Mikhaïl Gorbatchev, secrétaire
général du Parti communiste de l'Union soviétique
Michael Socha : Mikhail, un habitant de Pripyat
Douggie McMeekin : Yuvchenko
Mon
avis : Avant de me lancer dans ma
critique à proprement parler, un petit coup de gueule s’impose selon moi :
pourquoi, mais alors pourquoi, les diffuseurs français ont-ils gardé le titre
original – Chernobyl – plutôt que d’utiliser,
comme le voulait la logique, le nom français, c’est-à-dire, Tchernobyl, nom
qui, au demeurant, aurait été plus proche du nom original de la centrale ?
Ma foi, cela reste un mystère insondable voir même ridicule et, sur ce point,
louons les québécois qui, avec leur volonté de traduire tout anglicisme, ont vu
juste sur ce coup. Bien entendu, on me rétorquera que ce n’est qu’un détail,
cependant, je trouve ce procédé tellement absurde que je ne pouvais pas le
passer sous silence. D’un autre coté, vu que nous tenons là un des seuls
défauts de cette série, autant s’attarder un peu sur celui-ci… Car bon, comment
dire, pour le reste, force est de constater que nous avons affaire a une bonne,
que dis-je, une excellente série ! A mes yeux, ce ne fut guère une
surprise et le visionnage des cinq épisodes qui composent ce Chernobyl – donc – ne fit que confirmer
tout le bien que j’entends au sujet de cette œuvre depuis quelques mois, c’est-à-dire :
reconstitution historique léchée est fort proche de la réalité, sérieux de l’ensemble,
mise en scène impeccable, photographie irréprochable, acteurs inspirés, bref,
il n’y a décidément pas grand-chose à jeter dans ce Chernobyl si ce n’est, bien entendu, le fait que tout ce petit
monde parle en anglais plutôt qu’en russe – mais bon, pour une série anglo-saxonne,
je ne voyais pas trop comment faire autrement ?! Pourtant, la réussite
était loin d’être gagner au départ et reconstituer la catastrophe de Tchernobyl
– oui, là ce n’est pas le nom de la série – avec tout ce qui s’ensuivit dans
les jours et les mois suivants, était tout sauf une évidence. Force est de
constater que le sieur Craig Mazin s’en est fort bien sortit et que le résultat
final de sa série nous aura captivé du début à la fin ; oui, même quand on
se coltinait des explications techniques sur la fusion nucléaire, etc. Bref, Chernobyl est, indéniablement, une des
meilleures séries de cette année 2019 et nous prouve au passage que quand l’envie
et le talent sont au rendez vous, le résultat est souvent somptueux, y compris
lorsque l’on traite de la plus importante catastrophe nucléaire de tous les
temps, celle qui, mine de rien, sans le sacrifice de tant de personnes, aurait
put être encore plus grave… au point même que j’aurai put ne pas être là pour
écrire ces lignes ? Je pense ne pas exagérer…
Points
Positifs :
-
Une excellente reconstitution historique, comme, mine de rien, on n’en voit que
trop rarement. Il faut dire que mettre en scène la catastrophe de Tchernobyl
était loin d’être chose aisée, pourtant, non seulement le pari est réussi mais
en plus, l’ensemble s’avère être, très rapidement, captivant au possible !
-
Reconstitution historique fort proche de la réalité, sérieux de l’ensemble,
mise en scène impeccable, photographie irréprochable, bande originale à la fois
sobre et efficace, acteurs qui font parfaitement le job. Bref, tous les éléments
sont au rendez-vous pour faire de ce Chernobyl
une réussite.
-
Pour ce qui est des acteurs, justement, si les têtes d’affiches sont
irréprochables, on notera le sérieux du projet avec un casting fortement
inspiré des protagonistes réels.
-
Une série qui rappellera bien des souvenirs aux plus agés d’entre nous – et quelques
bonnes tranches de rigolades au mensonge français de l’époque.
Points
Négatifs :
-
Mais pourquoi avoir gardé le titre anglais ? Chernobyl au lieu de Tchernobyl,
cela ne fait absolument pas sérieux…
-
Les puristes estimeront dommageable que l’intégralité des protagonistes parlent
en anglais plutôt qu’en russe, mais bon, pour une série anglo-saxonne, c’était
un peu difficile de faire autrement.
Ma
note : 8,5/10
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