THE
THING
Pendant
l'hiver 1982 en Antarctique, un hélicoptère norvégien pourchasse un chien près
d'une station de recherche américaine. Tandis que les Américains accourent, une
grenade détruit par accident l'hélicoptère et tue le pilote. Le tireur hors de
contrôle continue de tirer sur le chien et blesse un Américain. Le lieutenant
Garry, commandant du poste, tire alors sur le Norvégien, qui meurt. Le pilote
d'hélicoptère, R. J. MacReady et le docteur Copper, volent jusqu'au camp
norvégien et trouvent des ruines calcinées, avec le corps d'un homme qui s'est
suicidé et un gros bloc de glace avec une cavité creuse. Dehors, ils découvrent
les restes brûlés d'un cadavre humanoïde à deux faces. De retour à la station,
le biologiste Blair effectue une autopsie sur la chose, mais ne trouve des
organes normaux. Clark, le maître-chien de la station, conduit le chien dans le
chenil avec les chiens de traîneau de la station. L'animal subit une
monstrueuse métamorphose et les attaque. MacReady tire l'alarme incendie après
avoir entendu les chiens hurler, descend avec une carabine et commence à tirer
sur la créature qui est en train d'absorber un des chiens. La chose tente de se
sauver par le plafond. Childs (un autre membre de la station) incinère la
créature avec un lance-flammes. Une autopsie révèle que la chose est capable
d'imiter parfaitement toute autre forme de vie. Sachant que le chien est resté
dans la station toute la journée, Blair soupçonne que n'importe qui peut être
remplacé et imité par la créature.
The Thing
Réalisation : John
Carpenter
Scénario : Bill
Lancaster, d'après l'œuvre de John W. Campbell
Musique : Ennio
Morricone
Production : Universal
Pictures, Turman-Foster Company
Genre : Horreur,
Science-Fiction
Titre
en vo : John Carpenter's The Thing
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 25 juin 1982
Durée : 109
mn
Casting
:
Kurt
Russell : R. J. MacReady, pilote
d'hélicoptère
Wilford
Brimley : Dr. Blair, chef du
département scientifique et biologiste
Keith
David : Childs, mécanicien
David
Clennon : Palmer, assistant
mécanicien et copilote
T.K.
Carter : Nauls, cuisinier
Donald
Moffat : Garry, responsable de la
sécurité
Thomas
G. Waites : Windows,
responsable de la liaison radio et de l'informatique
Richard
Masur : Clark, responsable des
chiens de traineaux
Richard
A. Dysart : le docteur
Copper, médecin
Joel
Polis : Fuchs, assistant biologiste
Charles
Hallahan : Vance Norris,
géologue
Peter
Maloney : George Bennings,
météorologue
Larry
Franco : le norvégien avec un fusil
Adrienne
Barbeau : la voix de l'ordinateur
John
Carpenter : un norvégien
dans les images vidéo
Jed
: le chien
Mon
avis : Il y a de cela quelques mois, en
octobre dernier pour être plus précis, je vous avais parlé, sur ce blog, d’un
vieux film de science-fiction intitulé La
Chose d’un autre Monde ; classique du cinéma SF du début des
années 50, ce long métrage tiré d’un roman de John W. Campbell, Who Goes There?, ravira surtout les
amateurs de vieux films de l’époque, celui-ci accusant pas mal son âge et,
surtout, son anticommunisme franchement agaçant pour ne pas dire ridicule –
mais bon, en remettant les choses dans leur contextes, il faut se souvenir qu’aux
Etats-Unis, alors, nous étions en plein Maccartisme… Cependant, dans ma
critique, je vous avais également parlé de The
Thing, œuvre qui nous préoccupe aujourd’hui et qui, en toute franchise, est
bien plus intéressant – alors que ce n’est pas toujours le cas avec les remakes
– au point même que, pour la plupart des gens, si La Chose d’un autre Monde est une œuvre inconnue, il en est tout
autrement de The Thing, film devenu
culte depuis sa sortie, en 1982… Il faut dire que, ici, le réalisateur, John
Carpenter, à réaliser un travail remarquable : premièrement, en respectant
davantage l’œuvre originale, ensuite, en faisant fit de tout ce coté qui
agaçait tant le spectateur dans La Chose
d’un autre Monde – anticommunisme, créature ridicule, romance pathétique et
inutile – pour nous livrer, à la place, un film qui, au demeurant, tient
davantage de l’horreur pure que de la science-fiction. Ainsi, entre les
diverses apparitions de la créature – métamorphe ce qui nous permet de la voir
sous diverses formes différentes, le plus souvent horrible – le coté angoissant
au possible renforcé par le huit-clos que représente la station polaire et,
bien entendu, la paranoïa qui transparait au sein du petit groupe de
scientifiques puisque, très rapidement, tout le monde se méfie de tout le
monde, The Thing est une réussite
indéniable et, accessoirement, un des plus beaux exemples du genre, surtout de
son époque – une époque, au demeurant, bien plus faste pour le cinéma d’horreur
qu’actuellement. Bien entendu, on pourra noter quelques petites faiblesses, ici
et là, quelques imperfections – personnages stéréotypés pour certains,
raccourcis scénaristiques – qui empêchent ce film d’atteindre le statut si
envier de chef d’œuvre, mais bon, malgré cela, il n’en reste pas moins que The Thing est un bon film, que dis-je,
un très bon film d’horreur et si les plus jeunes d’entre nous risquent de
tiquer un peu devant ce cinéma d’un autre temps, il est indéniable que les
autres, eux, savoureront avec plaisir une œuvre qui, malgré ses presque quatre décennies,
n’a rien perdue de sa force…
Points
Positifs :
- Un
des meilleurs films d’horreurs – oui, nous sommes plus dans cette catégorie que
dans la SF pure et dure – des années 80, une œuvre culte et que tout cinéphile
digne de ce nom se doit d’avoir vu au moins une fois dans sa vie.
-
Formidable huit-clos paranoïaque a l’ambiance pesante, The Thing nous tient en haleine de la première à la dernière
minute. Il faut dire que John Carpenter livre ici un excellent travail et sait
comment captiver l’intérêt du spectateur.
-
Même s’il ne s’agit que du remake d’une vieille adaptation d’un vieux roman, c’est
The Thing qui, au final, est le plus
connu, ce qui, ma foi, n’est pas anodin.
-
Pour l’époque, les effets spéciaux sont plutôt bons, c’est incontestable –
après, il vaut mieux être suffisamment agé ou habituer au genre pour ne pas
être choquer par ceux-ci… oui, c’était bien avant l’ère du numérique.
-
Un casting efficace et plutôt bon dans l’ensemble avec, en tête de liste, Kurt
Russell égal à lui-même.
Points
Négatifs :
-
On ne peut pas vraiment dire que les protagonistes soient tous charismatiques,
c’est plutôt une équipe d’individus plutôt stéréotypés dans l’ensemble.
-
Quelques raccourcis scénaristiques par moments ; j’aurai préféré que le
film soit un poil plus long…
-
Si vous êtes trop jeunes ou si vous n’êtes pas familier avec les vieux films –
quoi que, j’ai un peu de mal a estimer que The
Thing est si vieux que ça puisque j’avais sensiblement huit ans lorsqu’il
est sortit – vous risquez d’être dubitatif avec ces effets spéciaux d’un autre
âge. Après tout, c’est normal que ce long métrage accuse un peu son âge…
Ma
note : 7,5/10
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