BERSERK
– TOME 39
Guts
et ses compagnons progressent comme ils peuvent sur l’île des elfes, mais de
nombreux monstres se dressent sur leur chemin. Ils parviennent à chaque fois à
s’en défaire assez facilement mais le flot ne cesse jamais. Des sorciers les
observent et décident d’y aller plus franchement. Ainsi, une poupée de feu
géante vient à la rencontre du groupe de Guts. Heureusement, grâce à son énorme
épée, Guts parvient à la terrasser mais cela met le feu au champ alentour. La
sorcière à l’origine de ce maléfice est mécontente mais ses camarades et
Schierke interviennent pour la raisonner...
Berserk – Tome 39
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 39
Parution
en vo : 23 juin 2017
Parution
en vf : 17 janvier 2018
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Avec la lecture de ce
trente-neuvième tome de ce fabuleux manga qu’est Berserk,
j’approche, à grands pas, du dernier volume publié jusqu’à aujourd’hui, c’est-à-dire,
le prochain – et je ne pense ne pas me tromper en affirmant que je vous
proposerais sa critique sous peu – bref, si pour la conclusion en elle-même, on
risque pour en avoir encore pour bien des années – du moins, si, un jour, on y
a droit – au moins, j’en ai presque finit avec Berserk, un manga qui, le tout naturellement, pour ma part, aura
marqué cette année 2019… Mais nous n’en sommes pas encore là et, justement,
intéressons nous donc a cet avant dernier volume publié de l’œuvre du sieur
Kentaro Miura, surtout que, au vu de son contenu, disons qu’il y a beaucoup a
dire a son sujet, et en grand bien ! Ainsi, après un trente-huitième
tome qui était, quasiment consacré à Falconia, la capitale de Griffith,
ici, Guts et ses compagnons sont enfin arrivés sur l’île des Elfes, et là… et
là, comment dire… disons que l’on a droit a, graphiquement parlant, ce qui est
sans nul doute le tome le plus singulier depuis les débuts de la saga, rien que
ça ! Bien évidement, il fallait s’en douter : ainsi, dans l’île aux
Elfes, on trouve surtout… des elfes, des lutins, des licornes, des sorciers et
tout un tas de créatures fabuleuses qui sont familières des amateurs de
Fantasy. Or, comme chacun sait – du moins, les fans – Berserk, ce n’était pas vraiment de la Fantasy, a proprement
parler, ce manga étant bien trop sombre, bien trop sombre, bien trop désespéré
pour cela… Mais ici, Kentaro Miura s’en donne à cœur joie, nous livrant une
multitude de planches pour le moins fascinantes et nous prouvant, de fort belle
manière, qu’il est aussi doué pour dessiné des fées que des démons… Forcément,
l’ambiance de ce tome s’en ressent fortement – Guts se laisse totalement aller
en esquissant un sourire – mais ce coté féerique est loin d’être désagréable,
bien au contraire. Pour finir, il y a enfin la problématique Casca qui, enfin,
pourrait retrouver la raison, et là, nous tenons la meilleur partie de ce tome,
c’est-à-dire, la plongée de Schierke et Farnese dans les rêves de la jeune
femme, un voyage onirique et dangereux qui se prolongera dans le prochain
volume où, bien entendu, un événement tant attendu aura enfin lieu, mais bon,
il sera toujours temps d’en parler par la suite…
Points
Positifs :
-
Le coté totalement féerique qui se dégage de ce volume. Ici, nous sommes à
mille lieux de l’ambiance habituelle de Berserk
mais c’est loin d’être un défaut, même si, de prime abord, cela peu surprendre
les lecteurs les plus fidèles.
-
Afin que Casca retrouve la raison, Schierke et Farnese plongent dans les rêves
de la jeune femme pour un voyage onirique du plus bel effet. Sans nul doute le
grand moment de ce trente-neuvième tome !
-
Si cela fait belle lurette que l’on a compris que Kentaro Miura est un
formidable artiste, il est clair que, ici, il nous le démontre une fois de
plus, ce, en nous livrant un univers féerique du plus bel effet : elfes, lutins,
fées, licornes, hommes-arbres, sorcières et tant d’autres sont aussi magnifiques,
dans ces pages, que les traditionnels démons et autres monstres auxquels nous a
habituer le mangaka.
-
Très peu de combats dans ce volume – au début, contre les épouvantails et le
Wicker Man – mais ce n’est pas une mauvaise chose. L’ambiance est plus légère,
part belle est faite aux dialogues et on n’oublie pas une petite dose d’humour plutôt
bienvenue.
-
Même la couverture est aux antipodes de ce que l’on est habituer, mais ce n’est
pas plus mal…
Points
Négatifs :
-
Je ne nie pas que le coté fantasy peu repousser certains fans purs et durs de Berserk qui regrettent l’époque où l’extrême
violence régnait en maitresse sur la saga…
Ma
note : 8,5/10
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