LES
ENQUÊTES DU DEPARTEMENT V – MISÉRICORDE
La
vie de l’inspecteur Carl Mørck bascule après une bavure : l’un de ses collègues
meurt et son meilleur ami est paralysé. Mis à pied, Carl est désormais chargé
d’archiver les vieux dossiers au commissariat. Il est assisté dans sa tâche par
Assad, d’origine syrienne. Rapidement, les deux hommes désobéissent, vont à
l'encontre des ordres de leur hiérarchie et décident de rouvrir une enquête
jamais résolue : cinq ans plus tôt, une jeune politicienne prometteuse a
disparu…
Les Enquêtes du Département V – Miséricorde
Réalisation : Mikkel
Nørgaard
Scénario : Nikolaj
Arcel, d'après Kvinden i buret de
Jussi Adler-Olsen
Musique : Patrik
Andrén, Uno Helmersson et Johan Söderqvist
Production : Zentropa
Genre : Thriller
Titre
en vo : Kvinden i buret
Pays
d'origine : Danemark, Allemagne, Norvège,
Suède
Langue
d'origine : danois, suédois, arabe
Date
de sortie : 10 août 2013
Durée : 97
mn
Casting
:
Nikolaj
Lie Kaas : Carl Mørck
Fares
Fares : Assad
Sonja
Richter : Merete Lynggaard
Mikkel
Boe Følsgaard : Uffe Lynggaard
Søren
Pilmark : Marcus Jacobsen
Peter
Plaugborg : Lars Henrik « Lasse » Jensen
Lucas
Lynggaard Tønnesen : Lasse, enfant
Troels
Lyby : Hardy Henningsen
Patricia
Schumann : Søs Norup
Eric
Ericson : Johan Lundquist
Marijana
Jankovic : Tereza
Claes
Ljungmark : Larsson
Per
Scheel Krüger : Anker
Divya
Das : Nyhedsvært
Anne
Bærskog Hauger : Viggas
Rasmussen
Rasmus
Botoft : Tage Baggesen
Marie
Mondrup : Helle Andersen
Michael
Brostrup : Børge Bak
Øyvind
B. Fabricius Holm : l’homme mort
Mon
avis : Cela fait désormais quelques
années que nos voisins nordiques règnent indéniablement sur le genre thriller,
ces derniers s’étant fait connaitre, tout d’abord, par le biais d’un certain Millénium, ce, avant que tout un tas d’auteurs
fort talentueux, aient vu leurs romans traduits sous nos latitudes – les éditeurs
français, pas fou et toujours à la recherche de recettes fraiches, ayant sentit
le filon. Ainsi, par le biais de romans, de séries ou du cinéma, les thrillers
nordiques et leur ambiance si particulière, sont désormais familiers du grand
public et si j’ai déjà eu l’occasion de vous parler de quelques unes de leurs œuvres
sur ce blog depuis que ce dernier existe, force est de constater que je ne me
lasse guère du genre. Ainsi, lorsque l’occasion s’est présentée de voir ce
premier volet des célèbres Enquêtes du
Département V, je n’ai guère hésité et, ma foi, disons le tout de suite, je
ne l’ai point regretté. Adaptation de la saga littéraire du même nom du sieur Jussi
Adler-Olsen, j’ai connu celle-ci par l’entremise de mon épouse qui, pendant nos
congés estivaux, avait lu le dernier ouvrage en date de l’auteur. Lui faisant plutôt
confiance, je me suis donc plonger, hier soir, dans le visionnage de l’adaptation
du premier volet du cycle, ce fameux Miséricorde
qui nous occupe aujourd’hui, long métrage qui m’aura fait passer,
indéniablement, un bon moment, ce, même si je dois reconnaitre que, dans le
même genre, j’ai déjà vu beaucoup mieux. Il faut dire que, coté défauts, entre
un protagoniste principal qui est, a lui tout seul, la caricature vivante du
flic solitaire, borné, associable mais qui ne lâche jamais rien, on n’a pas
fait mieux ; pourtant, je l’ai bien aimé cet inspecteur Carl Mørck, de même que son adjoint, le
sympathique Assad – notre ami Fares Fares que j’avais eu le plaisir de voir
dans un rôle totalement différent il y a peu de temps dans un certain Chernobyl.
Pourtant, si le début est tout sauf franchement original – ce serait plutôt le
contraire – on se laisse, très rapidement, prendre au jeu de cette enquête bien
singulière et, ma foi, entre une certaine ambiance particulière propre a toute
série nordique qui se respecte – bien que, ici, un poil moins marquée – et une
énigme plutôt bien trouvée quand au sort de la jeune femme disparue et de son
ravisseur, force est de constater que l’on passe un bon moment, pour peu, bien
entendu, que l’on apprécie le genre et que l’on ne soit pas un inconditionnel
des polars américains avec des tirs et des cascades a gogos… Bref, Miséricorde, premier volet des Enquêtes du Département V, ne m’aura
certes pas fait sauter au plafond, cependant, il m’aura fait passer un bon
moment : suffisamment, en tous cas, pour me donner envie de voir les
autres adaptations tirées de la saga… en espérant, tout de même, que celles-ci soient
d’un niveau un poil plus élevé…
Points
Positifs :
- Malgré
un certain manque d’originalité au départ, ce premier volet des Enquêtes du Département V est
terriblement efficace et ravira, sans nul doute, les amateurs de thrillers
nordiques.
-
Le duo composé du flic asocial et borné et de son collègue, bien plus sympathique,
qui doivent se coltiner de vieilles affaires non résolues, est plutôt sympa.
-
L’enquête de ce premier volet est plutôt bien trouvée selon moi et si elle peut
apparaitre un peu tirée par les cheveux, disons qu’elle brille par son
originalité quand au sort de la jeune politicienne.
-
Pour ce qui est du casting, rien à redire, les nordiques sont des bons !
Points
Négatifs :
-
Un certain manque d’originalité tout de même, particulièrement au début. De même,
le héros, le fameux inspecteur Carl
Mørck, est une caricature vivante du flic solitaire, borné, associable
mais qui ne lâche jamais rien, bref, un flic comme on en a déjà vu des
centaines avant lui.
-
Ayant lu l’ouvrage original, mon épouse regrette que l’intrigue de son
adaptation n’ai pas été davantage développé. Je la crois sur parole, surtout
que je sais très bien qu’entre une œuvre et son adaptation, il y a souvent un
monde d’écart…
-
Dans le genre thrillers nordiques, force est de constater qu’on a déjà vu bien
mieux, que ce soit des films ou des séries…
Ma
note : 7/10
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