lundi 26 août 2019

DANS L'ENFER DE LA JUNGLE


DANS L'ENFER DE LA JUNGLE

Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Votre longue quête va maintenant vous entraîner au plus profond d'une jungle inexplorée, à la recherche de la Pierre de la Sagesse d'Ohrido. Une mission des plus secrètes. Pourtant, vous ne serez pas seul : Païdo, illustre guerrier et redoutable magicien, vous accompagnera à travers des contrées dévastées par la guerre, pour vous aider à retrouver le Temple Perdu des Anciens Mages où est caché la Pierre. Mais prenez garde : vous allez devoir traverser un marais terrifiant ; et vos ennemis jurés, les Seigneurs des Ténèbres, seront loin de vous faciliter la tâche ! Vous seul prendrez les décisions utiles au succès de votre mission, et, pour mener les combats, vous n'aurez besoin que de la Table de Hasard figurant dans cet ouvrage.


Dans l'Enfer de la Jungle
Série : Loup Solitaire n°8
Auteur : Joe Dever
Illustrations intérieures : Gary Chalk
Illustration de la couverture : Henri Galeron
Titre original : The Jungle of Horrors
Traduction : Pascal Jusforgues
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : octobre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 350

Mon avis : Après un septième tome, La Forteresse Maudite, qui s’était avéré être la première grosse déception dans cette excellente saga qu’est Loup Solitaire, notre héros revient pour une toute nouvelle aventure qui, sur le papier, semble promettre, du moins, davantage que cette pauvre exploration d’un château remplie de monstres qui flirtait un peu trop avec les Défis Fantastiques les plus basiques… Bien évidement, second cycle de la saga oblige, nous avons droit – pour peu que l’on ait jouer a tous les volumes précédents – a un personnage de plus en plus puissant, cependant, la première bonne nouvelle de cet Enfer de la Jungle, c’est que certains passages seront pour le moins ardus. Ensuite, il y a le talent de narration indéniable d’un Joe Dever qui n’a pas son pareil pour nous proposer des descriptions détaillées des lieux que l’on visite, que cela soit notre trajet jusqu’aux fameux marais ou ces derniers eux-mêmes. Autre bonne, que dis-je, excellente nouvelle : pour la toute première fois dans un LDVELH, un compagnon nous accompagne au cours de l’aventure et, surtout, il ne servira pas de chair a canon vu qu’il est présent de bout en bout ! Sincèrement, cela nous change des pauvres types tout juste bons à se faire tuer tôt ou tard. Hélas, ces quelques bonnes nouvelles ne suffisent pas à sauver l’impression finale que l’on peut ressentir vis-à-vis de ce Dans l’Enfer de la Jungle puisque, en effet, ce dernier n’est pas un grand Loup Solitaire… La faute a la déception que l’on ressent une fois arrivés au cœur de cette jungle rempli de marécages : en effet, si le trajet pour y accéder regorge de scènes fortes, on ne peut pas vraiment dire que notre déambulation dans la jungle marque vraiment les esprits… Certes, il y a quelques passages qui marquent les esprits, mais dans l’ensemble, tout cela est trop court et la sensation de danger absolu que l’on espérait brille particulièrement par son absence. Bref, au final, Dans l’Enfer de la Jungle est un Loup Solitaire sympathique, supérieur a son prédécesseur, mais bien loin des meilleurs titres de la saga – il faut dire que, depuis les débuts de ce second cycle, c’est un peu le même problème…


Points Positifs :
- Le plaisir d’avoir un compagnon, Païdo, qui nous suit tout au long de l’aventure et qui, pour la première fois dans un LDVELH, n’est pas là uniquement pour nous servir de chair à canon. Franchement, cela fait plaisir !
- La première partie, avant que l’on parvienne dans la fameuse jungle, est assez réussie et riche en scènes marquantes.
- Le talent narratif indéniable de Joe Dever qui sait toujours bien nous transporter dans des aventures riches en couleur, comme dans un véritable roman.
- Les illustrations de Gary Chalk.

Points Négatifs :
- On était en droit de s’attendre à une jungle un peu plus dangereuse que cela ! Car bon, en dehors de deux ou trois passages plus ou moins ardus, le reste tient davantage de la promenade de santé qu’autre chose…
- Le second cycle de Loup Solitaire n’a toujours pas eu de volume équivalent, en qualité, à ceux du premier ; c’est fort dommage.
- Une couverture un peu bof.

Ma note : 7/10

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