PROMÉTHÉE
– CONTACTS
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Prologue : En octobre 2013, Angela Scott court dans la gare de New York et
attrape de justesse son train. S'installant à la place qu'elle a réservée, elle
a pour voisine la journaliste Carole Browne. Toutes deux sympathisent et évoquent
la profession d'Angela qui consiste à enquêter sur les apparitions
d'extra-terrestres tout au long de l'Histoire...
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Nuremberg et l'étrange cas Kaspar Hauser : En 1947, un homme fouine chez un
antiquaire, lorsqu’il met la main sur un tableau qui attise son intérêt. Le
prix est ridicule, il l'achète donc. L'objet sous le bras, il se rend chez son
ami Frantz. Ce dernier est un expert avisé en peinture et reconnaît
immédiatement son auteur : un certain Hans Glaser. L'acheteur n'a jamais
entendu parler de cet artiste et demande quelques précisions à Frantz. Hans
Glaser était imprimeur au XVIème siècle et il est devenu célèbre pour avoir
reproduit un article mentionnant l'apparition dans le ciel d'objets volants non
identifiés...
Prométhée – Contacts
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele, Mario Alberti, Ronan Toulhoat, Emmanuel Roudier, Thierry Demarez, Elia
Bonetti
Couleurs : Digikore
Studios, Stéphane Servain, Laurent Gnoni
Couverture : Denis
Bajram
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 20
janvier 2016
Nombre
de pages : 48
Mon avis : Indéniablement,
Prométhée,
œuvre du sieur Christophe Bec, aura marqué ce blog ces dernières années :
récit de science fiction qui m’aura énormément plu pour la mise en avant de la
théorie des anciens astronautes, son coté X-Files
et cette guerre des mondes entre humains et envahisseurs aliens, la série,
plutôt bonne dans son ensemble, s’était malheureusement un peu achevée en queue
de poisson, le dernier volume, Providence,
paru en juin 2015, m’ayant franchement déçu avec son jeu de massacre on ne peut
plus frustrant. Quoi qu’il en soit, et étant depuis passé a autre chose, telle
ne fut pas ma surprise, il y a quelques semaines, lorsque j’ai appris, non pas
qu’un treizième tome allait paraitre en ce mois de janvier, la chose était
prévue, mais qu’il y aurait un second cycle a Prométhée. Un peu échaudé par ce final bien trop moyen a mon gout,
je n’ai malgré tout pas put résister a l’envie de poursuivre l’aventure, et ce,
même si le sentiment de passer pour un pigeon – mais je dois avoir l’habitude,
il suffit de voir L’Histoire Secrète
– était bel et bien au rendez vous : après tout, fin décevante ou pas,
nous avions une fin a Prométhée,
alors, avions nous besoin d’un second cycle ? Pas nécessairement. Mais
pire, avions nous besoin d’un épisode intermédiaire entre les deux cycles – ce
treizième tome, donc – je le pense encore moins, mais bon, il faut croire que
j’aime être un pigeon… Car bon, ici, je ne prétendrais même que j’aurai été
surpris par le peu d’intérêt de cet album – il faut être franc alors, autant
l’être – non, la chose était entendue, il s’agissait d’un volume destiné à
faire patienter les fans (comme si ces derniers ne pouvaient pas patienter plus
longtemps, autant dire carrément que c’était un moyen de se faire de l’argent
sur leur dos), un volume où le père Bec nous livrerait plusieurs récits de
diverses rencontres entre humains et extraterrestres au fil des siècles. Une
idée discutable dans la forme mais qui, ma foi, au vu de mes propres gouts
personnels pour la chose alien, n’était pas forcément déplaisante ; après
tout, pourquoi pas ? Et donc, dans Contacts,
nous avons droit à plusieurs récits, allant, grosso modo, de la préhistoire au
vingtième siècle où, à de multiples reprises, des humains sont entrés en
contact avec des extraterrestres. Bien sur, les amateurs de paléocontact seront
en terrain familier, il n’y a guère de nouveautés, bien au contraire, et, après
coup, je me suis surpris à me dire que l’idée, aussi mercantile et discutable
fut-elle, ne fut pas aussi déplaisante que ce a quoi je m’attendais. Par contre,
le choix de donner le crayon a plusieurs dessinateurs aux styles franchement
différents les uns des autres, on aurait put s’en passer, car c’est bien là
l’un des plus gros défauts de cet album, et de loin ! Enfin bon, Contacts à beau être une petite arnaque
de la part de ses auteurs, l’amateur de paléocontact que je suis y aura tout de
même trouvé un petit intérêt, quand a la suite de cette série, comment dire… Eh
ben, j’ai vraiment apprécié le premier cycle de Prométhée, alors, pourquoi pas ? Comment, je suis un
pigeon ? Oui, probablement !
Points
Positifs :
- Amateurs
de la théorie des anciens astronautes, ce treizième volume de Prométhée est fait pour vous !
Certes, il y a très peu de véritables nouveautés, Christophe Bec se contentant
de nous faire un petit best-of de quelque unes de ces fameuses rencontres entre
humains et aliens censées avoir lieu au fil des siècles, mais bon, c’est sympa
de les retrouver ici.
-
Certains récits se démarquent du lot, comme celui, plutôt sympathique et assez
drôle, du phacochère, mais le meilleur, bien entendu, est celui consacré aux
événements ayant eu lieu le 14 avril 1561 a Nuremberg, lorsque les habitants de
la cité germanique ont assisté, médusés, a un affrontement entre des objets
volants dans le ciel, et ce, pendant des heures.
-
Bien entendu, Christophe Bec reprend ici tous ces événements pour les faire
coller à sa propre histoire ; ma foi, c’est plutôt bien fait.
-
La couverture.
-
Le fait qu’il y ait une suite, malgré tout, ce qui me soulage un peu de la fin
un peu décevante du premier cycle.
Points
Négatifs :
- Il
faut tout de même reconnaitre que ce treizième tome de Prométhée est avant toute chose une petite arnaque
commerciale : malgré quelques récits sympa, tout cela ne sert pas a
grand-chose, a part, bien entendu, se faire un peu d’argent sur le dos des
lecteurs – mais bon, pigeon un jour, pigeon toujours !
-
Le fait qu’il y ait plusieurs dessinateurs est, de mon point de vu, toujours
une mauvaise idée, or, ici, non seulement ils sont nombreux mais, le pire,
c’est que leurs styles, forcément différents, ne collent pas du tout les uns
avec les autres ce qui renforce le sentiment que tout cela a été fait a la va
vite… et que, mine de rien, on prend un peu le lecteur pour un con.
-
Accessoirement, certains dessinateurs sont loin d’être à la hauteur, loin de
là, et certaines planches sont de véritables catastrophes !
-
Un album beaucoup trop inconstant, que ce soit au niveau des dessinateurs comme
des récits.
-
Certes, la fin de Prométhée m’avait
déçu, mais avait-on besoin d’un second cycle ?
Ma
note : 4,5/10
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