mercredi 20 janvier 2016

LA TOUR SOMBRE – LE PISTOLERO


LA TOUR SOMBRE – LE PISTOLERO

L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait... Ce Pistolero, c'est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d'un monde qui a changé et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d'affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables...


La Tour sombre – Le Pistolero
Auteur : Stephen King
Type d'ouvrage : Fantastique, Fantasy
Première Parution : 10 juin 1982
Edition Française : 8 mars 2006
Titre en vo : The Dark Tower – The Gunslinger
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : Anglais
Traduction : Gérard Lebec
Editeur : J’Ai Lu
Nombre de pages : 254

Mon avis : Depuis que je me suis replongé dans les œuvres du maitre de l’horreur moderne, je veux bien évidement parlé de Stephen King, a l’automne dernier, il était clair que, tôt ou tard, j’allais finir par me lancer dans son célèbre cycle de Fantasy qu’est La Tour sombre ; œuvre culte pour bon nombre des fans de l’auteur, œuvre majeure de son importante production littéraire, La Tour sombre est, en quelque sorte, Le Seigneur des Anneaux de Stephen King, son œuvre majeure auxquels toutes les autres, d’une façon ou d’une autre, sont liées. Bref, avant même la lecture de la première ligne du premier chapitre du Pistolero, le premier tome de la saga, j’avais conscience qu’ici, j’abordais ce qu’il faut bien appeler un monument de Stephen King ; après, est-ce qu’il allait me plaire ? C’était, bien entendu, une toute autre histoire… Une histoire qui, ma foi, aurait put débuter plutôt mal si je n’avais pas été prévenu – par le biais de lectures de nombreuses critiques – que Le Pistolero était sans nul doute le tome le moins réussi de la saga, bon, il faut le reconnaitre, mais inférieur a tout ce qui suivra, et sincèrement, ma lecture, rapide (environ 250 pages, ça se lit d’une traite), me l’aura confirmer : oui, Le Pistolero est indéniablement un bon roman, oui, il y a tout un tas de bonnes idées qui seront développées par la suite, oui, les protagonistes principaux – Roland de Gilead et l’Homme en noir – en jettent, coté charisme, et oui, mille fois oui, ce coté western matinée de Fantasy dans un monde au décors post-apocalyptique est diablement attirant, cependant, il manque un petit quelque chose pour faire de ce premier tome de La Tour sombre un incontournable. Probablement est-il trop court, sans nul doute est-il par moments un peu décousue et, indéniablement, certains passages nous montrent bien que King n’était pas encore au sommet de son style narratif – il débuta son écriture au tout début des années 70. Mais bon, malgré ces quelques griefs a l’encontre de ce roman, il est évidant que, malgré tout, Le Pistolero est un bon petit bouquin et, surtout, une entrée en matière pour une œuvre colossale pour bien des lecteurs du maitre, et puis, comme le dit si bien l’Homme en noir a Roland, notre pistolero : « ce n’est que la fin du commencement »


Points Positifs :
- L’ambiance, indubitablement, du moins, selon moi. Ainsi, ce monde a l’agonie aux faux-airs de western mais avec un petit coté Fantasy et où il est fait mention d’univers parallèles m’aura enchanté, le mélange des genres fonctionnant parfaitement.
- Roland de Gilead, notre pistolero bien sur ! Inspiré par le personnage taciturne joué par Clint Eastwood dans les westerns de Sergio Leone, cet antihéros est diablement charismatique et bien loin, pour l’époque, des canons du genre.
- Cette première aventure de notre pistolero n’est parfois pas simple d’accès – histoire dans l’histoire dans l’histoire, ouf – alterne les récits développés et d’autres plus rapidement expédiés mais n’en reste pas moins plutôt captivante.
- L’Homme en noir bien sur, alias…  Randall Flagg, oui, celui de Le Fléau !
- La discussion finale entre Roland et l’Homme en noir est un pur moment de plaisir, surtout sur les révélations sur le Multivers et le rôle de la fameuse Tour sombre.

Points Négatifs :
- Malheureusement, tout cela est beaucoup trop court et je n’aurai pas été contre une bonne centaine de pages supplémentaires.
- Le coté un peu décousu, par moments, entre les différentes parties.
- Ecrit sur des années, Le Pistolero souffre par moments d’une certaine inexpérience de King lors de certains passages.

Ma note : 7,5/10

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