LA
TOUR SOMBRE – LE PISTOLERO
L'homme
en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait... Ce Pistolero,
c'est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d'un monde qui a changé
et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit
arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour
Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland
surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature? A-t-il conscience que
son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le
Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d'affronter la folie et la
mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont
impénétrables...
La Tour sombre – Le Pistolero
Auteur
: Stephen
King
Type
d'ouvrage : Fantastique, Fantasy
Première
Parution : 10 juin 1982
Edition
Française : 8 mars 2006
Titre en
vo : The
Dark Tower – The Gunslinger
Pays
d’origine : Etats-Unis
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Gérard
Lebec
Editeur : J’Ai
Lu
Nombre
de pages : 254
Mon avis : Depuis
que je me suis replongé dans les œuvres du maitre de l’horreur moderne, je veux
bien évidement parlé de Stephen King, a l’automne
dernier, il était clair que, tôt ou tard, j’allais finir par me lancer dans
son célèbre cycle de Fantasy qu’est La
Tour sombre ; œuvre culte pour bon nombre des fans de l’auteur, œuvre majeure
de son importante production littéraire, La
Tour sombre est, en quelque sorte, Le
Seigneur des Anneaux de Stephen King, son œuvre majeure auxquels toutes
les autres, d’une façon ou d’une autre, sont liées. Bref, avant même la lecture
de la première ligne du premier chapitre du Pistolero,
le premier tome de la saga, j’avais conscience qu’ici, j’abordais ce qu’il faut
bien appeler un monument de Stephen King ; après, est-ce qu’il allait me
plaire ? C’était, bien entendu, une toute autre histoire… Une histoire
qui, ma foi, aurait put débuter plutôt mal si je n’avais pas été prévenu – par le
biais de lectures de nombreuses critiques – que Le Pistolero était sans nul doute le tome le moins réussi de la
saga, bon, il faut le reconnaitre, mais inférieur a tout ce qui suivra, et
sincèrement, ma lecture, rapide (environ 250 pages, ça se lit d’une traite), me
l’aura confirmer : oui, Le Pistolero
est indéniablement un bon roman, oui, il y a tout un tas de bonnes idées qui
seront développées par la suite, oui, les protagonistes principaux – Roland de
Gilead et l’Homme en noir – en jettent, coté charisme, et oui, mille fois oui,
ce coté western matinée de Fantasy dans un monde au décors post-apocalyptique
est diablement attirant, cependant, il manque un petit quelque chose pour faire
de ce premier tome de La Tour sombre
un incontournable. Probablement est-il trop court, sans nul doute est-il par
moments un peu décousue et, indéniablement, certains passages nous montrent
bien que King n’était pas encore au sommet de son style narratif – il débuta
son écriture au tout début des années 70. Mais bon, malgré ces quelques griefs
a l’encontre de ce roman, il est évidant que, malgré tout, Le Pistolero est un bon petit bouquin et, surtout, une entrée en
matière pour une œuvre colossale pour bien des lecteurs du maitre, et puis,
comme le dit si bien l’Homme en noir a Roland, notre pistolero : « ce n’est que la fin du commencement »…
Points
Positifs :
- L’ambiance,
indubitablement, du moins, selon moi. Ainsi, ce monde a l’agonie aux faux-airs
de western mais avec un petit coté Fantasy et où il est fait mention d’univers
parallèles m’aura enchanté, le mélange des genres fonctionnant parfaitement.
-
Roland de Gilead, notre pistolero bien sur ! Inspiré par le personnage
taciturne joué par Clint Eastwood dans les westerns de Sergio Leone, cet antihéros
est diablement charismatique et bien loin, pour l’époque, des canons du genre.
-
Cette première aventure de notre pistolero n’est parfois pas simple d’accès –
histoire dans l’histoire dans l’histoire, ouf – alterne les récits développés
et d’autres plus rapidement expédiés mais n’en reste pas moins plutôt captivante.
-
L’Homme en noir bien sur, alias… Randall
Flagg, oui, celui de Le Fléau !
-
La discussion finale entre Roland et l’Homme en noir est un pur moment de
plaisir, surtout sur les révélations sur le Multivers et le rôle de la fameuse
Tour sombre.
Points
Négatifs :
- Malheureusement,
tout cela est beaucoup trop court et je n’aurai pas été contre une bonne
centaine de pages supplémentaires.
-
Le coté un peu décousu, par moments, entre les différentes parties.
-
Ecrit sur des années, Le Pistolero
souffre par moments d’une certaine inexpérience de King lors de certains
passages.
Ma
note : 7,5/10
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