L'ATTAQUE
DES TITANS – TOME 17
Dans
un monde ravagé par des titans mangeurs d’homme depuis plus d’un siècle, les
rares survivants de l’Humanité n’ont d’autre choix pour survivre que de se
barricader dans une cité-forteresse. Le jeune Eren, témoin de la mort de sa
mère dévorée par un titan, n’a qu’un rêve : entrer dans le corps d’élite chargé
de découvrir l’origine des titans, et les annihiler jusqu’au dernier… Le
pouvoir ancestral des Reiss leur permettait de régner sur l’Humanité, jusqu’à
ce que Grisha, le père d’Eren, le leur arrache pour le confier à son fils.
Fermement décidé à récupérer son bien, Rhodes ordonne à Historia de tuer Eren,
mais celle-ci choisit de désobéir, par fidélité envers ses propres convictions.
Fou furieux, Rhodes se métamorphose alors en un gigantesque Titan dévastateur !
L’attaque des Titans – Tome 17
Scénariste
: Hajime
Isayama
Dessinateur : Hajime
Isayama
Genre : Shōnen
Type
d'ouvrage : Action, Dark Fantasy, Dystopie,
Horreur, Tragédie
Titre
en vo : Shingeki no Kyojin
Parution
en vo : 7 août 2015
Parution
en vf : 6 janvier 2016
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Pika
Édition
Nombre
de pages : 192
Mon avis :
Après un dernier
album riche en révélations mais qui péchait peut-être un peu par un certain
manque d’action, 2017 débute fort pour L’attaque
des Titans puisque, en toute franchise, ce dix-septième tome de la saga
est, de mon point de vu, l’un des plus réussis depuis les débuts de celle-ci. D’abord,
pour le tournant que prend l’intrigue dans ce volume : Eren et Historia
sont sauvés, désormais, on connait quasiment tout au sujet du secret de la famille
régnante, les Reiss, et la dernière survivante, Historia donc, est déclarée
reine suite au coup d’état militaire qui a eu lieu dans le quinzième
tome. L’auteur se permet même, vers la fin, de faire un saut dans le temps
histoire de remettre un peu tout le monde de ses blessures mais aussi, mine de
rien, de lancer de nouvelles pistes pour la suite : avec un nouveau
matériel et de nouvelles recrues, le Bataillon d’exploration est désormais prêt
pour reconquérir le Mur Maria. L’intrigue, du début a la fin, est captivante
et, que ce soit par des passages plus calmes où prédominent les dialogues et
des scènes d’actions toujours aussi spectaculaires – l’affrontement contre le
monumental Titan qu’est devenu le père d’Historia – on se délecte a la lecture
de ce dix-septième tome. Petite cerise sur le gâteau : on a enfin droit
aux origines du charismatique Livaï ! Bien évidement, l’effet de surprise
n’est pas total puisque l’on avait compris, en lisant entre les lignes, que ce
dernier était lié à son ancien mentor, Kenny Ackermann – et, accessoirement, a
Mikasa bien sur. Cependant, les révélations n’en sont pas moins passionnantes,
le personnage de Kenny étant développé une dernière fois de façon fort
intéressante, tandis que, bien sur, la scène d’adieux entre ce dernier et Livaï
est plutôt touchante. Bref, vous l’avez compris, avec ce dix-septième tome de L’attaque des Titans, l’intrigue s’apprête
à prendre une nouvelle direction, finit, pour le moment, les enjeux politiques
et préparer vous a en rebouffer du Titan, car bon, comment dire, il ne faudrait
pas les oublier ceux-là…
Points
Positifs :
-
Même si ce n’est pas vraiment une surprise, on a enfin droit aux révélations
que l’on attendait depuis longtemps au sujet de Livaï et de ses liens avec les
Ackermann. Ses origines, sa jeunesse, son lien familial avec Kenny. Accessoirement,
on a droit à une belle scène d’adieux entre les deux hommes, celle-ci rendant
le célèbre Caporal Chef un peu humain.
-
Un tome important puisqu’il marque un tournant scénaristique dans la saga :
désormais, l’humanité est dirigée par les militaires – Historia est reine, mais
bon – de nombreuses découvertes scientifiques cachées sont découvertes et des
plans sont faits pour reconquérir les territoires perdus sur les Titans et, accessoirement,
en finir avec eux.
-
On a put se plaindre, par moments, que l’auteur ne faisait pas de grandes
révélations au sujet de son intrigue mais les choses ont bien changées depuis
quelques temps, même si, de façon fort judicieuse, chaque réponse a une énigme
en apporte de nouvelles.
-
Le personnage d’Historia, bien sur, qui prend de plus en plus d’importance.
-
Coté dessins, cela fait bien longtemps que Hajime Isayama a fait bien des progrès ;
que de différences avec les débuts.
- Une couverture sobre mais plutôt réussie.
Points
Négatifs :
-
La scène d’adieu entre Kenny et Livaï est certes l’un des moments marquants de
ce tome, cependant, quel dommage tout de même que ce personnage n’ait pas eu
une place plus importante dans l’intrigue au vu de son potentiel.
-
Il y a des moments, il m’agace Eren a toujours se lamenter.
Ma
note : 8,5/10
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