ASSASSIN'S
CREED SYNDICATE
L'intrigue
se déroule dans le Londres des années 1870. Jacob et Evie Frye arrivent dans la
capitale de l’Empire britannique dans le but de vaincre le templier Crawford
Starrick et son organisation qui contrôle divers rouages importants de la
société londonienne (usines, transports, médecine, politique, criminalité...)
depuis Haytham Kenway. Ils sont assistés par Henry Green, le Grand Maître
Assassin de la confrérie de Londres. Jacob souhaite libérer la ville et former
son gang. Quant à Evie, elle est à la recherche d'un fragment d'Eden caché dans
la ville. En 2015, le joueur continue toujours d'utiliser Helix afin d'aider
les assassins du présent à retrouver des artefacts de la première civilisation
via les mémoires de Jacob et Evie. Mais Otso Berg et ses acolytes templiers
sont sur leurs traces.
Assassin's Creed Syndicate
Éditeur
: Ubisoft
Développeur
: Ubisoft
Québec
Concepteur
: François
Pelland, Marc-Alexis Côté
Date
de sortie : 23 octobre 2015
Pays
d’origine : France
Genre
: Action-aventure,
Infiltration
Mode
de jeu : 1 joueur
Média : Blu-ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon avis :
En octobre dernier, pour mon anniversaire, j’eu la chance d’avoir, comme
cadeau, une PS4 – on peut dire qu’il
y a pire comme cadeau – et comme les bonnes nouvelles vont souvent par deux, celle-ci
était vendu avec un jeu qui venait tout juste de sortir, un certain Assassin's Creed Syndicate, neuvième volet
d’une saga que j’avais laisser de coté avec l’exceptionnel Assassin’s
Creed II, ce dernier étant sans nul doute le point d’orgue de la série –
ah, le charisme d’Ezio, Florence… Bref, pour un premier jeu sur PS4, j’aurai put tomber plus mal, quoi
que… quoi que, en lisant les multiples avis de la presse spécialisé et de
nombreux gamers, je me suis aperçu que ce soft était plutôt mal vu, fortement
critiquer et, qu’en plus, pas mal de monde affirmait que Ubisoft tournait en rond depuis longtemps avec sa saga phare, et
ce, sans ce renouveler. Quelque part, je pouvais comprendre ses griefs :
après tout, en dehors du changement de console et des graphismes, forcément
plus beaux et dignes d’une console nouvelle génération, dans le fond, il n’y
avait pas véritablement de différences majeures entre Assassin’s Creed II et Syndicate,
et ce, malgré le nombre de volets sortis entre les deux. Un manque d’originalité
pour une série a bout de souffle, qui ne fait, chaque année, lors de la sortie
d’un nouveau volet, que de copier sans cesse les mêmes vieilles ficelles ?
Oui, c’est un peu cela. Sauf que… sauf que, pour ma part, depuis Assassin’s Creed II, je n’avais jamais
remis les pieds dans la série (j’avais commencé le premier volet mais ne l’ai
jamais achevé), ce qui a fait que, du coup, j’ai put avoir un regard plus concilient
a l’égard de ce volet, appréciant a sa juste valeur les graphismes, trouvant
que l’idée de se balader a calèche n’était pas mauvaise, appréciant la guerre
des gangs et les multiples missions secondaires qui parsèment ce jeu de long en
large. Ajoutons a cela un duo de héros qui, ma foi, est plutôt réussi, Jacob et
Evie Frye, deux jumeaux aux caractères diamétralement opposés, un homme et une
femme, presque deux façons de jouer différente (j’ai dit presque) et, surtout,
une époque Victorienne et un lieu, Londres, dont je suis fan et vous
comprendrez aisément pourquoi, au final, Assassin's
Creed Syndicate ne m’a pas déplut, bien au contraire. Alors bien sur, je ne
suis pas dupe et comme je le disais, je souscris parfaitement a bon nombre des critiques
de ceux et celles qui se sont taper tous les volets depuis le premier : c’est
évidant que tout cela n’avance guère, que c’est toujours le même topo, quand
aux nouveautés de ce volet, disons qu’elles l’étaient surtout a mes yeux, pour
d’autres, en dehors des calèches, c’est un peu du vu et du revu. Enfin bon,
tout cela est bien dommage car Assassin's
Creed Syndicate n’est pas un mauvais jeu, loin de là, mais, en quelque
sorte, il est la preuve évidente qu’une franchise n’a pas besoin de proposer un
nouveau soft tous les ans, sinon, assez rapidement, elle tourne en rond –
attendre deux ou trois ans entre chaque volet, cela serait probablement
préférable, histoire de nous pondre une vrai nouveauté. Quoi qu’il en soit, et,
comme je vous l’ai dit, heureusement que cela faisait des années que je ne
jouais pas a un Assassin’s Creed, du
coup, mon avis final est bien différent de celui de la majorité des joueurs, et
puis, dans le cas présent, n’oublions pas non plus que l’effet « premier jeu auquel j’ai joué sur la
PS4 » n’est pas négligeable, loin de là. Mais sans cela, je pense que
deux ou trois points de moins à la note finale n’auraient pas été étonnants…
Points
Positifs :
- Le
plaisir de retrouver une saga dont je n’avais joué, jusqu’ici, qu’a un seul
volet, l’extraordinaire Assassin’s Creed
II. Du coup, même si les nouveautés ne sont pas nombreuses d’un volet à l’autre,
dans le cas présent, elles sont tout de mêmes en nombre conséquent pour me
satisfaire : la conquête de territoires, la guerre de gangs, les calèches,
les nombres missions secondaires, les mini-jeux, le grappin, etc.
-
Je suis un grand amoureux de l’époque victorienne, du coup, forcément, Syndicate ne pouvait que me plaire.
-
Il y a quelques années, j’avais pris grand plaisir à me balader dans les rues
de Florence, Venise… ici, c’est le Londres du XIXème siècle et, sincèrement,
une fois de plus, chapeau bas aux gars de chez Ubisoft pour leur reconstitution historique de l’époque.
-
Nous sommes sur PS4 et, accessoirement,
c’est ma première incursion sur la toute dernière console de Sony, alors, franchement, quelle claque
visuelle !
-
Le duo Jacob et Evie Frye. Sympa d’alterner entre les deux personnages.
-
Crawford Starrick, un méchant charismatique comme je les aime.
-
La petite partie qui se déroule pendant la première guerre mondiale.
-
Histoire de réhabiliter un peu ce jeu, il y a tout de même des passages
mémorables et la trame générale est plutôt bonne.
-
Bien évidement, si vous aimez l’Histoire, comme moi, vous aurez la joie de
rencontrer tout un tas de figures historiques.
Points
Négatifs :
- Il
serait peut-être temps que les gars de chez Ubisoft
en finissent avec leur scènes dans le présent : déjà, a la base, on ne
peut pas vraiment dire que celles-ci étaient d’une grande utilité, mais bon, au
moins, il s’y passait quelque chose, mais dans Syndicate, celles-ci sont d’une nullité affligeante et ne servent a
rien !
-
Soit je n’ai pas eu de chance, soit c’est le jeu qui est bugée, mais d’une façon
ou d’une autre, j’ai rarement eu à affaire à un soft aussi bugée ! Personnages
qui rentraient dans les murs ou qui disparaissaient, d’autres qui tombaient du
ciel (ce n’est pas une blague), disparition de calèches tandis que le cocher,
lui, restait tranquillement assis dans le vide, plus, pour finir, le pire, le
jeu qui se mettait à ramer et qui se bloquait, ce qui m’obligeait à relancer la
console ! Sympa pour une PS4 !
-
La guerre des gangs et la conquête des territoires, c’est sympa au début, et
puis, au bout d’un moment, c’est un peu la même chose et on n’échappe pas a une
certaine lassitude ce qui fait qu’on finit par conquérir Londres sans grande difficulté
(dès que nos persos deviennent un peu plus costauds, c’est un jeu d’enfant)
mais sans grande passion…
-
Pourquoi certains personnages parlent en français et d’autres en anglais ?
-
Pourquoi (encore) quand je suis dans une calèche et que des alliés a moi sont
dans une autre, ils se sentent obligés a chaque fois de me rentrer dedans !?
-
Ce qui m’a toujours fait rire avec cette série, c’est le coté méchants
templiers et gentils assassins ; mais oui, bien sur…
Ma
note : 7,5/10
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