MON
FILS
Iyad
a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux
internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis. Il
est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami,
Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la
famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère Edna. Il
devient vite le deuxième fils de la famille...
Mon fils
Réalisation
: Eran Riklis
Scénario
: Sayed Kashua
Musique : Jonathan
Riklis
Production : United
Channel Movies, MACT Productions
Genre : drame
Titre
en vo : Dancing Arabs
Pays
d’origine : Israël, Allemagne, France
Langue
d'origine : hébreux, arabe
Date
de sortie : 27 novembre 2014
Durée
: 104
minutes
Casting :
Tawfeek
Barhom : Eyad
Michael
Moshonov : Yonatan
Daniel
Kitsis : Naomi
Yaël
Abecassis : Edna, la mère
d’Yonatan
Ali
Suliman : Salah, le père d’Eyad
Marlene
Bajali : Aisha, la grand-mère
d’Eyad
Laëtitia
Eïdo : Fahima, la mère d’Eyad
Razi
Gabareen : Eyad enfant
Norman
Issa : Jamal, l’instituteur
Khalifa
Natour : Bassem, ami de Salah au
café
Kais
Nashef : Wassim, ami de Salah au
café
Loai
Nofi : Wajdi, le présentateur
télé
Rona
Lipaz-Michael : la directrice
d'école à Jérusalem
Shirli
Deshe : le professeur de
littérature
Keren
Tzur : le professeur d'histoire
Shani
Klein : l'infirmière
Tarik
Kopty : l’épicier
Mon
avis : Grand amateur de fictions
israéliennes, que ce soit par le biais du septième art ou des séries télévisées
– comme Hatufim
– ce fut avec une certaine curiosité que je me suis lancé dans le visionnage de
Mon fils, œuvre de Eran Riklis, qui
nous narrait le sort d’un jeune arabe israélien accepter dans une prestigieuse
école de Jérusalem et amoureux d’une jeune fille juive. Un postulat de départ loin
d’être d’une grande originalité, certes, mais suffisamment attirant pour
attirer l’attention de l’amateur de ce genre de films et des problématiques qu’ils
sous-entendent. Car, contexte oblige, la vie du jeune Eyad n’est pas simple et
des territoires occupés à la vie au sein de l’ennemi héréditaire, du début des
années 80 a la suivante, nous suivons, parfois avec plaisir, par moments avec
peine, les péripéties qui bousculent ce jeune homme qui, forcément, n’est pas
comme les autres… D’ailleurs, le parallèle est fait avec son seul et unique
ami, Yonathan, atteint d’une maladie incurable, les deux se plaisant à se dire
qu’ils ne sont pas comme les autres. Pour ce qui est de l’histoire d’amour, je
serais un peu moins enthousiaste a son sujet tant sa conclusion était
prévisible, de même, pour ce qui est de la fin, même si je la comprends, je la
trouve un poil tirée par les cheveux. Mais bon, dans l’ensemble, Mon fils reste un bon film, par moments
touchant et qui nous montre fort bien que, malgré les efforts individuels, l’amitié
entre palestiniens et israéliens n’est décidément pas pour demain, ni même,
hélas, pour après demain…
Points
Positifs :
-
Un drame touchant et par moments poignants qui ravira, sans nul doute, les
amateurs de cinéma israélien et qui connaissent bien le contexte local.
-
Si Yaël Abecassis n’est plus à présenter et si Ali Suliman reste fidèle à lui-même,
petite mention aux jeunes acteurs qui portent a merveille ce film.
-
Une belle œuvre engagée qui ne dissimule en aucune façon le sort peu enviable
des arabes israéliens au sein de société israélienne.
Points
Négatifs :
-
Je comprends parfaitement la fin, cependant, je la trouve un petit peu tirée
par les cheveux, car bon, sans rentrer dans les spoilers, personne ne risque de
se rendre compte de ce qui est arrivé au bout d’un moment !?
-
L’histoire d’amour est sympathique mais son final est prévisible d’entrée de
jeu.
Ma
note : 7/10
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