dimanche 6 août 2017

MON FILS


MON FILS

Iyad a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis. Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère Edna. Il devient vite le deuxième fils de la famille...


Mon fils
Réalisation : Eran Riklis
Scénario : Sayed Kashua
Musique : Jonathan Riklis
Production : United Channel Movies, MACT Productions
Genre : drame
Titre en vo : Dancing Arabs
Pays d’origine : Israël, Allemagne, France
Langue d'origine : hébreux, arabe
Date de sortie : 27 novembre 2014
Durée : 104 minutes

Casting :
Tawfeek Barhom : Eyad
Michael Moshonov : Yonatan
Daniel Kitsis : Naomi
Yaël Abecassis : Edna, la mère d’Yonatan
Ali Suliman : Salah, le père d’Eyad
Marlene Bajali : Aisha, la grand-mère d’Eyad
Laëtitia Eïdo : Fahima, la mère d’Eyad
Razi Gabareen : Eyad enfant
Norman Issa : Jamal, l’instituteur
Khalifa Natour : Bassem, ami de Salah au café
Kais Nashef : Wassim, ami de Salah au café
Loai Nofi : Wajdi, le présentateur télé
Rona Lipaz-Michael : la directrice d'école à Jérusalem
Shirli Deshe : le professeur de littérature
Keren Tzur : le professeur d'histoire
Shani Klein : l'infirmière
Tarik Kopty : l’épicier

Mon avis : Grand amateur de fictions israéliennes, que ce soit par le biais du septième art ou des séries télévisées – comme Hatufim – ce fut avec une certaine curiosité que je me suis lancé dans le visionnage de Mon fils, œuvre de Eran Riklis, qui nous narrait le sort d’un jeune arabe israélien accepter dans une prestigieuse école de Jérusalem et amoureux d’une jeune fille juive. Un postulat de départ loin d’être d’une grande originalité, certes, mais suffisamment attirant pour attirer l’attention de l’amateur de ce genre de films et des problématiques qu’ils sous-entendent. Car, contexte oblige, la vie du jeune Eyad n’est pas simple et des territoires occupés à la vie au sein de l’ennemi héréditaire, du début des années 80 a la suivante, nous suivons, parfois avec plaisir, par moments avec peine, les péripéties qui bousculent ce jeune homme qui, forcément, n’est pas comme les autres… D’ailleurs, le parallèle est fait avec son seul et unique ami, Yonathan, atteint d’une maladie incurable, les deux se plaisant à se dire qu’ils ne sont pas comme les autres. Pour ce qui est de l’histoire d’amour, je serais un peu moins enthousiaste a son sujet tant sa conclusion était prévisible, de même, pour ce qui est de la fin, même si je la comprends, je la trouve un poil tirée par les cheveux. Mais bon, dans l’ensemble, Mon fils reste un bon film, par moments touchant et qui nous montre fort bien que, malgré les efforts individuels, l’amitié entre palestiniens et israéliens n’est décidément pas pour demain, ni même, hélas, pour après demain…


Points Positifs :
- Un drame touchant et par moments poignants qui ravira, sans nul doute, les amateurs de cinéma israélien et qui connaissent bien le contexte local.
- Si Yaël Abecassis n’est plus à présenter et si Ali Suliman reste fidèle à lui-même, petite mention aux jeunes acteurs qui portent a merveille ce film.
- Une belle œuvre engagée qui ne dissimule en aucune façon le sort peu enviable des arabes israéliens au sein de société israélienne.

Points Négatifs :
- Je comprends parfaitement la fin, cependant, je la trouve un petit peu tirée par les cheveux, car bon, sans rentrer dans les spoilers, personne ne risque de se rendre compte de ce qui est arrivé au bout d’un moment !?
- L’histoire d’amour est sympathique mais son final est prévisible d’entrée de jeu.

Ma note : 7/10

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