LES
ANNALES DU DISQUE-MONDE – LE HUITIÈME
SORTILÈGE
Octogénaire,
borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les
temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs
poursuivants ? Question capitale, car le tissu même du temps et de l'espace est
sur le point de passer dans l'essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le
Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux
: dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le... huitième sortilège !
La suite de l'épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds
rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l'In-Octavo, Herrena la
harpie, Kwartz le Troll, Trymon l'enchanteur maléfique et, naturellement, La
Mort...
Les Annales du Disque-Monde – Le Huitième Sortilège
Auteur
: Terry
Pratchett
Type
d'ouvrage : Fantasy Burlesque
Première
Parution : 02 juin 1986
Edition
Française : 28 décembre 2010
Titre en
vo : The
Light Fantastic
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Patrick
Couton
Editeur : Pocket
Nombre
de pages : 256
Mon
avis : Deuxième volume des
cultissime Annales du Disque-Monde, Le Huitième Sortilège est
la suite directe de La
Huitième Couleur et l'on retrouve donc avec plaisir les péripéties
du mage raté Rincevent, de Deuxfleurs le touriste et, bien entendu, du Bagage.
Souvenez vous, a la fin du premier tome, nous avions quittés nos héros alors
qu'ils étaient projetés hors du Disque-Monde et qu'ils tombaient dans les
profondeurs spatiales (bah oui, dans un monde plat, les possibilités de chute
dans le vide ne sont pas a écarter). Bien évidement, ils vont s'en sortir sans
grand dommage même si je vous laisse la primeur de la découverte et c'est
reparti, sur la lignée du volume précédant, dans un parcours abracadabrantesque
à travers divers lieux du Disque. Cependant, la où aucun fil conducteur n’était
réellement apparent dans La Huitième Couleur (On se contentait de
suivre Rincevent et Deuxfleurs a divers étapes de leurs voyage), cette fois ci,
il n'en est plus question et c'est l’In-Octavo, le plus puissant de tous les
livres de magie qui en est la clef, avec, au bout, la menace d'une éventuelle
fin du monde si la Tortue céleste percute une mystérieuse Étoile Rouge... Et a
mes yeux, la qualité de l’histoire ne fait que croître grâce a une histoire
amusante et assez bien construite et, une fois de plus grâce a ses personnages.
Rincevent est définitivement culte, mais peut être pas dans le sens noble du
terme, mais qu’importe au final, ce type est lâche, peureux, pleurnichard mais
c'est ce qui fait tout son charme! Si Deuxfleurs est égal a lui même, un petit
nouveau prénommé Cohen le Barbare (bref, un Conan octogénaire) vient relever et
pimenter de belle manière notre duo habituel (ou trio si l'on compte le Bagage).
Quand aux personnages secondaires, j’ai particulièrement aimé Trymon, le
méchant de service qui fait plus responsable des ressources humaines que mage,
ce qui du coup, le rends encore plus démoniaque ! Voila donc un livre prenant,
amusant de part l’histoire, ses protagonistes et les divers clins d'œil de
Terry Pratchett (et ben oui, les mégalithes de pierre servaient bien d’ordinateur
géants aux anciens druides) qui m’a fait passer un fort agréable moment, mais
qui est indissociable du premier volume, de qui il est la suite indispensable.
A lire bien évidement et je comprends désormais pourquoi Les Annales du
Disque-Monde sont cultes.
Points
Positifs :
- Suite
directe du premier volet des Annales,
Le Huitième Sortilège gagne en qualité
par la cohérence de son intrigue, plus développée que celle de La Huitième Couleur qui tenait par
moments de la compilation de nouvelles.
-
Si l’on retrouve avec plaisir Rincevent et Deuxfleurs – sans oublier le Bagage –
force est de constater que l’apparition d’un petit nouveau, Cohen le Barbare,
marque les esprits !
-
Terry Pratchett était décidément un auteur qui fourmillait d’idées toutes plus
loufoques les unes que les autres : ainsi, entre les mégalithes qui sont
en fait un ordinateur géant, le mage qui tient davantage du responsable de
ressources humaines et des dialogues qui font toujours aussi mouche, on ne s’ennui
pas une seconde.
Points
Négatifs :
- Un
final un poil trop expéditif, malheureusement.
-
A la lecture de La Huitième Couleur
puis du Huitième Sortilège, je me
demande si, finalement, ces deux ouvrages n’auraient pas gagner à en être un
seul !?
-
Il faut tout de même apprécier cet humour typiquement britannique et être fan
de ces situations et ces personnages ubuesques – bah oui, par moments, c’est
tout de même un grand n’importe quoi.
Ma
note : 7,5/10
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