HAUTEVILLE
HOUSE – DESTINATION TULUM
Mai
1864, dans le ciel mexicain. A partir d’un «
bi-zeppelin », les forces spéciales de l’empereur Napoléon III lancent une
offensive au sol. Leur objectif : intercepter l’agent républicain Gavroche
recherché pour conspiration contre l’empereur. Ce dernier, toujours accompagné
de son fidèle majordome Georges, fait route vers un temple maya, pour y faire
déchiffrer un document top secret par un spécialiste. Poursuivis par l’armée
napoléonienne, Gavroche et Georges ne doivent leur salut qu’à l’intervention
musclée de Désiré, l’homme à qui ils allaient rendre visite. Après avoir
provoqué un bain de sang, les trois hommes se réfugient derrière la lourde
porte d’un temple en ruine. Enfin à l’abri, ils entreprennent d’analyser le
mystérieux document qui se trouve être un extrait des mémoires d’un chroniqueur
d’un certain Cortès. Ce dernier les renseigne sur une arme absolue dont tente
de s’emparer l’empire français. Au même moment à Hauteville House, sur l’île de
Guernesey, Eglantine est envoyée en mission par le général Duroc, de la
résistance française. Elle doit infiltrer la famille du Général de la Touque,
proche conseiller de Napoléon en poste au Mexique…
Hauteville House – Destination Tulum
Scénario
: Fred Duval
Dessins
: Thierry
Gioux, Christophe Quet
Couleurs : Carole
Beau
Couverture : Manchu,
Thierry Gioux
Editeur
: Delcourt
Genre : Aventure,
Steampunk
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 25
mai 2005
Nombre
de pages : 48
Mon
avis : Pour ce qui est du second volume de
cette sympathique saga qu’est Hauteville
House, force est de constater que celui-ci est dans la même lignée que
son prédécesseur avec un petit plus : une couverture vraiment sublime !
Certes, je sais pertinemment que ce qui compte, c’est le contenu d’une œuvre,
et non son apparence, mais bon, de temps en temps, cela fait plaisir de pouvoir
avoir les deux : et là, on à tout de même un petit bijou que je ne me lasse pas
d’admirer encore et encore. Mais bon, en dehors de ces considérations
artistiques, où en est l’histoire en elle-même, puisque c’est cela qui nous
intéresse principalement ? Et bien, disons que nos héros, que l’on avait
laissés abandonnés en plein désert mexicain à la fin du premier tome n’ont pas
un instant de répits : poursuites multiples, affrontements contre les troupes
impériales, l’action est une fois de plus au rendez vous. Mais désormais, on
n’en sait bien plus sur les plans de Napoléon III et sur les recherches de ses
hommes au Mexique. Et là, j’ai forcement été conquis puisque des que l’on me
parle de vieilles légendes aztèques, de Dieux qui s’affrontaient sur Terre et
de technologie oubliées, je suis aux anges. Car tout cela, on y a droit dans
ce Destination Tulum toujours aussi endiablé et prenant. Entre
deux scènes d’actions, de nouveaux personnages apparaissent, d’autres sont un
peu plus détaillés, le complot se dévoile ainsi que les diverses alliances, et
le lecteur pourrait être aux anges si ce ne serait des dessins alternant le bon
et le moyen : certaines planches sont parfois limites (trop même, surtout pour
ce qui est des personnages), ce qui est dommage et gâche un peu l’impression
finale. Mais le tout est néanmoins sauvé par un synopsis suffisamment
accrocheur qui permet d’oublier les quelques défauts. Alors, au final, Destination
Tulum est entièrement dans la ligne droite de son prédécesseur, ce qui
ne fait peut être pas de Hauteville House une série géniale
mais tout de même agréable.
Points
Positifs :
-
Si le premier tome était plutôt prometteur, force est de constater que celui-ci
non seulement confirme les bonnes impressions que l’on pouvait avoir vis-à-vis de
cette série mais que, en plus, il va encore plus loin, la qualité franchissant
indéniablement un nouveau palier : coté aventuresque toujours aussi
présent, personnages plus approfondis, quelques révélations sur les plans de l’Empereur,
on ne s’ennui pas une seconde.
-
Entre le fait que l’on n’en apprend un peu plus sur les origines de cet univers
Steampunk mais aussi, le fait que l’on a droit a un soupçon de spiritisme et
aux théories des anciens astronautes, l’intrigue gagne en profondeur et ravira
les amateurs du genre.
-
Pour ce qui est des dessins, je m’en tiendrais a ce que j’avais dit lors de la
critique du premier volume, c’est-à-dire, qu’au vu du style particulier de Thierry
Gioux, soit on aime, soit on déteste.
-
Une couverture exceptionnelle, et je pèse mes mots !
Points
Négatifs :
-
Même si ce second tome est meilleur que son prédécesseur, force est de
constater que Hauteville House est
avant tout un sympathique divertissement sans prise de tête et que l’abus de
situations convenues et de personnages un poil stéréotypés l’empêchent d’atteindre
l’excellence.
-
Les dessins de Thierry Gioux, à la fois un point positif comme négatif, suivant
que l’on apprécie ces derniers ou pas.
Ma
note : 7,5/10
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