mardi 15 août 2017

HAUTEVILLE HOUSE – DESTINATION TULUM


HAUTEVILLE HOUSE – DESTINATION TULUM

Mai 1864, dans le ciel mexicain. A partir d’un « bi-zeppelin », les forces spéciales de l’empereur Napoléon III lancent une offensive au sol. Leur objectif : intercepter l’agent républicain Gavroche recherché pour conspiration contre l’empereur. Ce dernier, toujours accompagné de son fidèle majordome Georges, fait route vers un temple maya, pour y faire déchiffrer un document top secret par un spécialiste. Poursuivis par l’armée napoléonienne, Gavroche et Georges ne doivent leur salut qu’à l’intervention musclée de Désiré, l’homme à qui ils allaient rendre visite. Après avoir provoqué un bain de sang, les trois hommes se réfugient derrière la lourde porte d’un temple en ruine. Enfin à l’abri, ils entreprennent d’analyser le mystérieux document qui se trouve être un extrait des mémoires d’un chroniqueur d’un certain Cortès. Ce dernier les renseigne sur une arme absolue dont tente de s’emparer l’empire français. Au même moment à Hauteville House, sur l’île de Guernesey, Eglantine est envoyée en mission par le général Duroc, de la résistance française. Elle doit infiltrer la famille du Général de la Touque, proche conseiller de Napoléon en poste au Mexique…


Hauteville House – Destination Tulum
Scénario : Fred Duval
Dessins : Thierry Gioux, Christophe Quet
Couleurs : Carole Beau
Couverture : Manchu, Thierry Gioux
Editeur : Delcourt
Genre : Aventure, Steampunk
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 25 mai 2005
Nombre de pages : 48

Mon avis : Pour ce qui est du second volume de cette sympathique saga qu’est Hauteville House, force est de constater que celui-ci est dans la même lignée que son prédécesseur avec un petit plus : une couverture vraiment sublime ! Certes, je sais pertinemment que ce qui compte, c’est le contenu d’une œuvre, et non son apparence, mais bon, de temps en temps, cela fait plaisir de pouvoir avoir les deux : et là, on à tout de même un petit bijou que je ne me lasse pas d’admirer encore et encore. Mais bon, en dehors de ces considérations artistiques, où en est l’histoire en elle-même, puisque c’est cela qui nous intéresse principalement ? Et bien, disons que nos héros, que l’on avait laissés abandonnés en plein désert mexicain à la fin du premier tome n’ont pas un instant de répits : poursuites multiples, affrontements contre les troupes impériales, l’action est une fois de plus au rendez vous. Mais désormais, on n’en sait bien plus sur les plans de Napoléon III et sur les recherches de ses hommes au Mexique. Et là, j’ai forcement été conquis puisque des que l’on me parle de vieilles légendes aztèques, de Dieux qui s’affrontaient sur Terre et de technologie oubliées, je suis aux anges. Car tout cela, on y a droit dans ce Destination Tulum toujours aussi endiablé et prenant. Entre deux scènes d’actions, de nouveaux personnages apparaissent, d’autres sont un peu plus détaillés, le complot se dévoile ainsi que les diverses alliances, et le lecteur pourrait être aux anges si ce ne serait des dessins alternant le bon et le moyen : certaines planches sont parfois limites (trop même, surtout pour ce qui est des personnages), ce qui est dommage et gâche un peu l’impression finale. Mais le tout est néanmoins sauvé par un synopsis suffisamment accrocheur qui permet d’oublier les quelques défauts. Alors, au final, Destination Tulum est entièrement dans la ligne droite de son prédécesseur, ce qui ne fait peut être pas de Hauteville House une série géniale mais tout de même agréable.


Points Positifs :
- Si le premier tome était plutôt prometteur, force est de constater que celui-ci non seulement confirme les bonnes impressions que l’on pouvait avoir vis-à-vis de cette série mais que, en plus, il va encore plus loin, la qualité franchissant indéniablement un nouveau palier : coté aventuresque toujours aussi présent, personnages plus approfondis, quelques révélations sur les plans de l’Empereur, on ne s’ennui pas une seconde.
- Entre le fait que l’on n’en apprend un peu plus sur les origines de cet univers Steampunk mais aussi, le fait que l’on a droit a un soupçon de spiritisme et aux théories des anciens astronautes, l’intrigue gagne en profondeur et ravira les amateurs du genre.
- Pour ce qui est des dessins, je m’en tiendrais a ce que j’avais dit lors de la critique du premier volume, c’est-à-dire, qu’au vu du style particulier de Thierry Gioux, soit on aime, soit on déteste.
- Une couverture exceptionnelle, et je pèse mes mots !

Points Négatifs :
- Même si ce second tome est meilleur que son prédécesseur, force est de constater que Hauteville House est avant tout un sympathique divertissement sans prise de tête et que l’abus de situations convenues et de personnages un poil stéréotypés l’empêchent d’atteindre l’excellence.
- Les dessins de Thierry Gioux, à la fois un point positif comme négatif, suivant que l’on apprécie ces derniers ou pas.

Ma note : 7,5/10

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