ANNIE
HALL
Alvy
Singer est un incurable névrosé, obsédé par la précarité de l'univers, mais
également par Kafka, le sexe, la mort et Le Chagrin et la Pitié. Il tombe
amoureux d'une jeune femme assez délurée, Annie, avec qui il développe une
relation marquée par de nombreux moments de bonheur jusqu'à ce que surgissent
des tensions liées à leurs vies professionnelles respectives.
Annie Hall
Réalisation : Woody
Allen
Scénario : Woody
Allen, Marshall Brickman
Musique : standards
Production : United
Artists
Genre : Comédie
Titre
en vo : Annie Hall
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 20 avril 1977
Durée : 93
mn
Casting :
Woody Allen : Alvy Singer
Diane Keaton : Annie Hall
Tony Roberts : Rob
Carol Kane : Allison
Paul Simon : Tony Lacey
Colleen Dewhurst
: la mère d'Annie
Janet Margolin :
Robin
Shelley Duvall :
Pam
Christopher
Walken : Duane Hall
Donald Symington
: le père d'Annie
Helen Ludlam : la grand-mère d'Annie
Mordecai Lawner :
le père d'Alvy
Joan Newman : la mère d'Alvy
Jonathan Munk : Alvy à 9 ans
Ruth Volner : la tante d'Alvy
Martin Rosenblatt
: l'oncle d'Alvy
Jeff Goldblum : un invité de la fête
Sigourney Weaver
: la compagne d'Alvy devant le théâtre
Marshall McLuhan
: lui-même
Shelley Hack : la fille dans la rue
Mon avis :
Je ne vais pas vous mentir, il fut un temps, et celui-ci dura longtemps, où je
ne pouvais pas encadrer le sieur Woody Allen, bien entendu, la raison,
totalement irrationnelle de ce rejet était du au fait que je m’étais essayer a
ses films alors que j’étais jeune, beaucoup trop jeune et que je n’étais même
pas – c’est pour dire – sorti de l’enfance. Bref, il m’était alors tout
bonnement impossible de comprendre toute la subtilité de ses films, de son
humour tellement spécial et, ne l’oublions pas, de ses obsessions diverses…
oui, surtout ses obsessions… Le problème c’est qu’ensuite, je suis resté sur
mon impression d’enfant et qu’il m’aura fallut des années pour retenter l’expérience,
imbécile que j’étais – et que je suis encore de temps en temps, je vous rassure
– mais bon, malgré cela, depuis environ une décennie (rien a voir, bien
entendu, avec ma rencontre avec ma femme, ou pas), j’ai retenter l’expérience
et, ma foi, je ne l’ai pas regretter le moins du monde, et ce, même s’il faut
reconnaitre que l’occasion de voir un film de Woody Allen est plutôt rare. Fort
heureusement, une fois de plus, ARTE
est venu a mon secours et hier soir, la chaine franco-allemande proposait un
certain Annie Hall, long métrage
plutôt connu de la longue filmographie du sieur Allen et, accessoirement, un
excellent film. Car oui, cet Annie Hall
où notre petit juif newyorkais à lunettes tient le haut de l’affiche avec son
ex-compagne Diane Keaton est non seulement un véritable petit bijou d’humour
mais aussi et surtout, un formidable best-of de tout les styles traditionnels
du réalisateur : l’humour, bien sur, son amour pour New-York et sa haine
de la Californie, son obsession pour la mort, l’antisémitisme, le sexe, sans
oublier, forcément, les relations humaines et plus particulièrement les
nombreux obstacles qui parsèment celles-ci, Annie
Hall, sur ce point, étant un beau petit exemple d’une belle histoire d’amour
qui démarre fort bien avant que, de façon inéluctable, tout n’aille de travers
et ne survienne l’inévitable séparation. Mais malgré un final qui est tout sauf
un happy-end, ce film n’en conserve pas moins un fort coté sympathique, pour
cet humour tellement particulier mais si drôle, lorsque l’on y est réceptif, pour
le fait que Woody Allen, finalement, se moque allègrement de lui-même et nous
le fait bien sentir mais aussi, ne l’oublions pas, que cette histoire d’amour
qui n’aura pas fonctionner est, en quelque sorte, celle de beaucoup de monde…
Points
Positifs :
- Avec Annie Hall, nous avons droit à
un Woody Allen au sommet de son art : se mettant en scène et surtout, en
riant de lui-même, de ses problèmes conjugaux et des ses éternelles obsessions,
le réalisateur livre là une œuvre a la fois touchante et drôle que l’on déguste
avec plaisir.
- Si Woody Allen est égal a lui-même, n’oublions
pas Diane Keaton qui tient le haut de l’affiche avec lui.
- Il faut s’accrocher par moments, je le reconnais,
mais une fois que l’on est entré dans l’histoire, c’est un pur régal.
- On passe de scènes complètement loufoques voir
improbables a d’autres bien plus sérieuses pour ne pas dire touchantes ; l’une
des grandes forces de ce film.
- Sincèrement, certaines situations sont tellement
débiles que j’ai adoré : lorsque Woody Allen prend a parti des gens dans
la rue voir le spectateur pour les prendre a témoins, lorsqu’il se trouve en
plein repas de famille où lorsqu’il est conduit en voiture par le frère de Diane
Keaton alors ce dernier venait de lui avouer qu’il rêvait sans arrêt de
provoquer un accident de voiture – la tête qu’il fait alors, inoubliable !
Points
Négatifs :
- Bien
évidement, certains sont totalement allergiques aux films de Woody Allen, a cet
humour tellement particulier, a ses blablas qui n’en finissent jamais, a ce
coté cérébral qui peut paraitre pompeux sans oublier les éternels obsessions
qui reviennent sans arrêt ; mais bon, les gouts et les couleurs…
-
Je conçois que Annie Hall n’est pas
un film simple d’accès et que par moments, ce n’est pas évidant de savoir à
quel moment à lieu telle scène vu que l’intrigue alterne plusieurs périodes de
la vie du couple.
Ma
note : 7,5/10
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