MULTIMONDES
N°6
Décembre/Janvier
2000
Au
sommaire :
- Articles
-
Aaeron, le refuge des dragons
-
Les vestiges des étoiles
-
Mort d’un tatoué
-
Ceux des ténèbres
-
Planètes lointaines
-
Le festin cru
-
San Francisco, Yearly 1935
- Dossier :
Le Concile des Mages
-
Les gardiens du Multimonde
-
Le laboratoire de l’Archimage
-
L’enchanteur : le mystère de la captivité des Archimages enfin résolu !
-
Une célébration mémorable
- Rubriques
-
Le Concile des Mages
-
Beaux Livres : Brian Froud
-
Encyclopédie des mondes imaginaires : Le futur selon Dick
-
Micro : The Longest Journey
-
BD : L’Auberge de non-retour
-
Previews
-
Courrier et annonce du prochain numéro
Mon avis :
Énième numéro de l’ancienne revue Multimondes
dont je vous parle sur ce blog et second, accessoirement, ce mois ci, puisque
faisant suite a un numéro plutôt
réussi et qui était consacré a la Mort (oui, la mort, ses légendes, ses
cultes, etc.), il est temps, aujourd’hui, de nous attarder sur son successeur,
le sixième d’une revue éphémère et qui remplaça, au tournant des années
90/2000, le cultissime Dragon Magazine.
Bon, je ne vous le cache pas, autant j’avais été assez emballé par le cinquième
numéro de Multimondes, autant celui-ci
me laissa un peu de marbre : il faut dire que dès la couverture, il y a de
quoi s’inquiéter avec une illustration pour le moins pathétique. Il faut dire
que le problème avec cette revue, et c’était déjà le cas avec Dragon Magazine, c’est que suivant les
thématiques abordées et, bien entendu, ses propres gouts personnels, on peut
passer d’un numéro que l’on juge excellent a un autre qui ne l’est pas du tout –
et, mine de rien, c’est un peu le cas d’une bonne partie de la presse magazine,
tous genres confondus. Mais bon, être moins intéresser par les sujets d’une
revue, c’est une chose, que celui, le principal, soit loupé, c’en est une autre
et bien évidement, c’est un peu le problème dans ce sixième numéro de Multimondes où l’on doit se coltiner un
dossier principal sur leur jeu concours de l’année écoulée, Le Concile des
Mages. Du coup, on a droit à une description soporifique de ce lieu où
vivraient tout un tas de magiciens (Merlin, Gandalf, etc.) et qui n’aura emballé,
en son temps, que les plus mordus de la chose. Fort heureusement, le reste du
sommaire, lui, est d’un tout autre niveau et sauve un peu les meubles :
ainsi, de l’article consacré aux œuvres de Philip K. Dick a celui sur Brian
Froud et ses sublimes illustrations de fées en passant par celui sur l’exploration
archéologique des planètes lointaines, il y a de quoi ravir les amateurs de l’imaginaire.
Mais le gros point positif de ce numéro, c’est indéniablement le scénario
destiné aux joueurs de L’Appel de Cthulhu :
mettant en scènes les inquiétantes goules qui vivraient dans l’ombre du San
Francisco des années 20/30, il s’avère plutôt bien écris et franchement réussi…
en tous cas, bien davantage que toutes ces pages de perdues a nous parler de
cet inintéressant Concile des Mages…
Points
Positifs :
- Le
scénario de L’Appel de Cthulhu est
une vraie réussite : des goules vivent depuis des lustres à San Francisco,
certaines d’entre elles ont remplacé des notables locaux et tirent les ficelles
afin de faire prospérer leur communauté. Bien écrit, passionnant, l’exemple parfait
du bon scénario de jeu de rôle.
-
Quelques articles valent le coup comme celui sur les conditions de survie dans
les planètes lointaines, celui sur l’archéologie spatiale et, n’oublions pas,
celui sur Philip K. Dick.
-
La découverte d’un artiste fort talentueux, Brian Froud, et de son univers
féerique.
Points
Négatifs :
- Le
dossier principal consacré au Concile des Mages est inintéressant au possible.
Mais quelle perte de temps, surtout qu’en plus, tout cela semble bâclé et
assemblé un peu a la va-vite : mouais, Merlin, Gandalf et les autres
magiciens qui vivraient ensemble, ça aurait put être une bonne idée mais pas
ici.
-
Pas mal d’articles intéressants, certes, mais malheureusement, ils sont bien
trop courts – il faut dire que vu qu’on perd un temps fou avec le Concile des
Mages, il n’y a pas de place pour des choses intéressantes, elles.
-
Franchement, mais qu’elle couverture nullissime…
Ma
note : 6/10
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