INFINITY
8 – ROMANCE ET MACCHABÉES
Le
gigantesque vaisseau Infinity 8 traverse le cosmos en direction de la galaxie
d'Andromède, emportant en son sein 880000 passagers issus de 257 races
extraterrestres différentes. Dans ce contexte interlope grouillant, l'agent
humaine Yoko Keren cherche le meilleur géniteur possible, n'hésitant pas à
scanner le potentiel génétique de tous les quidams qu'elle croise. Après avoir
utilisé ses talents au close-combat pour rectifier trois molosses malotrus dans
un bar, elle est convoquée en urgence par le capitaine du vaisseau : procédure
8 ! Elle s'exécute et se retrouve sous l'immense verrière de l'aquarium géant
dans lequel nage le capitaine. Le lieutenant humain Reffo lui explique la
situation sensible : l'Infinity 8 vient de faire un arrêt inattendu, bloqué par
un amas d'artefacts hétéroclites dont le volume équivaut à un système solaire
entier ! Ordre leur a été donné de la confédération intergalactique d'enquêter
sur ce phénomène d'autant plus bizarre que tous ces débris sont en rapport avec
la mort : des cimetières, des mausolées, des cercueils... Le capitaine explique
aussi à Yoko le principe de la procédure 8, que seul le capitaine de race Tonn
Shär est capable d'enclencher : cela permet d'explorer une trame temporelle
durant 8 heures, et à cette échéance, de revenir en arrière ou de poursuivre la
trame en cours. Cette procédure peut ainsi être utilisée 8 fois de suite...
Infinity 8 – Romance et Macchabées
Scénario : Lewis Trondheim, Zep
Dessins : Dominique Bertail
Couleurs : Dominique Bertail
Couverture : Dominique Bertail
Editeur
: Rue de Sèvres
Genre : Science-Fiction
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 18
janvier 2017
Nombre
de pages : 96
Mon
avis : Je dois reconnaitre que j’ai très
longtemps hésité avant de me procurer ce Romance
et Macchabées, premier volet d’Infinity
8, une série concept de huit volumes
où l’on retrouvera tout un tas d’auteurs français, scénaristes et dessinateurs,
et ce, tout au long de chacun des tomes. La raison de mes hésitations qui se
sont étalées tout au long de ces derniers mois ? Tout simplement les
critiques, loin d’être élogieuses, pour une bonne partie. Pourtant, d’un autre
coté, le concept m’intriguait pour que j’aie envie d’en savoir davantage au
sujet de cette série, de même, l’hommage évidant aux pulps des années 50/60, le
coté extravaguant de l’ensemble m’attirait, d’où, finalement, ce coup d’essai,
hier, avec le premier tome de la série, ce fameux Romance et Macchabées. Bon, disons le tout de suite, celui-ci aura
été loin, très loin de me convaincre… En effet, si l’ensemble s’avère être plutôt
sympathique, si l’intrigue se laisse lire et est, indéniablement, un bon
divertissement, tout cela reste beaucoup trop léger pour marquer vraiment les
esprits. Oh certes, cela est plutôt normal puisque Infinity 8 est un bel hommage aux pulps d’autrefois, mais bon,
malgré tout, lorsque, en 2017, on a eu l’occasion de lire des centaines et des
centaines d’œuvres diverses et de qualité, comment dire… disons que l’on en
devient plus exigeant, qu’il devient plus difficile d’être concilient avec des œuvres
moyennes et que, si autrefois, on aurait put voir le verre a moitié plein,
désormais, une BD comme ce Romance et
Macchabées, disons qu’on le voit a moitié vide… Suis-je trop dur a l’encontre
du premier tome de ce concept qu’est Infinity
8 ? Probablement, mais bon, d’un autre coté, comment ne pas
reconnaitre que celui-ci ne vole pas bien haut et que, en dehors du coté
divertissant de la chose – ce qui est respectable, j’en conviens – ce Romance et Macchabées sera vite oublié !?
Pour finir, il parait que le second volume de Infinity 8, Retour vers le Führer,
est le meilleur de la série ; hum, je veux bien le croire mais suis-je motiver
pour poursuivre l’expérience ? Sincèrement, je ne le pense pas…
Points
Positifs :
-
Un coté divertissant et rafraichissant indéniable. Romance et Macchabées se lit plutôt bien et plaira indéniablement a
ceux et celles qui apprécient les histoires sans grandes prises de têtes et a l’humour
absurde.
-
Les dessins de Dominique Bertail son plutôt agréables même si tout cela est
loin d’être transcendant – en tous cas, ce n’est pas de coté là qu’on pourra
critiquer cet album.
-
Un bel hommage aux pulps des années 50/60.
-
Une héroïne pas originale pour un sou mais parfaitement représentative de
celles des heures de gloire des pulps ; et, accessoirement, sexy en diable !
-
Une fort belle couverture.
Points
Négatifs :
-
Mouais, bon, en dehors du coté divertissant de ce Romance et Macchabées, force est de constater qu’il n’y a pas grand-chose
d’autre à se mettre sous la dent. Aussi vite lu, aussi vite oublié…
-
Un humour un peu trop excessif par moments… Certains apprécieront, d’autres
beaucoup moins.
-
Certains albums donnent envie de se lancer dans une longue série, d’autres,
beaucoup moins et il est clair que Romance
et Macchabées fait parti de ces derniers.
Ma
note : 6/10
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