LES
CHEVALIERS DU ZODIAQUE – TOME 14
Les
Chevaliers se remettent à peine de leurs blessures qu'une nouvelle bataille se
prépare: Poséidon, l'empereur des mers, s'est réincarné dans le jeune Julian
Solo. Amoureux d'Athéna, il l'enlève, l'emmène dans son royaume sous-marin et
lui révèle ses projets: submerger la surface du globe pour reconstruire un
monde meilleur. Pour empêcher cela, Athéna n'a qu'une solution: se faire
enfermer dans le pilier central et recevoir toute l'eau destinée à la terre.
Seiya et ses compagnons vont devoir affronter sept généraux pour sauver leur
déesse. Le premier d'entre eux est Bian de l'Hippocampe que Seiya affronte.
Les Chevaliers du Zodiaque – Tome 14
Scénariste
: Masami
Kurumada
Dessinateur : Masami
Kurumada
Genre : Shōnen
Type
d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique,
Mythologie
Titre
en vo : Saint Seiya vol 14
Parution
en vo : 10 janvier 1989
Parution
en vf : 13 février 1999
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre
de pages : 169
Mon
avis : La bataille du Sanctuaire ayant
prit fin dans le tome
précédent, force est de constater que si Les
Chevaliers du Zodiaque connaitront encore de bons moments et que tout ne
sera pas a jeter par la suite – principalement pour ce qui est de l’arc Hadès –
jamais l’œuvre de Kurumada n’atteindra une telle intensité, l’affrontement
fratricide face aux Chevaliers d’Or restant, indéniablement, le point d’orgue
de la saga ! Et donc, prenons donc ce nouvel arc narratif, celui consacré
à Poséidon, l’empereur des océans… Bon, dire que celui-ci n’aura pas laissé un
grand souvenir n’est qu’une simple évidence : il faut dire qu’en étant
prit en sandwich entre le Sanctuaire et Hadès, cela n’aide pas vraiment à
sortir du lot. Ensuite, il est trop court et ces fameux Généraux des Mers qui
nous sont présentés comme aussi puissants que les Chevaliers d’Or déçoivent
très rapidement, et ce, même si dans ce quatorzième volume, ils font encore
illusion – il suffit de voir le combat entre Sorrento de la Sirène et Aldébaran
du Taureau pour s’en convaincre. D’ailleurs, un exemple, un seul de ce peut d’attrait
pour cette partie du manga : dans l’adaptation animée, les têtes pensantes
de celle-ci, peu enthousiastes, avaient préféré inventer de toute pièce les
Guerriers Divins d’Asgard, autrement plus flamboyants avant de passer a la case
Poséidon, c’est pour dire… Mais bon, malgré le fait, indéniable, que l’arc
Poséidon n’a pas laisser un grand souvenir parmi les fans, malgré le fait que celui-ci
ne tient pas la comparaison avec le Sanctuaire et Hadès, il serait peut-être
temps d’arrêter de le renier totalement, car bon, comment dire… avec un peu de
recul, et même si tout n’est pas parfait, certains de ces Généraux des Mers
sont plutôt charismatiques et d’ailleurs, dès cet album, Sorrento et le Dragon
des Mers marquent les esprits – bien plus que le pauvre Hippocampe d’ailleurs.
Ensuite, a la lecture de ce volume, même si, indéniablement, tout cela sent copié/collé
de la bataille du Sanctuaire a plein nez, il subsiste quelques bonnes idées et
Poséidon, en tant que personnage, n’est pas inintéressant. Bref, au final, il
apparait que l’arc Poséidon ne sera pas resté dans les annales, c’est un fait,
mais que, et ce premier volume de la saga le montre bien, tout est loin d’être à
jeter, loin de là. Après, il est clair que si l’on s’amuse à le comparer a ce
qui viendra par la suite, c’est un tout autre problème…
Points
Positifs :
-
Le combat entre Sorrento de la Sirène et Aldébaran du Taureau qui, en toute
franchise, est plutôt réussi. Le premier apparait comme possédant des pouvoirs
assez conséquents, au point même de vaincre un Chevalier d’Or, ce qui est
notable tout de même !
-
L’idée même d’un Sanctuaire sous-marin, d’un Poséidon réincarné et de ses
Généraux n’est pas mauvaise, loin de là, et aurait mérité d’être davantage développée.
-
Pour ce qui est des dessins, Kurumada maitrise plutôt bien son sujet et reste
sur la lignée de ses volumes du Sanctuaire. D’ailleurs, ils sont plutôt charismatique,
coté apparence, ces fameux Généraux des Mers.
-
Pour une fois qu’une couverture a quelque chose à voir avec le contenu, il fallait
le souligner.
Points
Négatifs :
-
Une menace plane sur le monde, Athéna décide de se sacrifier et nos Chevaliers
de Bronze disposent d’un temps limité pour affronter et battre des adversaires
puissants afin de la sauver ; hum, cela ne vous rappelle rien ?
Mouais, aucune originalité pour ce qui est de l’intrigue et de ce coté là,
Kurumada ne s’est guère foulé, bien au contraire.
-
Si Sorrento fait illusion dans ce volume, il apparait rapidement que ces fameux
Généraux des Mers ne sont pas aussi puissants qu’ils le prétendent, et cela se
voit dès le premier affrontement, celui qui oppose Seiya a Bian de l’Hippocampe.
-
Malgré les explications qui viendront par la suite – dans l’arc d’Hadès – il n’est
pas très logique que les Chevaliers d’Or n’interviennent pas face aux Marinas
de Poséidon, laissant Seiya et ses compagnons, encore convalescents, régler le
problème. Vu les pouvoirs de Shaka, Aiolia et les autres, il me semble évidant
que l’affaire aurait été réglée plus rapidement…
Ma
note : 7,5/10
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