PROMÉTHÉE
– LE VILLAGE
En
415 avant J-C, à Athènes, Alcibiade déclare à son peuple que malgré les
difficultés, ils doivent continuer d'envahir la Sicile, afin de devenir les
maîtres de la Grèce de demain... 1838, dans le Comté du Devon, l'inspecteur
Dempsey et ses hommes enquêtent sur l'étrange objet venu du ciel qui s'est
écrasé. Parvenant à entrer à l'intérieur, ils vont vite y découvrir
l'horreur... 1959, dans la Zone 51. Denton et les siens attendent toujours au
sein de la base, espérant que leurs hôtes travaillent à les ramener à la bonne
époque... En 2019, dans le nord de l'Océan Atlantique, Kellie et Tim approchent
leur bateau d'un navire militaire, visiblement abandonné. Sur la coque, se
trouve une gigantesque faille. Alors qu'ils l'observent de près, le cube qu'ils
transportent se met à briller fortement et provoque un puissant mal de tête à
Tim. Plus loin, le jeune homme confie à Kellie qu'il a subi plein de flashs,
lui montrant certains passages de son propre passé...
Prométhée – Le Village
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 07
juin 2017
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Il est clair
que Prométhée,
œuvre du fort prolifique Christophe Bec, fut sans nul doute l’une des séries
les plus marquantes de ces dernières années, du moins, pour ce qui est du
public français, attirant un public toujours friand de paranormal et de
rencontres du troisième type. Pourtant, l’album
qui était annoncé comme étant celui de la conclusion avait déjà un peu déçu
une frange des amateurs de la saga, et ce, de par un final qui ressemblait
davantage a un massacre en règle qu’autre chose. Puis, alors que personne ne l’attendait,
vint un tome
dit intermédiaire et qui, de mon point de vu, fut tout simplement mauvais
pour ne pas dire inutile… Un tome intermédiaire, donc, censé faire le lien
entre le premier et, vous l’avez compris, le second cycle, car oui, alors que celui-ci,
a priori, ne s’avérai pas nécessaire, Christophe Bec décida donc de nous concocter
la chose et, bien évidement, malgré mes quelques déceptions, je fus au rendez
vous… Et ma foi, sans atteindre les sommets des débuts de la série, Les
âmes perdues, quatorzième volume de Prométhée,
avait nettement rehaussé le niveau, ce, en nous montrant ce qu’il était advenu
des quelques rares survivants du génocide commis par les aliens, ce qui, ma
foi, s’était avéré être une bonne idée et permettait ainsi de ne pas conclure
la saga sur la fausse note de la fin du premier cycle. Ce fut donc avec un
certain plaisir – mais sans l’enthousiasme de jadis – que je me suis donc plongé
dans la lecture du dernier volume en date de Prométhée, sobrement intitulé Le
Village. Bon, disons le tout de suite, arrivé à ce stade de la série, seuls
subsiste deux types de lecteurs : les critiques BD et les fans hardcores de
l’œuvre de Christophe Bec. Faisant parti des seconds, il est évidant que, si je
suis encore de la partie, c’est que, quelque part, j’y trouve encore mon compte
et que, oui, malgré ses défauts, ses nombreux défauts, ne serais-ce que pour
savoir comment tout cela s’achèvera, je pense ne pas me tromper en affirmant
que je serais là jusqu’au bout. Mais bon, tout cela est bien sympathique mais
quid de ce quinzième tome ? Est-il supérieur ou inférieur a ses prédécesseurs,
Bec a-t-il sut relancer la machine, fut-il toucher par la grâce en retrouvant l’inspiration ?
Eh ben ma foi, reconnaissons que ce n’est pas vraiment le cas et que, si Prométhée ne vous plaisait plus en
raison de sa complexité, ses dialogues interminables a n’en plus finir et ses
personnages tellement nombreux qu’on finit par s’y perdre, tout cela est
toujours au programme, et pas qu’un peu ! Cependant, si malgré ces défauts
– car ce sont des défauts, indéniablement – vous souhaitez toujours en savoir
davantage au sujet des énigmes qui entourent la présence des aliens sur notre
planète depuis la nuit des temps, si vous souhaitez connaitre le fin mot de l’histoire
et si, en plus, vous êtes un vieux passionné de paléocontact, alors, vous
persisterez, encore et encore, sans grand enthousiasme, certes, mais avec un
certain intérêt pour une intrigue complexe mais suffisamment accrocheuse pour
vous empêcher de lâcher la partie !
Points
Positifs :
- Le
tome précédant, qui avait lancé le second cycle était apparu comme étant une
bonne surprise, au final, et relançait plutôt bien une série un poil en pertes
de vitesse sur la fin. Celui-ci, sans atteindre des sommets qualitatif, reste
dans la même veine et satisfera amplement le lecteur, curieux de voir où tout
cela va le mener.
-
Il n’est certes pas évidant de suivre toutes ces intrigues qui se déroulent en
parallèle sur plusieurs périodes temporelles mais le fan de Prométhée sait parfaitement que tout
cela est lié et, comme en plus, certains liens commencent à se faire, on ne
peut s’empêcher de se dire que, malgré les apparences, Christophe Bec sait
parfaitement ce qu’il fait.
-
Les amateurs de paléocontact, bien évidement, seront une fois de plus ravis de
retrouver tout un tas de références qui leur sont familières.
-
Le coté post-apocalypse plutôt plaisant.
Points
Négatifs :
- Les
dialogues, c’est bien, surtout que ceux-ci sont fort instructifs par moments,
cependant, vu la longueur de ceux-ci et que, surtout, les personnages passent
quasiment tout leur temps à bavarder, la lecture n’est pas évidente par moments !
-
Multiples intrigues qui se déroulent en parallèle et sur plusieurs époques,
complexité des dialogues, nombreux protagonistes. Mouais, tout cela n’est pas
simple et on peut comprendre que certains abandonnent la partie en court de
route.
-
Toujours le même problème de Stefano Raffaele pour ce qui est du visage des
protagonistes, quoi que, c’est moins flagrant dans ce volume-ci.
Ma
note : 7/10
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