PROMÉTHÉE
– LES ÂMES PERDUES
Seule
une petite partie de l’Humanité a survécu… Cette Humanité qui n’a pas voulu
tenir compte des avertissements qui survenaient tous les jours à 13 heures 13,
durant 13 jours. Cela aurait-il pu être évité ? Ou plutôt… Cela pourra-t-il
être évité ? En 1959, à Camp Hero, les scientifiques du projet secret Montauk
voient arriver avec stupéfaction Turan, Dimbort, Lacan et Denton du XXIe
siècle. Les « hommes du futur »
vont devoir persuader les scientifiques du passé de la catastrophe à venir ! En
2019, de leur côté, les rares survivants de l’invasion alien tentent de
survivre tant bien que mal… Pour eux, le temps est venu de brûler et d’enterrer
les victimes du génocide planétaire orchestré par les extraterrestres.
Prométhée – Les âmes perdues
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 02
novembre 2016
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : La sortie du treizième tome de Prométhée, en janvier
dernier, n’avait pas vraiment marquer les esprits, ou plutôt si, sauf que pour
de bien mauvaises raisons : ainsi, après un final qui, déjà, avait fortement déçu, ce tome de transition, comme il était
appeler, était apparu comme étant bien trop bancal pour que l’on ne ressorte
pas de sa lecture avec l’impression que l’on s’était franchement moquer de nous.
Pourtant, malgré la tournure prise par la série lors de ses derniers tomes,
j’avais encore espoir – oh, certes, pas un grand espoir non plus – que, qui
sait, celle-ci ne reparte peut-être pas sur de bonnes bases mais, au moins, sur
quelque chose d’un peu plus réussi. Il faut dire que Prométhée m’avait tellement plu tout au long de sa parution que je
conservais encore en mois l’espérance que son auteur, Christophe Bec, pouvait
encore sauver les meubles… Et donc, nous en sommes arrivés là, a ce fameux
début de second cycle et, inutile de tourner plus longtemps autour du pot, si
le tome de transition n’était qu’un attrape pigeons, Les âmes perdues, quatorzième volume de la saga, lui, est d’un tout
autre niveau ! Car mine de rien, Providence
et son massacre en règle de l’humanité avait été tellement frustrant que, du
coup, découvrir le sort des rares survivants – et, surtout, des quelques
protagonistes encore en vie – relance de fort belle manière l’œuvre de
Christophe Bec. Certes, certains y trouveront là matière a redire, en affirmant
que tout cela est artificiel et que ce n’est qu’un moyen de plumer le fan de
base qui souhaitera poursuivre l’expérience Prométhée,
cependant, selon moi, ce second cycle, comme il est nommé, permet justement de
voir d’un nouvel œil la fin du premier : non, les choses ne sont pas tout
a fait finis, certes, l’humanité a été quasiment éradiquée mais au moins, on va
découvrir ce qui est arriver aux héros de l’histoire et, surtout, en connaitre
davantage sur tout ces événements. Bien évidement, ici, je pense qu’il faut
vraiment accrocher au concept de la série : si c’est le cas, comme moi
(qui avait même réussi à trouver du bon dans Contacts), alors, n’hésitez pas une seconde, Christophe Bec est
toujours aussi bon pour nous abreuver (un peu trop par moments) de tout un tas
de références ufologiques qui raviront les amateurs de paléocontact, par
contre, si tout cela vous passe par-dessus la tête, alors, ne perdez pas votre
temps, ce second cycle de Prométhée
étant, selon moi, uniquement destiné aux fans hardcores de l’œuvre du duo Bec
et Raffaele. D’ailleurs, puisque l’on parle du loup, si on retrouve avec
plaisir un album entier où l’italien officie, force est de constater que l’on a
connu ce dernier bien plus inspirer car bon, si certaines planches sont
réussies, le bougre a décidément bien du mal avec certains visages, au point
même que, par moments, on a du mal a savoir qui est qui !? Au final, si Les âmes perdues n’est pas exempt de
défauts (et pas des petits d’ailleurs), il n’en reste pas moins un tome qui, en
quelque sorte, relance plutôt bien une série qui nous avait déçu lors de ses
deux derniers volumes. Espérons désormais que ce second cycle renoue avec les
plus belles heures de la saga, je n’en demande pas plus…
Points
Positifs :
- Loin
d’être un artifice commercial, ce début du second cycle relance plutôt bien une
série un peu en perte de vitesse. Il faut dire que son final avait été
tellement frustrant que découvrir qu’il y eu des survivants et de pouvoir
suivre leur sort dans un monde dévasté par les aliens remet un peu de
baume au cœur chez le fan de base.
-
Les amateurs de paléocontact seront une fois de plus ravis devant toutes ces
nombreuses références qui parsèment cet album. Il faut dire que Christophe Bec
connait son sujet et s’en donne a cœur joie !
-
L’apparence des vaisseaux extraterrestres, celle des aliens, l’idée d’utiliser
Jack Tallons a Ressort, etc.
Points
Négatifs :
- Une
lecture beaucoup trop lourde par moments. Certes, c’est sympa les références de
Bec mais a un moment donné, trop c’est trop, surtout lorsque ses personnages
discutent pendant des plombes sur plusieurs planches d’affilées…
-
Stefano Raffaele a vraiment du mal avec les visages de certains
protagonistes, au point même que, par moments, on ne sait pas qui est qui. Le
problème c’est que cela finit même par gêner la compréhension de certains
dialogues – déjà pénibles car trop lourds…
Ma note : 7/10
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