SORCELEUR
– L'ÉPÉE DE LA PROVIDENCE
Geralt
de Riv, le mutant aux cheveux d'albâtre, n'en a pas fini avec sa vie errante de
tueur de monstres légendaires. Fidèle aux règles de la corporation maudite des
Sorceleurs et à l'enseignement qui lui a été prodigué, Geralt assume sa mission
sans faillir dans un monde hostile et corrompu qui ne laisse aucune place à
l'espoir. Mais la rencontre avec la petite Ciri, l'Enfant élue, va donner un
sens nouveau à l'existence de ce héros solitaire. Geralt cessera-t-il enfin de
fuir devant la mort pour affronter la providence et percer à jour son véritable
destin ?
Sorceleur – L'Épée de la providence
Auteur
: Andrzej
Sapkowski
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Première
Parution : 12 juin 1992
Edition
Française : 19 mai 2011
Titre en
vo : Miecz
Przezaczenia
Pays
d’origine : Pologne
Langue
d’origine : Polonais
Traduction : Alexandre
Dayet
Editeur : Milady
Nombre
de pages : 464
Mon
avis : Si j’avais longtemps hésité à me
plonger dans la lecture de l’œuvre du sieur Andrzej Sapkowski, je veux bien
évidement parlé du Cycle du Sorceleur,
série de romans qui auront inspiré les petits gars forts talentueux de CD Red Project, concepteurs du somptueux
The
Witcher 3, force est de constater que, depuis que j’ai lu le premier
tome de la saga – en fait, un recueil de nouvelles, comme celui-ci d’ailleurs,
le cycle ne débutant véritablement qu’avec Le
Sang des Elfes – je dévore littéralement celle-ci ! Ainsi, moins d’une
semaine après Le
dernier vœu qui m’avait plutôt emballer de par ses nouvelles assez
bonnes et le fait, indéniable, de pouvoir ainsi prolonger l’expérience débutée
avec le jeu vidéo, voilà que L'Épée de la
providence a droit a sa critique sur ce blog… Une critique qui est la conséquence
d’une lecture rapide et dans la lignée de celle du précédant volume de la saga
du Sorceleur, c’est-à-dire, que, une
fois de plus, c’est un véritable régal pour les fans des jeux vidéos d’en
découvrir davantage au sujet du passé de notre bon vieux Geralt, de connaitre
de nouvelles aventures de celui-ci et de Jaskier, compagnon fidèle et dont les
dialogues avec notre héros sont souvent croustillants, d’en apprendre un peu
plus sur la relation oh combien problématique entre le Sorceleur et la belle et
terrible Yennefer, mais aussi et surtout… de découvrir comment Geralt et Ciri se
sont rencontrés pour la toute première fois. Bref, le fan des jeux qui ne
connaissait pas tous les détails sur le passé des protagonistes sera aux anges,
cependant, je serais dubitatif quand au lecteur lambda qui n’aurait jamais joué
a un seul volet de The Witcher :
en effet, si tout cela reste de la Fantasy plutôt sympathique, force est de
constater que ce n’est pas non plus le truc le plus original qui soit. De plus,
il faut le rappeler, L'Épée de la
providence est un recueil de nouvelles, certes, avec un lien entre elles
mais qui sont de qualités inégales, surtout pour les néophytes. Du coup, et
comme ce fut le cas pour le premier tome, je pense que nous avons là un bouquin
qui ravira davantage les amateurs du jeu vidéo que le fan traditionnel de
Fantasy, mais bon, vu que le cycle en tant que tel débute véritablement dans le
prochain tome, il se pourrait que la qualité franchise un palier notable dans
le prochain livre ; affaire à suivre…
Points
Positifs :
- Ce
second volet des aventures de notre Sorceleur préféré est toujours aussi plaisant,
surtout pour ceux qui auraient découvert Geralt par le biais des jeux vidéo qui
lui sont consacrés. Ainsi, une fois de plus, on en apprend davantage au sujet
de son passé et, particulièrement, sur sa rencontre avec Ciri, ainsi que le
lien qui les unis tous les deux.
-
Geralt de Riv est un personnage qui doute énormément malgré ses pouvoirs et
qui, mine de rien, possède bien des faiblesses – qui a dit Yennefer ? Mais
le plus intéressant dans ce tome, c’est de voir comment il se lie petit à petit
avec une toute jeune Ciri.
-
Les Limites du possible et L'Epée de la providence (la nouvelle)
sont les deux meilleures nouvelles de ce volume, mais n’oublions pas Le Feu éternel au ton plus léger et qui
voit l’apparition du personnage de Doudou.
-
Le monde dépeint par l’auteur est une Fantasy bien plus sombre que celle auquel
on est habitués en temps normal, du coup, cet univers où Elfes, Dryades et
autres non-humains sont en déclins voir massacrés par ces derniers est plutôt attractif.
Points
Négatifs :
-
Pour quelqu’un qui n’aurait jamais joué a l’un des volets du jeu vidéo, je ne
pense pas que ce soit ce second tome qui le rende fan de l’univers de Andrzej
Sapkowski. Je ne dis pas que c’est impossible, mais bon, cela reste un recueil
de nouvelles, parfois inégales d’ailleurs.
-
Dommage que l’auteur ne s’inspire plus des vieux contes de fées comme dans le
premier tome.
-
Mais que vient faire Triss Merigold sur la couverture vu qu’elle n’apparait pas
dans ce bouquin ?!
Ma
note : 7,5/10
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