dimanche 1 janvier 2017

SORCELEUR – LE DERNIER VŒU


SORCELEUR – LE DERNIER VŒU

Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique. Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit. Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue...


Sorceleur – Le Dernier Vœu
Auteur : Andrzej Sapkowski
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Première Parution : 10 avril 1993
Edition Française : 21 avril 2011
Titre en vo : Ostatnie życzenie
Pays d’origine : Pologne
Langue d’origine : Polonais
Traduction : Laurence Dyèvre
Editeur : Milady
Nombre de pages : 432

Mon avis : Indéniablement, si je ne devais retenir qu’un seul jeu l’année passée, c’était bien évidement The Witcher 3, œuvre monumentale qui m’aura marqué comme rarement un jeu vidéo l’aura fait au cours de ma vie – ou alors, il faut remonter aux années 90. Bien évidement, depuis sa sortie, en 2015, je ne fut pas le seul a avoir été emballer par ce soft qui, indéniablement, aura marquer bien des joueurs et restera comme l’un des meilleurs de ces dernières années, si ce n’est, le meilleur. Mais bon, les meilleurs choses ont toute une fin et malgré sa durée de vie exceptionnelle (entre le jeu principal et ses DLC, The Witcher m’aura occupé quasiment toute l’année passée), il m’aura fallut dire adieu a l’univers de Geralt de Riv et passer a autre chose… Enfin, passer a autre chose du coté des jeux vidéos car, emballer que j’étais par les aventures de notre Sorceleur préféré, je ne pouvais pas tout a fait lui faire mes adieux, du moins, pas tout de suite… et c’est ainsi que, finalement, je me suis lancer dans la lecture des romans originaux qui ont inspiré les jeux vidéos de CD Red Project. Car oui, et certains ne le savent peut-être pas, mais The Witcher, a la base, ce n’est pas un jeu vidéo mais un cycle de roman de Fantasy polonais, totalement inconnu sous nos latitudes pendant presque vingt ans et qui ne connu le succès chez nous qu’avec l’adaptation vidéoludique des aventures de Geralt. Œuvre du sieur Andrzej Sapkowski, le « Tolkien » polonais, comme certains l’ont surnommé, le Cycle du Sorceleur est l’œuvre de Fantasy polonaise la plus importante et la plus connue en dehors des frontières du pays : bien évidement, ce succès ne fut acquis ailleurs que par le biais des jeux vidéos, mais bon, peut-on vraiment s’en plaindre ? Après tout, sans ces derniers, qui aurait connu le Cycle du Sorceleur de par chez nous ? Pas grand monde, c’est une évidence. Et justement, cela aurait été fort dommage car même si pendant longtemps, j’étais plutôt méfiant a l’encontre de ce cycle, force est de constater que Le Sorceleur, ce n’est pas un roman tiré d’un jeu vidéo et cela se voit tout de suite : ainsi, même si dans Le dernier vœu, on ne peut pas vraiment dire que nous avons a faire a un grand roman de Fantasy – après tout, ce n’est qu’un assemblage de nouvelles avec un artifice qui permet de lié celles-ci entre elles – il apparait, après lecture de la chose, que tout cela est plutôt pas mal ! Bien évidement, être fan des jeux vidéos aide énormément a apprécier ce premier volume du cycle, d’ailleurs, sur ce point, c’est un vrai régal que de découvrir les premières rencontres de Geralt avec Jaskier et Yennefer, mais aussi, d’en savoir un peu plus sur l’univers de Sapkowski ainsi que de découvrir quelques révélations sur le passé de notre héros ainsi que sur les origines de Ciri. Bref, le fan de The Witcher sera aux anges et ne voudra qu’une seule chose, découvrir la suite, bien entendu ! Les autres, eux, je serais un poil plus dubitatif quand a l’intérêt de la chose, surtout que les deux premiers tomes sont constitués de nouvelles, mais bon, selon les gouts de chacun, pourquoi pas !?


Points Positifs :
- Le plaisir pour les fans des jeux vidéo d’en savoir davantage au sujet de l’univers de ces derniers. On en apprend pas mal sur Geralt, on découvre avec plaisir comment il a rencontré Jaskier et, surtout, la belle et terrible Yennefer, mais aussi, un pan des origines de Ciri est dévoilé – et c’est probablement le sommet de ce premier tome !
- Si certaines nouvelles sont supérieures aux autres – je pense principalement à Un grain de vérité, Le moindre mal, Une question de prix et Le dernier vœu – dans l’ensemble, même les moins intéressantes restent plutôt bonnes.
- Andrzej Sapkowski aime user des vieux contes de fées et les détourne de fort belle manière dans ses textes. L’exemple le plus criant étant la nouvelle Un grain de vérité qui nous renvoi a La Belle et la Bête.
- Le plaisir de retrouver Geralt et ses compagnons après avoir retourner dans tous les sens les jeux vidéo.

Points Négatifs :
- Je ne pense pas que quelqu’un qui n’ai jamais joué à un jeu de The Witcher soit véritablement attiré par ce premier tome. Ce n’est pas impossible, certes, mais difficile vu que, dans Le dernier vœu, nous avons à faire a un assemblage de nouvelles sans grands liens entre elles.
- Des nouvelles sympathiques voir réussies pour certaines, certes, mais cela reste des nouvelles.
- Une traduction un peu approximative pour ne pas dire étonnante par moments : des leggins plutôt que des braies ?!

Ma note : 7,5/10

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