SORCELEUR
– LE DERNIER VŒU
Geralt
de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui,
grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux
élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux
nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées
pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps
obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des
manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur.
Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est
unique. Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais
généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne
capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit. Mais au
bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver
son humanité perdue...
Sorceleur – Le Dernier Vœu
Auteur
: Andrzej
Sapkowski
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Première
Parution : 10 avril 1993
Edition
Française : 21 avril 2011
Titre en
vo : Ostatnie
życzenie
Pays
d’origine : Pologne
Langue
d’origine : Polonais
Traduction : Laurence
Dyèvre
Editeur : Milady
Nombre
de pages : 432
Mon
avis : Indéniablement, si je ne devais
retenir qu’un seul jeu l’année passée, c’était bien évidement The
Witcher 3, œuvre monumentale qui m’aura marqué comme rarement un jeu
vidéo l’aura fait au cours de ma vie – ou alors, il faut remonter aux années
90. Bien évidement, depuis sa sortie, en 2015, je ne fut pas le seul a avoir
été emballer par ce soft qui, indéniablement, aura marquer bien des joueurs et
restera comme l’un des meilleurs de ces dernières années, si ce n’est, le
meilleur. Mais bon, les meilleurs choses ont toute une fin et malgré sa durée
de vie exceptionnelle (entre le jeu principal et ses DLC, The Witcher m’aura occupé quasiment toute l’année passée), il m’aura
fallut dire adieu a l’univers de Geralt de Riv et passer a autre chose… Enfin,
passer a autre chose du coté des jeux vidéos car, emballer que j’étais par les
aventures de notre Sorceleur préféré, je ne pouvais pas tout a fait lui faire
mes adieux, du moins, pas tout de suite… et c’est ainsi que, finalement, je me
suis lancer dans la lecture des romans originaux qui ont inspiré les jeux
vidéos de CD Red Project. Car oui, et
certains ne le savent peut-être pas, mais The
Witcher, a la base, ce n’est pas un jeu vidéo mais un cycle de roman de
Fantasy polonais, totalement inconnu sous nos latitudes pendant presque vingt
ans et qui ne connu le succès chez nous qu’avec l’adaptation vidéoludique des
aventures de Geralt. Œuvre du sieur Andrzej Sapkowski, le « Tolkien » polonais, comme certains l’ont surnommé, le Cycle du Sorceleur est l’œuvre de
Fantasy polonaise la plus importante et la plus connue en dehors des frontières
du pays : bien évidement, ce succès ne fut acquis ailleurs que par le
biais des jeux vidéos, mais bon, peut-on vraiment s’en plaindre ? Après
tout, sans ces derniers, qui aurait connu le Cycle du Sorceleur de par chez nous ? Pas grand monde, c’est
une évidence. Et justement, cela aurait été fort dommage car même si pendant
longtemps, j’étais plutôt méfiant a l’encontre de ce cycle, force est de
constater que Le Sorceleur, ce n’est
pas un roman tiré d’un jeu vidéo et cela se voit tout de suite : ainsi,
même si dans Le dernier vœu, on ne
peut pas vraiment dire que nous avons a faire a un grand roman de Fantasy –
après tout, ce n’est qu’un assemblage de nouvelles avec un artifice qui permet
de lié celles-ci entre elles – il apparait, après lecture de la chose, que tout
cela est plutôt pas mal ! Bien évidement, être fan des jeux vidéos aide énormément
a apprécier ce premier volume du cycle, d’ailleurs, sur ce point, c’est un vrai
régal que de découvrir les premières rencontres de Geralt avec Jaskier et
Yennefer, mais aussi, d’en savoir un peu plus sur l’univers de Sapkowski ainsi
que de découvrir quelques révélations sur le passé de notre héros ainsi que sur
les origines de Ciri. Bref, le fan de The
Witcher sera aux anges et ne voudra qu’une seule chose, découvrir la suite,
bien entendu ! Les autres, eux, je serais un poil plus dubitatif quand a l’intérêt
de la chose, surtout que les deux premiers tomes sont constitués de nouvelles,
mais bon, selon les gouts de chacun, pourquoi pas !?
Points
Positifs :
- Le
plaisir pour les fans des jeux vidéo d’en savoir davantage au sujet de l’univers
de ces derniers. On en apprend pas mal sur Geralt, on découvre avec plaisir
comment il a rencontré Jaskier et, surtout, la belle et terrible Yennefer, mais
aussi, un pan des origines de Ciri est dévoilé – et c’est probablement le
sommet de ce premier tome !
-
Si certaines nouvelles sont supérieures aux autres – je pense principalement à Un grain de vérité, Le moindre mal, Une question
de prix et Le dernier vœu – dans l’ensemble,
même les moins intéressantes restent plutôt bonnes.
-
Andrzej Sapkowski aime user des vieux contes de fées et les détourne de fort
belle manière dans ses textes. L’exemple le plus criant étant la nouvelle Un grain de vérité qui nous renvoi a La Belle et la Bête.
-
Le plaisir de retrouver Geralt et ses compagnons après avoir retourner dans
tous les sens les jeux vidéo.
Points
Négatifs :
-
Je ne pense pas que quelqu’un qui n’ai jamais joué à un jeu de The Witcher soit véritablement attiré
par ce premier tome. Ce n’est pas impossible, certes, mais difficile vu que,
dans Le dernier vœu, nous avons à
faire a un assemblage de nouvelles sans grands liens entre elles.
-
Des nouvelles sympathiques voir réussies pour certaines, certes, mais cela
reste des nouvelles.
-
Une traduction un peu approximative pour ne pas dire étonnante par moments :
des leggins plutôt que des braies ?!
Ma
note : 7,5/10
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