DEADLY
CLASS – KIDS OF THE BLACK HOLE
Depuis
qu'ils sont revenus de Las Vegas, Marcus a bien remarqué que Maria n'allait pas
bien et faisait une dépression. Pour autant, les nombreuses sautes d'humeur de
la belle n'entament en rien l'amour qu'il éprouve pour elle. Pour Marcus, la
situation est différente puisqu'il sort avec une fille superbe, travaille à
côté de l'école dans une boutique de comics et ses notes sont correctes. De son
côté, Saya essaie de trouver la trace de Chester Wilson, l'homme défiguré qui a
embarqué le corps de Chico. À force, elle parvient à remonter la piste mais ne
peut confier ses informations à Marcus sans éveiller la jalousie de Maria.
Cette dernière en voyant que les deux amis se parlent, décoche une flèche en direction
de Saya qui la saisit au vol. Marcus fonce en direction du tireur et en
constatant qu'il s'agit de Maria, la prend dans ses bras, la rassure et lui
fait l'amour dans la pénombre de la nuit. Malgré certaines tensions, Marcus
s'est fait à sa nouvelle vie mais dans l'ombre, Maître Lin semble tirer
certaines ficelles et s'intéresser de très près à cet élève...
Deadly Class – Kids
of the Black Hole
Scénario : Rick Remender
Dessins
: Wes Craig
Encrage : Wes
Craig
Couleurs : Matthew
Hollingsworth
Couverture : Wes
Craig
Genre : Action
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Deadly Class – Kids of the Black Hole
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 31
mars 2015
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 06 novembre 2015
Nombre
de pages : 160
Liste des
épisodes
Deadly
Class 7-11
Mon
avis : Auteur des très bons Black
Science et Low,
Rick Remender est sans nul doute l’un des auteurs de comics les plus talentueux
du marché, et, avec Deadly
Class, non seulement cette œuvre confirme largement tout son immense
talent mais, qui plus est, a la lecture de celle-ci, c’est un peu comme si
cette histoire d’écoles d’apprentis assassins était le chef d’œuvre du
scénariste tellement tout est parfait ou presque depuis les débuts de celle-ci.
Car bon, comment dire, si j’avais été franchement emballé par le premier tome
de Deadly Class, si j’avais apprécié
son originalité, ses nombreuses références a une période que j’avais connue –
les années 80 – si j’avais adhéré au concept et accrocher aux protagonistes, la
première chose qui ressort de la lecture de Kids
of the Black Hole, second tome de la saga, est que… eh bien, c’est toujours
aussi bon, tout simplement ! Oh certes, on pourra regretter un certain
manque d’action en comparaison du premier volume, celle-ci étant tellement
plaisante que l’on en demande toujours plus, mais bon, si celle-ci est moindre,
si ces cinq nouveaux épisodes sont davantage axés sur le passé de certains protagonistes
et leurs amourettes – le fameux trio infernal Saya, Maria et Marcus – tout cela
reste tout de même toujours autant captivant. Les personnages, principalement
Marcus, antihéros total, souffrent pas mal, il y a quelques trahisons, les
événements se bousculent et si certaines scènes sont d’une violence inouïe, d’autres
sont tellement drôles que vous risquez de ne pas vous en remettre – je pense
bien entendu a celle où Marcus connait quelques petits ennuis gastriques. Bref,
Deadly Class est toujours aussi bon
et additif, chaque lecture d’un tome me donne envie de me plonger immédiatement
dans la suite… la marque des grandes séries ? Indéniablement !
Points
Positifs :
- La
confirmation de tout le bien que l’on pensait de cette œuvre dans le premier
tome. C’est toujours aussi original, captivant, plaisant, drôle voir très drôle
par moments, et bourré de références. Décidément, pour cette série très
personnelle, Rick Remender a placé la barre très haut, et ce, pour notre plus
grand plaisir !
-
Un tome plus calme mais qui nous permet d’en connaitre davantage sur le passé
de certains protagonistes, Maria et surtout Marcus – sa vie a l’orphelinat.
-
On avait deviné le triangle amoureux entre Marcus et les belles et dangereuses
Saya et Maria dans le premier tome, et, ici, cela se confirme avec les
trahisons attendues et les règlements de comptes qui vont avec.
-
Le terme antihéros est tout de même trop utilisé depuis une bonne vingtaine d’années,
un peu a toutes les sauces, cependant, quel beau looser magnifique que ce
Marcus !
-
La scène où Marcus se chie littéralement dessus est l’une des plus drôles qu’il
m’a été donné de lire dans les comics depuis une éternité. J’en ai eu un fou
rire, tout simplement !
-
Wes Craig possède indéniablement un style très particulier mais celui-ci colle
tellement bien a l’ambiance de ce comics qu’il en devient indissociable, quand
aux couleurs de Matt Hollingsworth, c’est toujours un régal !
-
Encore une superbe couverture ! Décidément, cette série les collectionne !
Points
Négatifs :
-
Un second tome un poil plus calme que le premier. Cela n’enlève rien a l’intérêt
de cette série, il faut en convenir, cependant, il manque un peu le coté
spectaculaire de cette série que l’on ne retrouve que vers la fin.
-
Wes Craig est un dessinateur qui divise, forcément, on adore ou on déteste, et
je conçois parfaitement que certains n’accrochent pas à son style. C’est
dommage mais bon…
Ma
note : 8,5/10
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