LES
CHANTS MAGNÉTIQUES
Jean
Michel Jarre
1
- Les Chants magnétiques Part 1 (Jean Michel
Jarre) 17:49
2
- Les Chants magnétiques Part 2 (Jean Michel
Jarre) 3:59
3
- Les Chants magnétiques Part 3 (Jean Michel Jarre)
4:15
4
- Les Chants magnétiques Part 4 (Jean Michel
Jarre) 6:18
5
- Les Chants magnétiques Part 5 (Jean Michel
Jarre) 3:30
Les Chants magnétiques
Musicien
: Jean
Michel Jarre
Parution
: 17 mai 1981
Enregistré : janvier
1981 – avril 1981
Durée : 35:51
Genre
: Musique
électronique, Ambient
Producteur : Jean
Michel Jarre
Label
: Disques
Dreyfus
Musiciens :
Jean Michel Jarre : Electro-Harmonix Echoflanger, Korg KR 55, Elka 707, Eminent
310 U, Fairlight CMI, MDB polysequencer, ARP 2600, EMS Synthi AKS, EMS Synthi
VCS3, Moog Taurus Pedal Synthesizer, Oberheim OB-X, EMS Vocoder 1000, Korg
VC-10
Mon
avis : Si Oxygène
et Équinoxe
avaient été deux énormes réussites pour Jean Michel Jarre, permettant a celui-ci
de connaitre la célébrité et la reconnaissance de ses pairs, force est de
constater qu’avec Les Chants magnétiques,
nous atteignons un peu la limite de la production musicale du sieur Jarre
première époque. Il faut dire que, encore aujourd’hui, cet album est pour le
moins particulier et que, pire que tout, il apparait presque par moments bancal
– la Partie 5, non mais quelle blague
– pourtant, a y regarder de plus prêt, tout n’est pas a jeter dans cet opus,
loin de là, et, d’ailleurs, nombreux sont ceux qui défendent ces Chants magnétiques depuis sa sortie,
mettant en avant son coté novateur indéniable, les expériences sonores de Jarre,
etc. Cependant, le souci, selon moi, c’est que des expériences, il y en a
peut-être un peu trop par moments et que, a force de s’amuser avec son tout
nouveau jouet, le Fairlight (instrument qui coutait la peau des fesses a l’époque
et que seul Jarre et Peter Gabriel possédaient), le maitre de la musique
électronique en oubliait, par moments, le principe même de ce qui avait été sa force
jusqu’à alors, c’est-à-dire, la mélodie, le coté planant, lui, étant de toute façon
jeté aux oubliettes… Du coup, tout au long de l’album, on alterne entre le plutôt
bon, la très longue Partie 1 qui s’écoute
avec plaisir et dont on apprécie les changements de rythmes subits, la Partie 4 et ses collages musicaux étonnants,
ainsi que, bien entendu, la Partie 2,
la plus connue, et qui permettra a Jean Michel Jarre de flamber en concert par
la suite… Mais bon, malgré quelques réussites indéniables, l’ensemble manque
franchement de cohérence et donne plus l’impression, après coup, de n’être qu’un
galop d’essai pour l’album suivant, qui, accessoirement, sera une pure
merveille lui, je veux bien évidement parler de Zoolook,
mais ceci est, bien entendu, une autre histoire…
Points
Positifs :
- Fort
de nouveaux jouets comme le Fairlight, instrument qui permettait de sampler des
sons naturels et de les restituer sur un clavier, Jean Michel Jarre expérimente
de nouvelles sonorités et si malheureusement, tout n’est pas parfait, force est
de constater que ces samples apportent un plus indéniable a son univers
musical, parfois de fort belle manière – qui a parler d’un certain train ?
-
Les Chants magnétiques Partie 1 est
bien entendu le sommet de l’album : pour sa longueur, pour ses changements
de rythmes subits et pour la qualité du tout.
-
La Partie 2 fut bien entendu un hit
en son temps et, accessoirement, sera l’un des morceaux les plus appréciés en
concert par la suite.
-
Les collages musicaux sur Les Chants
magnétiques Partie 4.
Points
Négatifs :
-
Les Chants magnétiques Partie 5 est l’énorme
point faible de cet album ! Mais qu’est ce que c’est que ce morceau qui
tient davantage de la rumba qu’autre chose ?
-
La Partie 3 aurait franchement gagné à
être plus longue au vu de son potentiel. Dommage…
-
L’expérimentation prend par moments un peu trop le pas sur la musique.
-
L’impression par moments que cet opus n’est que le brouillon (bon mais pas
génial) de Zoolook.
Ma
note : 7/10
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