Bilan
de l’année 2018
Bon
bah voilà, comme chacun sait, nous sommes le 31 décembre 2018, à quelques
heures à peine des douze coups de minuits qui annonceront la toute nouvelle
année, 2019 ! Bien évidemment, et comme il est de coutume sur ce blog depuis
sept ans désormais, je tenais à revenir sur les œuvres qui m’ont le plus
marqués au cours de ces douze derniers mois. Bien sûr, je dois reconnaitre que
cela n’a rien de bien original ; après tout, il est de coutume, dans les
derniers jours d’une année, de rappeler les événements qui l’ont marqué (il
suffit de regarder la télévision ou de lire la presse pour le constater),
cependant, plutôt que de tourner autour du pot, il est temps de revenir sur
cette année 2018 qui n’en a plus, désormais, pour très longtemps :
Livre
de l’année : Perdido Street Station
Encore
une fois, j’ai eu l’occasion et, je ne m’en cache pas, le plaisir de lire tout
un tas de bons voir de très bons ouvrages au cours de ces douze derniers mois.
Cependant, parmi les nombreux prétendants au titre de Livre de l’année 2018, il
m’est apparu clairement qu’un de ceux-ci se démarquait nettement de la
concurrence, celui-ci étant l’exceptionnel Perdido Street Station,
premier volet du Cycle du Bas-Lag
(celui-ci méritant le détour dans son intégralité) et œuvre d’un jeune écrivain
britannique, China Miéville, qui est sans nul doute un des auteurs actuels les
plus intéressants. Il faut dire que dans ce roman de Science-Fantasy pour le
moins original, l’auteur a sut faire montre d’un talent indéniable pour nous
offrir une œuvre inoubliable, totalement inclassable et qui nous montre que,
encore de nos jours, certains sont capables de sortir de la tristounette
production de masse.
BD
de l’année : Hellboy
Comme
chaque année, les bande dessinées, quelques soient leurs origines, furent fort
nombreuses sur ce blog et si, avec du recul, maints titres auraient put
prétendre aux honneurs, mon choix se sera porter sur Hellboy,
sans nul doute l’œuvre la plus importante du non moins célèbre Mike Mignola.
Pourquoi ce titre et pas un autre ? Eh bien, disons que, depuis les débuts
de cette saga, en 1994, Hellboy aura
indéniablement marquer l’univers des comics : pour son coté totalement
déjanté, pour le bel hommage qu’il est a des auteurs comme Lovecraft, Poe, pour
son inspiration assumé aux séries B bourrées de monstres et de nazis, mais
aussi – et surtout – pour les dessins de Mignola, un auteur au style
particulier et qui, tant qu’artistiquement que scénaristiquement, aura marquer
l’histoire du média…
Film
de l’année : La Forme de l’Eau
Si
je dois être tout à fait objectif, 2018 ne fut pas une grande année cinéma du
coté du Journal de Feanor ; en
effet, le septième art fut autrement plus présent sur ce blog les années
précédentes. Cependant, cela n’empêcha nullement quelques beaux films d’avoir
droit de cité, au fil des mois et, parmi eux, un certain La Forme de l’Eau,
sans nul doute un des films les plus féeriques qu’il m’a été donné de voir
depuis longtemps. Bien évidement, cette histoire d’amour hors-norme entre une
femme et une créature aquatique digne de La
Belle et la Bête m’aura tellement marqué que mon choix se fit le tout
naturellement du monde : oui, La
Forme de l’Eau ne pouvait qu’être le film de cette année 2018…
Série
de l’année : Black Mirror
Si,
en 2017, j’avais déjà souligné le fait que jamais je n’avais eu l’occasion de
regarder autant de séries au cours d’une année, je pense ne pas me tromper en
affirmant que ce record fut battu en 2018. Mais le pire – ou le meilleur –
c’est que, au vu des différentes séries que j’ai eu l’occasion de suivre au
cours de ces douze derniers mois, maintes furent celles qui, en toute
franchise, auraient mérité de remporter le titre de série de l’année. Bref, mon
choix risquait d’être compliquer au vu du choix qui se présentait devant moi,
et puis, en fait… pas vraiment car, au risque d’être un peu injuste vis-à-vis
de certains œuvres qui l’auraient mérité tout autant, quand je repense à Black Mirror
– série d’anticipation britannique d’une intelligence rare et oh combien
réussie – comment ne pouvais-je pas en faire ma série de l’année 2018 !?
Jeux
Vidéo de l’année : Bloodborne
On
pourra dire que 2018 fut une année plutôt correcte pour ce qui fut des jeux
vidéos pour ma part et, accessoirement, les prétendants, du moins, au départ,
au titre se soft de l’année, étaient de qualité. Cependant, avec le recul
habituel que j’ai toujours lorsque j’écris ce genre de billets et après une…
courte réflexion, mon choix ne pouvait se porter que sur Bloodborne,
sans nul doute un des jeux les plus marquant se la PS4 – même si, je dois le reconnaitre, il m’aura fallut un certain
temps pour me le procurer. Jouabilité a la Souls,
ambiance digne de Lovecraft et des œuvres d’horreur de l’époque Victorienne, Bloodborne, soft exigeant et génial, ne pouvait
qu’être, a mes yeux, le jeu de 2018 !
Disque
de l’année : Murder Ballads
Nous
arrivons désormais a la catégorie qui fut peut-être la moins évidente pour ce
qui fut de mon choix final, ce, pour la simple et bonne raison que j’ai eu, au
cours de ces douze derniers mois, l’occasion de découvrir certains artistes ou
groupes que j’avais mis de coté pendant des décennies, d’écouter pour la toute
première fois certains albums majeurs, bref, dans le lot, mon choix ne pouvait
être évident. Et puis, en remontant un peu dans le temps et en réfléchissant un
peu, je me suis souvenu qu’en février dernier, il y a eu un opus que j’ai écouté
maintes fois et que, pour la petite histoire, j’avais trouver excellent, un
certain… Murder
Ballads. Œuvre de l’inquiétant et génial Nick Cave, artiste fort
présent cette année sur ce blog, œuvre peu aimée, au demeurant, de bon nombre
de ses fans mais qui, pour moi, méritait fort bien d’être le disque de l’année
2018 !
Revue
de l’année : Collection Rock & Folk 8 –
David Bowie
Et
il arriva comme le Messie… Hein, quoi, comment, mais de quoi est-ce que je
parle !? Mais voyons, du lauréat de cette année 2018, de ce hors-série
de Rock & Folk consacré à David
Bowie, bien entendu ! Mais, au fait, c’est quoi cette histoire de
messie ? Eh ben, comment dire… disons que, tout au long de l’année, j’ai
eu le constat plutôt amer que, parmi toutes les revues que j’avais eu l’occasion
de lire, aucune, mais alors, aucune ne se démarquait du lot, même pas celles
qui profitaient du centenaire de la Première Guerre Mondiale pour revenir sur
le sujet. Du coup, jusqu’à il y a quelques semaines à peine, j’étais un peu embêter
pour ce qui était de trouver une revue qui aurait méritée le titre de revue de
2018. Puis, tel le Messie, donc, arriva ce hors-série consacré à Bowie – encore
un, me direz vous – et là, en le lisant, je fus rassurer, j’avais trouvé mon
vainqueur tant la qualité de ce magazine était évidente. Comme quoi, il aura
peut-être fallut patienter jusqu’au mois de décembre pour trouver le lauréat,
mais bon, le jeu en valait la chandelle !
Bon
bah voilà, il me semble que c’est tout pour cette année, il est donc temps pour
moi de vous souhaiter de passer un excellent réveillon, de fêter comme il se
doit (mais avec modération les amis, franchement, je vais joueur les vieux
chiants mais tant pis, inutile de picoler comme des trous au point de rouler
sous la table) l’année 2019 qui arrive dans quelques heures et de saluer, une
dernière fois, 2018, une année qui aura vu la France avoir un nouveau
Président, une année qui aura vu un peu moins d’attentats – c’est déjà ça –
même si le cancer islamiste est toujours là, une année où, plus le temps passe
et on se dit que l’on ne peut décidément plus rire de rien du tout, une année
où, d’un point de vu personnel, cela s’est fort bien passé et où un félin a rejoint
la famille, bref, une année, comme les autres, faites de hauts et de bas – plus
de hauts que de bas, soyons optimistes que diable ! Et pour finir, comme
il se doit, je ne pouvais pas vous quitter sans la traditionnelle salutation
d’usage : bonne année a tout le monde !
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