lundi 24 décembre 2018

SIXIÈME SENS


SIXIÈME SENS

Psychologue pour enfants, le docteur Malcolm Crowe vient de voir ses compétences officiellement distinguées par la municipalité de Philadelphie. Ce soir-là, il savoure cette reconnaissance en compagnie de sa femme Olivia quand un jeune homme, qui s'est introduit chez eux, tire sur lui et se suicide après lui avoir reproché de ne pas l'avoir délivré de ses peurs et surtout de ne pas avoir pris son problème au sérieux. Un an plus tard, toujours hanté par le drame, Malcolm s'intéresse au cas d'un petit garçon de 8 ans, Cole Sears, dont le comportement étrange est lié à un terrible secret qu'il n'a jusqu'ici partagé avec personne, pas même avec sa mère, qui l'élève seule…


Sixième Sens
Réalisation : M. Night Shyamalan
Scénario : M. Night Shyamalan
Musique : James Newton Howard
Production : Buena Vista Pictures
Genre : Horreur psychologique
Titre en vo : The Sixth Sense
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 2 août 1999
Durée : 107 mn

Casting :
Bruce Willis : Dr. Malcolm Crowe
Haley Joel Osment : Cole Sear
Olivia Williams : Anna Crowe
Toni Collette : Lynn Sear
Donnie Wahlberg : Vincent Grey
Bruce Norris : Stanley Cunningham
Glenn Fitzgerald : Sean
Trevor Morgan : Tommy Tammisimo
Peter Tambakis : Darren
Jeffrey Zubernis : Bobby
M. Night Shyamalan : Dr. Hill
Lisa Summerour : une demoiselle d'honneur
Mischa Barton : Kyra Collins
Greg Wood : M. Collins
Angelica Torn : Mme Collins
KaDee Strickland : visiteur n°5
Samia Shoaib : la jeune femme

Mon avis : Forcement, et ceux qui me connaissent ne seront pas surpris, proposez moi une histoire avec un soupçon de paranormal et cela ne pourra qu’éveiller ma curiosité… Bref, un enfant qui voit des fantômes, des « gens qui sont morts » comme il dit, hum, cela, c’est le genre de truc qui plaira à un vieux fidèle de X-Files. Et, d’entrée de jeu, je dois avouer que, malgré toutes mes réticences passées – principalement dut au fait que je n’ai jamais été un grand fan de Bruce Willis – je fus captivé par l’intrigue dès les premières minutes, ou presque, en fait, dès que le sieur Willis, jouant ici le rôle d’un psychiatre pour enfants, rencontra le jeune Cole Sears, joué ici par le jeune Haley Joel Osment, tout bonnement excellent. Intrigue donc, captivante, sobriété des personnages, y compris et surtout d’un Bruce Willis dans un rôle inhabituel, ce qui nous change de son rôle de bourru dans moult films d’actions sans intérêt (pas plus mal), doutes au départ quant aux problèmes de l’enfant, que l’on pourrait penser victime d’une quelconque maladie mentale avant que l’on ne comprenne une bonne fois pour toutes que celui-ci voit véritablement des morts – le film basculant alors carrément dans le paranormal – mais aussi le coté « rédemption » de Willis, les problèmes de communication entre l’enfant et sa mère donnant parfois des cotés un peu naïfs mais non désagréable au film. Bref, tous ces éléments font que l’on passe un bon moment avec ce Sixième sens. Mais tout cela n’est rien sans le twist final, totalement imprévu, particulièrement pour ce qui est du personnage interprété par Bruce Willis. Ainsi, une fois que l’on apprend la vérité, une fois que l’on comprend tout, une fois passé la stupeur de la révélation, on s’aperçoit que l’intégralité du film regorgeais d’indices, que tout était évidant des les premières minutes, que, forcement, et je ne pense pas faire de spoiler près de vingt ans après la sortie du film, tout indiquait a la base que Bruce Willis (enfin, son personnage) était lui aussi un fantôme. Et, franchement, avouons que tout l’intérêt de l’œuvre repose sur cette révélation. Car, comme je le disais précédemment, si Sixième sens est un bon film, ce n’est pas un grand film. Bien évidement, celui-ci possède tout un tas d’éléments qui captivent suffisamment l’attention du spectateur, bien entendu, les acteurs – y compris Bruce Willis – jouent parfaitement bien et, surtout, la révélation finale est tellement surprenante et inattendue qu’elle mérite à elle seule le détour. Cependant, c’est aussi cela le problème, enlevez celle-ci et il restera tout juste un film, bon, mais un film comme un autre. Certes, une fois cette révélation connue, un second visionnage est nécessaire, histoire de découvrir tous les petits détails, tellement évidents, qui jalonnent ce film, mais bon, de là a crier au chef d’œuvre, je ne pense pas qu’il faille aller jusque là…


Points Positifs :
- Le retournement final qui, non seulement nous surprend de fort belle manière, mais qui, surtout, nous donne envie de revoir ce film, afin que l’on puisse découvrir tous les petits détails flagrants qui nous démontraient depuis le début que le personnage interprété par Bruce Willis était mort.
- Une œuvre plutôt réussie dans le genre horrifique. Bien plus subtile que l’on pourrait croire, Sixième Sens mise tout sur les dialogues entre le psychologue et l’enfant, sur l’ambiance, assez oppressante, mais aussi sur le fait que les effets horrifiques servent le scénario, non le contraire.
- Un casting assez réussi avec, en tête de liste, le jeune Haley Joel Osment, bien entendu, mais on n’oubliera pas un Bruce Willis tout en sobriété, ce qui est chose rare avec lui.

Points Négatifs :
- Certes, Sixième Sens est un bon film mais pas un grand film : ainsi, il apparait comme étant trop court et la thématique du contact avec les morts n’est pas totalement abordée, en dehors d’un exemple, certes réussi, il faut le reconnaitre.
- Un coté un peu gnangnan par moments, dont on se serait bien passer…

Ma note : 7,5/10

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