NARCOS
MEXICO – SAISON 1
Dans
les années 80, Félix Gallardo prend la tête du cartel de Guadalajara. Son but
est alors d'en faire un véritable empire en rassemblant les différents
trafiquants indépendants. Lorsque l'agent de la DEA, Kiki Camarena, quitte la
Californie pour le Mexique afin d'arrêter Gallardo, il se rend vite compte que
sa tâche sera bien plus difficile que prévu. Alors qu'il s'enlise dans sa
mission, une série d'évènements tragiques se produit, affectant ainsi le
commerce de la drogue et la guerre contre celle-ci.
Narcos Mexico – Saison 1
Réalisation
: Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Scénario
: Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Musique : Pedro
Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame,
Policier, Thriller
Titre
en vo : Narcos Mexico – Season 1
Pays
d’origine : États-Unis, Mexique
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 16 novembre 2018
Langue
d'origine : anglais, espagnol
Nombre
d’épisodes : 10 x 58 minutes
Casting :
Michael
Peña : Enrique « Kiki » Camarena
Diego
Luna : Félix Gallardo
Matt
Letscher : James
Kuykendall
Tenoch
Huerta : Rafael Caro Quintero
Joaquín
Cosío : Ernesto « Don Neto » Fonseca Carrillo
Teresa
Ruiz : Isabella Bautista
Alyssa
Diaz : Mika Camarena
José
María Yazpik : Amado Carrillo
Fuentes
Alejandro
Edda : Joaquín « El Chapo » Guzmán
Aaron
Staton : Butch Sears
Alfonso
Dosal : Benjamín Arellano Félix
Clark
Freeman : Ed Heath
Ernesto
Alterio : Salvador Osuna Nava
Fermin
Martinez : Juan José « El Azul » Esparragoza Moreno
Fernanda
Urrejola : Maria Elvira
Gerardo
Taracena : Pablo Acosta
Gorka
Lasaosa : Hector Palma
Guillermo
Villegas : Sammy Alvarez
Horacio
Garcia Rojas : Tomas Morlet
Jackie
Earle Haley : Jim Ferguson
Lenny
Jacobson : Roger Knapp
Manuel
Masalva : Ramón Arellano Félix
Tessa
Ia : Sofia Conesa
Yul
Vazquez : John Gavin
Scoot
McNairy : Walt Breslin
Wagner
Moura : Pablo Escobar
Alberto
Ammann : Pacho Herrera
Francisco
Denis : Miguel Rodriguez Orejuela
Pepe
Rapazote : Chepe
Santacruz Londono
Jorge
A. Jimenez : Poison
Julián
Díaz : El Negro ou « Blackie »
Mon
avis : En fin d’année dernière, j’avais
eu le plaisir – avec un retard, comme cela m’arrive souvent par ailleurs – de découvrir
une série qui aura fait beaucoup parler d’elle depuis quelques années, Narcos.
Un peu méfiant au départ, car je n’ai jamais été fan de ce genre d’œuvres sur
les trafiquants ou la mafia, ce fut avec un plaisir certain que je me suis aperçu
que non seulement, mes craintes étaient infondées, mais que, surtout, Narcos était une sacrée bonne série – au
point que celle-ci soit, a mes yeux, la
série de l’année 2017. Trois saisons avalées rapidement plus tard, je n’avais
plus qu’à attendre la suite, oui, cette fameuse suite qui allait nous faire
quitter la Colombie pour le Mexique, autre terre de narcotrafiquants qui, il
faut le reconnaitre, méritaient amplement que l’on s’attarde sur leur cas.
Alors bien entendu, le dépaysement pour le Mexique risquait d’en perturber plus
d’un : exit Javier Peña et compagnie – je ne parle même pas d’Escobar,
figure marquante de la série et mort à la fin de la seconde
saison – et si, effectivement, il nous faut un petit temps d’adaptation,
histoire de savoir qui est qui et de se familiariser aux nouveaux protagonistes
ainsi qu’aux enjeux, une fois que l’on est rentrer dans le vif de l’intrigue,
force est de constater que ce Narcos
Mexico s’avère être un pur régal ! Car bon, comment dire, même sans la
figure charismatique de Pablo Escobar – dont l’absence avait déjà pesé lors de
la troisième
saison – il est clair que l’histoire de la montée en puissance des cartels
de drogues mexicains est tout aussi intéressante que celle de leurs compères
colombiens. Surtout que, comme ce fut le cas depuis les débuts de la série, on
retrouve non seulement un casting haut en couleur et qui est pour beaucoup pour
la réussite de l’ensemble, mais aussi, une narration impeccable qui, entre
partie historique et partie plus ou moins romancée, ne peut que tenir en
haleine le spectateur jusqu’au dernier épisode. Bref, si l’on pouvait avoir
quelques doutes quand a ce Narcos Mexico,
cette première saison – car oui, ce n’est que le début – les aura totalement
balayés, ce, de fort belle manière, au point même que, une fois le générique de
fin du dernier épisode survenu, notre seule envie est de découvrir la suite,
bien entendu !
Points
Positifs :
-
Avec cette délocalisation de la Colombie au Mexique, on était en droit d’éprouver
quelques craintes quand à l’avenir de Narcos
or, fort heureusement, il n’en est rien et cette première saison de Narcos Mexico s’avère être la digne
devancière de ses devancières !
-
On reprend une formule qui a fait ses preuves depuis longtemps – le coté
historique fort intéressante, la narration, les protagonistes hauts en couleur –
et malgré le changement de pays, le spectateur, une fois familiarisé par les
nouvelles têtes et les enjeux en cours, est rapidement en terrain familier,
pour son plus grand plaisir.
-
Indéniablement, l’histoire des narcotrafiquants mexicains est tout aussi passionnante
que celle de leurs compères colombiens, même s’il n’y a pas une figure aussi
charismatique que Pablo Escobar. Mais bon, connaitre les origines du Cartel de Guadalajara,
ma foi, cela vaut le détour !
-
Encore une fois, nous avons droit a un casting principalement composé d’acteurs
sud-américains mais qui s’avère être tout simplement excellent. Petite mention
spéciale à Michael Peña et Diego Luna.
-
Le petit clin d’œil aux fans de la première heure avec la rencontre entre Félix
Gallardo et Pablo Escobar !
-
Le générique, toujours aussi parfait !
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, le spécialiste des narcotrafiquants regrettera certaines libertés
prises avec la réalité, certaines plus excusables que d’autres, mais bon, cela
reste une œuvre de fiction avant toute chose.
-
Comme je l’avais dit lors de ma critique de la troisième saison de Narcos, personne ne remplace Pablo
Escobar, même si je dois reconnaitre que Félix Gallardo gagne en consistance au
fil des épisodes. De même, il nous manque Javier Peña – mais bon, il était en
Colombie au même moment.
Ma
note : 8/10
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