lundi 10 décembre 2018

AMERICAN BEAUTY


AMERICAN BEAUTY

La famille Burnham semble être, au premier abord, une famille américaine ordinaire. Toutefois, le manque de communication et la frustration mènent vite à un dérèglement total. Le père, Lester, tombe amoureux d'Angela, la jeune et jolie copine de sa fille Jane. Carolyn, la mère de famille, trompe son mari avec un agent immobilier qu'elle admire. De son côté, Jane se rapproche de Ricky, l'étrange fils du voisin...


American Beauty
Réalisation : Sam Mendes
Scénario : Alan Ball
Musique : Thomas Newman
Production : DreamWorks SKG, Jinks/Cohen Company
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : American Beauty
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 01 octobre 1999
Durée : 122 mn

Casting :
Kevin Spacey : Lester Burnham, le père
Annette Bening : Carolyn Burnham, la mère
Thora Birch : Jane Burnham, la jeune fille
Wes Bentley : Ricky Fitts, le fils des voisins
Mena Suvari : Angela Hayes, la copine de Jane
Peter Gallagher : Buddy Kane, l'amant de Carolyn
Chris Cooper : colonel Frank Fitts, le voisin de la famille Burnham
Allison Janney : Barbara Fitts, la voisine de la famille Burnham
Scott Bakula : Jim Olmeyer
Sam Robards : Jim Berkley
Barry Del Sherman : Brad Dupree

Mon avis : Près de deux décennies après sa sortie, s’il y a une chose que l’on peut être sur au sujet de cet American Beauty, c’est que le film de Sam Mendes n’a absolument rien perdu de sa force et de son intérêt. Il faut dire que, depuis fin 1999, ce long métrage a été loué a la fois par la critique que par le public, chose qui est plutôt rare, surtout vis-à-vis d’un film loin de correspondre aux canons hollywoodiens typiques – rythme par moments contemplatif, personnages a mille lieux de ceux que le cinéma américain nous propose. Mais cette critique pour le moins acerbe de l’American Way of Life, franchement superbe, n’en reste pas moins un pur petit bijou, servi par une histoire qui ne fait aucune concession a l’encontre de cette classe moyenne complètement paumée au tournant du siècle mais aussi, ne l’oublions pas, par un casting impeccable avec, bien entendu, un Kevin Spacey tout simplement parfait dans son rôle de quadra qui a tout loupé dans sa vie – mariage, boulot, rapports avec sa fille – et qui, tout a coup, décide de se rebeller suite a sa rencontre avec une copine de sa fille, une toute jeune Lolita aguicheuse qui, bien entendu – comme la plupart des protagonistes de ce film – n’est pas vraiment la même que l’on pourrait penser de prime abord. Terriblement caustique, sans la moindre concession vis-à-vis de ses protagonistes, tous plus atteints les uns que les autres, American Beauty est une pure merveille, peut-être pas un chef d’œuvre non plus, mais un bon, un très bon film, qui, même aujourd’hui, mérite amplement le détour et qui, au passage, donne à réfléchir sur ce que peut-être la vie de tout a chacun…


Points Positifs :
- Une formidable satyre de l’American Way of Life, un film très juste sur la décrépitude de la société américaine avec ses couples qui ne se supportent plus, ses hommes et ses femmes complètement cintrés, coincés dans leurs relations, bloqué par les conventions, qui n’osent pas réaliser leurs rêves et qui, dans leur grande majorité, font semblant, jours après jours…
- Si American Beauty est un film sans concessions vis-à-vis de cette classe moyenne américaine, force est de constater que son message est bien plus large nombreux sont ceux qui pourraient se reconnaitre dans la thématique de cette œuvre.
- Un casting haut en couleur avec, en tête d’affiche, un Kevin Spacey tout simplement parfait et qui nous démontre là, toute l’étendue de son talent – depuis, la roue a tournée, mais bon, ceci est une autre histoire…
- Une bande originale tout simplement parfaite et dont le thème principal est devenu culte.

Points Négatifs :
- Le coté subversif de la chose – après tout, notre bon vieux Kevin Spacey fantasme sur une adolescente – pourra en choquer plus d’un.
- Le père du jeune voisin à tout de même pas mal de caca dans les yeux pour ne pas se rendre compte que son fils n’a pas put se payer autant de choses avec de simples jobs d’été. Une petite incohérence…

Ma note : 8,5/10

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