UNCHARTED
4 – A THIEF'S END
Nathan
Drake, un explorateur, mène une vie paisible avec son épouse Elena. Mais alors
que tout allait au mieux, un événement va tout faire basculer. Samuel Drake,
son frère aîné présumé mort refait surface quinze ans après les évènements.
Samuel explique à son frère qu'il se trouvait en prison avec comme compagnon de
cellule le célèbre narcotrafiquant Alcazar, et que celui-ci pouvait le faire
sortir de prison s'il trouvait le trésor du capitaine pirate Henry Avery, dont
la valeur atteindrait 400 millions de dollars. Endetté d'une promesse faite à
Alcazar, et le tout dans un délai de trois mois, Samuel est plus déterminé que
jamais à trouver ce trésor. Nathan, Samuel ainsi que Victor Sullivan, le
meilleur ami de Nathan, prennent alors part à une immense chasse au trésor.
Mais Rafe, ancien ami des deux frères, part aussi à la recherche du trésor
accompagné d'un grand groupe de mercenaires : Shoreline.
Uncharted 4 – A Thief's End
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: Naughty
Dog
Concepteur
: Bruce
Straley, Neil Druckmann
Date
de sortie : 10 mai 2016
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Action-aventure,
Plate-forme, Tir à la troisième personne
Mode
de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS4
Mon
avis : Découvert, pour ma part, début
2014 par le biais du second volet de la franchise, je veux bien évidement
parler de Among Thieves,
la saga Uncharted
est devenu, depuis lors, l’une de mes préférées sur la Playstation troisième du nom. Il faut dire que les aventures de
Nathan Drake, héros pour le moins sympathique car par moments maladroits et a
mille lieux du connard prétentieux que l’on retrouve trop souvent dans les
œuvres du genre, avait de quoi me plaire, ainsi, forcément, je savais bien que,
tôt ou tard, je ne pourrais pas passer a coté du quatrième volet de la saga, A Thief's End, sortit lui sur PS4. Certes, il aura fallut un certain
temps pour cela – sensiblement deux ans – mais bon, comme dirait l’autre, mieux
vaut tard que jamais et comme le résultat fut a la hauteur de mes espérances,
que dis-je, qu’elles furent même dépassées, a quoi bon se plaindre ? Car
oui, ce quatrième volet de Uncharted
est bel et bien le superbe jeu tant attendu et dont j’avais eu l’occasion de
lire moult critiques élogieuses ici et là depuis deux ans : certes, si
l’on doit être tout a fait objectif, les défauts de la série sont toujours au
rendez vous et entre des phases de tirs toujours trop nombreuses et une intelligence
artificielle (surtout celle de nos alliés) proche de la débilité, force est de
constater que ces fameux défauts sont devenus une marque de fabrique de la
saga. Mais pour le reste… déjà, PS4
oblige, les graphismes sont somptueux, mais cela est plutôt logique au petit
jeu des comparaisons avec les autres volets sortis eux sur PS3, et, sincèrement, parcourir les cotes écossaises, la jungle
tropicale ou faire un tour dans une villa italienne ou dans une petite ville de
Madagascar est un pur régal ! Ensuite, il y a l’intrigue en elle-même et
si en toute objectivité, si Uncharted
serait un film, ce serait un navet, ce qui fait la grande force de cette saga
vidéoludique, c’est que cela passe très bien a chaque fois – probablement car
Nathan, lui, n’est pas le héros le plus arrogant du monde, bien au contraire et
que le voir tomber, chuter, trébucher et se casser la figure, encore et encore,
a un petit coté jouissif qui fait que l’on s’attache facilement a lui – et dans
le cas présent, il est clair que l’on est rapidement captiver par cette chasse
au trésor trépidante qui, ma foi, nous tient en haleine du début a la fin.
Reste, pour finir, le cas Samuel Drake ou Sam pour les intimes, c’est-à-dire,
le frère ainé de Nathan dont on découvre l’existence : au départ, j’étais
pour le moins dubitatif quand a son existence mais après coup, non seulement la
manière dont il est amené est plutôt bonne mais au fil du jeu, on se prend a
l’apprécier, ce qui, ma foi, pour ma part, fut une fort bonne surprise. Bref,
vous l’avez compris, j’ai été on ne peut plus conquis par ce quatrième volet de
Uncharted qui, sans être un jeu
exceptionnel, n’en reste pas moins un bon, que dis-je, un très bon jeu. Après,
il se pose une question : celui-ci a été annoncé comme étant le dernier de
la saga alors, devons nous faire nos adieux définitifs a Nathan Drake ou le
rêverons nous un jour ? Je ne sais pas mais il est clair que, parfois,
partir en pleine gloire, cela n’a rien de mal, bien au contraire…
Points
Positifs :
- Même
si je garde une préférence pour Among
Thieves, le second volet de la saga, il est clair que ce A Thief's End est un excellent jeu, au
moins aussi bon que Drake's Deception,
le troisième mais avec les graphismes de la PS4
en plus, de quoi tirer la révérence en beauté pour Nathan Drake !
-
Si scénaristiquement, cela reste léger, il faut le reconnaitre – Uncharted n’a jamais briller de ce coté
là et n’a jamais prétendu a cela d’ailleurs – force est de constater que cette
course au trésor vous tiendra tout de même en haleine du début a la fin,
surtout qu’elle est bourrée de surprises et vous fera voir du pays.
-
Graphiquement, le jeu est superbe mais cela est normal puisque la série a
toujours brillée de ce coté là et comme nous sommes sur PS4…
-
Sam Drake, le frère de Nathan, s’est avérée être une bonne surprise.
-
Si ce quatrième volet est bel et bien le dernier de la série, alors, celle-ci
aura eu une très bonne conclusion.
-
Le sympathique hommage a l’une des plus cultes créations de Naughty Dog, je veux bien évidement parler de Crash
Bandicoot.
Points
Négatifs :
- Comme d’habitude, dans la saga, les phases
de tirs posent des problèmes par moments et certaines séquences en deviennent
agaçantes : il faut dire que si je n’ai rien contre celles-ci, lorsque
l’on doit se coltiner des phases de tirs face a des dizaines d’adversaires,
encore et encore, au bout d’un moment, cela lasse un peu…
- Si l’intelligence artificielle de nos ennemis
semble s’être légèrement améliorée, celle de nos alliées reste ridicule.
- Nathan est caché, Sully grimpe un mur, tombe sur
un garde, celui-ci le regarde mais ne le voit pas, ce qui est… comment dire…
- Bon, scénaristiquement, cela reste léger, il faut
le reconnaitre.
Ma
note : 8/10
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