COURS
SANS TE RETOURNER
Srulik,
Juif Polonais de 8 ans et demi, fuit le ghetto de Varsovie, où il vit avec ses
parents et son frère. Après la perte de sa famille, commence alors pour lui un
long périple pour échapper aux soldats qui le recherchent. Pour survivre,
Srulik doit tout oublier de son ancienne vie. Mais peut-on oublier son propre
nom ?
Cours sans te retourner
Réalisation : Pepe
Danquart
Scénario : Heinrich
Hadding
Musique : Stéphane
Moucha
Production : Kino
Świat
Genre : Drame
Titre
en vo : Lauf Junge lauf
Pays
d'origine : Pologne, Allemagne, France
Langue
d'origine : polonais, allemand
Date
de sortie : 10 janvier 2014
Durée : 108
mn
Casting :
Andrzej Tkacz : Srulik Fridman / Jurek
Staniak
Kamil Tkacz : Jurek
Zbigniew
Zamachowski : Hersch Fridman, le père de Srulik
Elisabeth Duda :
Magda Janczyk
Jeanette Hain : Madame Herman
Itay Tiran : Mosze
Mirosław Baka : Mateusz Wróbel
Grażyna
Szapołowska : Ewa Staniak
Przemysław
Sadowski : Kowalski
Izabela Kuna : Kowalska
Olgierd
Łukaszewicz : Docteur Żurawski
Rainer Bock : officier SS
Katarzyna
Bargiełowska : Riwa Fridman, la mère de Srulik
Urs Rechn : Scharführer SS
Julia Stachowicz
: Sofia
Grażyna
Błęcka-Kolska : Mania Wróbel
Lech Dyblik : Rybak
Mon
avis : Les films basés sur la Shoah sont
tellement nombreux depuis des années qu’ils sont devenus un genre a part
entière dans le septième art. Il faut dire que, dans celui-ci, on trouve un peu
de tout, du bon comme du moins bon, et donc, si l’on peut avoir un chef d’œuvre
comme La
Liste de Schindler, on peut également se coltiner une daube comme La Rafle.
Mais bon, sans que je revienne sur tous les films du genre, pour ce qui est de
l’œuvre qui nous préoccupe aujourd’hui, ce Cours
sans te retourner, force est de constater que nous nous trouvons dans la
moyenne haute du genre. Car bon, sans être un chef d’œuvre, loin de là, ce long
métrage germano-polonais est plutôt agréable, surtout que, assez rapidement, il
est difficile de ne pas être captiver par le sort de ce jeune enfant juif qui,
pendant des années, va errer dans les forets et la campagne polonaise, essayant
tant bien que mal de survivre au froid, a la faim et, bien entendu, aux nazis. Bien
sur, tout cela est sans surprises puisque, le film étant autobiographique, on
se doute bien que le gamin va survivre, cependant, malgré ce manque de suspens apparent,
l’enfant subit tant d’épreuves, souvent très dures, que l’intérêt est bel et
bien au rendez vous – sur ce point, Cours
sans te retourner est un film dur et qui risque de choquer les plus
sensibles. Cependant, malgré quelques scènes fortes et qui marquent les esprits
et un ensemble agréable, ce long métrage n’en reste pas moins un peu conventionnel
dans son traitement et loin, si l’on doit être tout a fait franc, de
véritablement marquer les esprits, et ce, contrairement a d’autres films du
même genre, surtout que, par moments, on a un peu l’impression d’avoir déjà vu
tout cela en d’autres occasions. Bref, un film sympathique que ce Cours sans te retourner, assez dur et
qui touchera bien des spectateurs mais qui, de par son traitement, a un peu de
mal a sortir de la masse auquel nous a habituer le genre…
Points
Positifs :
- Un
film qui touchera principalement les spectateurs les plus sensibles au sujet et
qui brille particulièrement par son histoire à la fois simple et extraordinaire :
mine de rien, qu’un enfant aussi jeune ai survécu aussi longtemps dans de
telles conditions est presque incroyable.
-
Sans bouleverser le genre, ce long métrage n’en reste pas moins assez plaisant à
regarder et est même captivant par moments.
-
Cours sans te retourner regorge de
scènes assez dures mais qui ne sont, finalement, que le simple reflet de l’époque.
Points
Négatifs :
- Un
traitement beaucoup trop conventionnel dans l’ensemble et sans grande surprise –
si l’on sait par avance qu’il s’agit d’un récit autobiographique, jamais on ne s’inquiète
véritablement du sort de l’enfant.
-
Je me demande qu’elle peut être la part de réalité et de fiction là-dedans, car
bon, comment dire, lorsque le gamin échappe aux nazis en grimpant sur un toit
et en échappant aux balles, cela m’a sembler un peu exagéré – a moins de croire
que tous les soldats étaient bigleux, ce qui est peu plausible…
Ma
note : 7/10
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