FINAL
FANTASY 7 – ADVENT CHILDREN
Depuis
sa quasi-destruction par un météore, Midgar n’est plus que l’ombre de ce
qu’elle était : une mégapole économique et industrielle, que ses habitants
commencent petit à petit à reconstruire. Le météore avait été invoqué par
Sephiroth grâce à l'unique Materia noire : la Materia de destruction. Aerith
avait alors sacrifié sa propre vie pour invoquer et utiliser la Materia
blanche, celle qui était assez puissante pour contrer la Materia noire. En vain
malheureusement, c'est alors que la Rivière de la Vie elle-même mit fin au
carnage. Cependant, une mystérieuse maladie, le syndrome des géostigmates, a
fait son apparition. Cette dernière apporte la mort et encore plus de désespoir
dans un monde en proie à la misère, surtout après l’abandon de l’utilisation du
Mako. Cloud, devenu livreur, mène une vie calme et vit avec Tifa et des
orphelins. Toutefois, atteint par les géostigmates, il s’en éloigne afin que
les autres ne s’en aperçoivent pas. Un jour, il reçoit un appel téléphonique
lui offrant un nouveau travail en tant que garde du corps pour un mystérieux
homme en fauteuil roulant, qui s’avère être Rufus, président de la Shinra miraculeusement rescapé d’une
explosion. Rufus veut se prémunir du gang d’un dénommé Kadaj, à l’origine de la
capture et de la torture d’Elena et Tseng, deux membres des Turks, dévoués à la
Shinra. Jeunes et violents, Kadaj et
sa bande recherchent leur « Mère »
qui s’avère être Jénova et dont ils soupçonnent la Shinra d’en avoir gardé la possession. Ils s’avèrent être des
esprits incarnés de Sephiroth…
Final Fantasy 7 – Advent Children
Réalisation : Tetsuya
Nomura
Scénario : Tetsuya
Nomura, Kazushige Nojima
Musique : Nobuo
Uematsu
Production : Square
Enix
Genre : Animation
Titre
en vo : Fainaru Fantajī Sebun Adobento
Chirudoren
Pays
d'origine : Japon
Langue
d'origine : japonais
Date
de sortie : 14 septembre 2005
Durée : 101
mn
Casting
:
Takahiro
Sakurai : Cloud Strife
Ayumi
Ito : Tifa Lockhart
Maaya
Sakamoto : Aerith Gainsborough
Shōgo
Suzuki : Vincent
Valentine
Shotaro
Morikubo : Kadaj
Toshiyuki
Morikawa : Sephiroth
Keiji
Fujiwara : Reno
Taiten
Kusunoki : Rude
Tōru
Ōkawa : Rufus Shinra
Kenji
Nomura : Loz
Yūji
Kishi : Yazoo
Yumi
Kakazu : Yuffie
Kisaragi
Masahiro
Kobayashi : Barret Wallace
Hideo
Ishikawa : Cait Sith
Masachika
Ichimura : Red XIII
Kazuhiro
Yamaji : Cid Highwind
Kenichi
Suzumura : Zack Fair
Miyu
Tsuzurahara : Marlène
Kyosuke
Ikeda : Denzel
Mon
avis : Avant tout autre chose, comment vous proposer
une critique de ce Final Fantasy 7 – Advent Children sans
revenir à sa genèse, le célèbre et désormais culte Final Fantasy 7,
RPG sorti sur la Playstation première du nom, en 1997 et qui,
depuis, un peu partout dans le monde, possède un nombre incalculables de fans,
dont votre serviteur fait bien évidement partit. Franchement, c’est tout
simplement impossible, car ce film en images de synthèses, aussi beau soit-il
doit tout à son illustre prédécesseur. D’ailleurs, pour la petite histoire, à
la base, les programmateurs de chez Square Enix avaient
réalisé un essai de ce qui deviendra par la suite un film, sous forme
d’exercices. En voyant le résultat d’une vingtaines de minutes, les pontes de
la célèbre firme japonaise décidèrent d’exploiter le filon et de nous proposer
un hommage à ce qu’il faut bien appeler comme étant le plus beau épisode de la
saga culte (même si de vieux nostalgiques possèdent encore un faible pour
le sixième, paru sur Super Nintendo). Ah, FF7, que
de jours et de nuits passées a avancer dans ce qui restera, indéniablement,
comme ma plus belle expérience vidéoludique, un jeu qui m’émerveilla à l’époque
(bigre, vingt ans, comme le temps passe vite !), me transportant dans un
univers féerique et enchanteur, ou se mêlèrent divers sentiments comme la joie,
le plaisir, la tristesse, et la satisfaction de l’achevé trois fois (dont la
dernière, avec tous mes persos au niveau 99, jeu fini à 100% et les Armes
vaincues, ouf !!!). Un univers que je ne pouvais, comme des millions d’autres
fans, ne jamais oublier et, bien évidement, lorsque j’appris la sortie de ce
film, tel ne fut pas ma joie de retrouver Cloud, Tifa, Sephiroth et les autres…
Cependant, avouons le sans ménagement, malgré ma joie de retrouver l’univers
de FF7dans ce Final Fantasy 7 – Advent Children, malgré
ses indéniables qualités techniques (sincèrement, je n’ai jamais rien vu
d’aussi beau a l’époque, les images de synthèses sont somptueuses, les combats
à couper le souffle et la concurrence est tout bonnement reléguée à des années
lumière, rien que ça), il faut reconnaître que ce film, et ce n’est pas une
tare, est avant tout destiné aux fans, et uniquement à eux. Car, objectivement,
si l’on n’a jamais joué à FF7, comment peut-on comprendre quoi que
ce soit à l’intrigue, comment peut on apprécier les nombreux clins d’œil qui
parsèment le film, comment peut on éprouver de la joie à voir déambuler des
protagonistes qui nous ont fait rêver il y a deux décennies ? Oui, vous l’avez
compris, c’est impossible. Alors, le néophyte trouvera peut être l’ensemble
plutôt pas mal, d’un point de vu technique bien sur, mais ne comprendra pas
grand-chose à l’histoire, et l’on ne pourra pas le plaindre. Final
Fantasy 7 – Advent Children est peut être le plus beau film réalisé en
images de synthèses, mais seuls les amateurs y trouveront leur compte. Mais
bon, du point de vu d’un fan de la première heure, je ne me plaindrait pas de
ce beau cadeau qui a sut, malgré un scénario qui aurait mérité d’être plus
développer et la courte apparition (hélas) de quelques personnages
charismatiques qui auraient mériter bien plus, me replonger dans l’univers de
ce qui restera comme étant, même vingt ans après, mon jeu préféré,
l’extraordinaire Final Fantasy 7.
Points
Positifs :
-
Le plaisir pour les fans de retrouver les personnages et l’univers de ce qui
restera comme étant l’un des plus grands jeux vidéo de tous les temps, je veux
bien évidement parlé de Final Fantasy 7 !
-
Lors de sortie, en 2005, Final Fantasy 7 – Advent Children était tout simplement le plus beau film
réalisé en images de synthèses et, ma foi, plus d’une décennie après, il
possède encore de beaux restes et renvoie une bonne partie de la concurrence loin
derrière lui.
- La bande originale n’est qu’un remixe de cette du
jeu, mais bon, cela fait plaisir de retrouver les compositions de Nobuo Uematsu
sous un jour nouveau.
- De multiples clins d’œil… pour les fans, bien sur !
Points
Négatifs :
-
Il ne faut pas se leurrer, Final Fantasy 7 – Advent Children est avant toute chose destiné aux fans ce
qui fait que si vous n’avez jamais joué au jeu paru a la toute fin des années
90, alors, non seulement vous ne comprendrez strictement rien au scénario mais
en plus, les protagonistes vous laisseront de marbre quant aux clins d’œil, eh
ben, vous passerez naturellement a coté…
- Un scénario léger, très léger même et cela,
malheureusement, même un fan le reconnait. Il faut dire que cette histoire d’incarnés
de Sephiroth qui recherchent leur mère, ce Cloud encore plus autiste que dans
le jeu et ses compagnons – en dehors de Tifa – qui jouent les utilités, nous
sommes a mille lieux de celui du jeu d’origine !
- Autant Sephiroth restera comme l’un des méchants
les plus charismatiques de toute l’histoire des jeux vidéos – voir de la culture
populaire tout court – autant les trois zigotos qui le remplacent ici brillent
par leur charisme proche de celui d’une huitre.
- Du coup, les scénaristes se sont sentis obligés
de faire revenir Sephiroth vers la fin… histoire de faire plaisir aux vieux
fans, bien sur…
Ma
note : 7/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire