LES
FOURBERIES DE SCAPIN
Octave,
fils d’Argante s’est marié en secret avec Hyacinthe, pauvre et de naissance
inconnue. Son ami Léandre, fils de Géronte, est épris de la jeune Égyptienne
Zerbinette avec qui il veut se marier. Mais les pères ne sont pas de cet avis
et leur colère fait trembler les amoureux transis... C’est alors qu’ils sollicitent
le serviteur Scapin, cet « habile
ouvrier de ressorts et d’intrigues » pour arriver à leurs fins et
déjouer les prétentions paternelles.
Les Fourberies de Scapin
Scénario : Molière
Mise
en scène : Le Grenier de Babouchka
Décors : Déborah
Durand
Costumes : Catherine
Lainard
Musique : Ego
Moi Je
Genre : Comédie
Titre
en vo : Les Fourberies de Scapin
Pays
d'origine : France
Langue
d'origine : français
Date
de sortie : 07 octobre 2017
Durée : 85
mn
Casting
:
Kamel
Isker : Scapin
Pierre
Benoist : Argante
Patrick
Clausse : Géronte
Sébastien
Gorski : Octave
Constantin
Balsan : Léandre
Agathe
Sanchez : Zerbinette
Jeanne
Chérèze : Hyacinthe
David
Mallet : Sylvestre
Mon
avis : Ce n’est qu’a deux reprises que j’ai
eu l’occasion de vous parler de pièces de théâtre sur ce blog, genre, comme
vous pouvez le constater, qui reste très pauvre dans Le Journal de Feanor, cependant, malgré sa rareté, au moins, la qualité
est au rendez vous et, comme vous vous en doutez, surtout pour les
connaisseurs, cette adaptation par la troupe du Grenier de Babouchka de l’une
des pièces les plus célèbres de Molière, Les
Fourberies de Scapin, c’est une fois de plus le cas, et ce, de fort belle
manière ! Car bon, comment dire, si cela fait belle lurette que je connais
cette pièce, pour l’avoir étudié au collège et avoir eu la chance de la voir
sur les planches, force est de constater que j’ai passer un bon, que dis-je, un
très bon moment devant cette version a la fois respectueuse du texte original
mais aussi terriblement moderne dans sa mise en scène et, surtout, oh combien dynamique
– il faut dire que Kamel Isker en Scapin est virevoltant au possible et est pour
beaucoup pour la réussite de cette adaptation. Bien évidement, ce n’est pas une
surprise puisque, en janvier dernier, déjà, j’avais été conquis par une autre
adaptation d’une pièce de Molière par la même troupe : L’Avare. Ici,
les acteurs ne sont pas les mêmes mais le talent, lui, est toujours au rendez
vous pour notre plus grand plaisir. Bref, vous l’avez compris, le théâtre est
peut-être peu représenté sur ce blog mais au moins, lorsque j’ai l’occasion d’aller
voir une pièce, je ne suis jamais déçu ; espérons que cela continue de la sorte !
Points
Positifs :
-
Il est évidant que Les Fourberies de
Scapin est l’une des pièces les plus connues de Molière, cependant, une
fois de plus, la troupe du Grenier de Babouchka réussi la gageure de nous
captiver par le biais d’une mise en scène virevoltante et qui nous fait rire du
début à la fin.
-
La performance de Kamel Isker en Scapin qui est pour beaucoup pour la réussite
de cette adaptation mais aussi, dans un autre registre, celle de Patrick
Clausse dans le rôle de Géronte avec le célèbre : « mais qu’allait-il faire dans cette galère ? »
-
C’est peut-être idiot de le rappeler, mais bon, Les Fourberies de Scapin est une des pièces les plus drôles de
Molière et si l’on peut bien évidement louper une adaptation, force est de
constater que le matériel de base est excellent.
-
Une pièce qui plaira à la fois aux petits comme aux grands ; bref, une
excellente sortie familiale !
Points
Négatifs :
-
Les décors, un poil trop minimalistes a mon gout, mais bon, c’est un détail,
histoire de chipoter.
Ma
note : 8/10
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