LES
DÉMONS DES PROFONDEURS
Dès
lors que le redoutable vaisseau pirate Belzébuth se lance à votre poursuite,
votre perte est assurée. Le Capitaine Carnage, terreur de l'océan, est réputé
pour ne pas faire de quartier. Mais avec votre équipage de marins aguerris et
courageux, vous êtes décidés à mener une lutte sans merci. Après un abordage
bref et meurtrier, VOUS restez seul survivant à bord de votre navire. Mais le
Capitaine Carnage vous réserve un sort cruel. Un sort qui vous conduira dans
les profondeurs des mers et vous fera pénétrer dans les repaires des démons
sous-marins, à la recherche des mystérieuses Perles Noires qui représentent
votre seul espoir de salut ! Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls
accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul
déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à
combattre. Alors, bonne chance…
Les Démons des Profondeurs
Série
: Défis
Fantastiques n°19
Auteur : Steve Jackson
Illustration
de la couverture : Les Edward
Illustrations
intérieures : Bob Harvey
Titre original : Demons of the Deep
Traduction : Noël
Chassériau
Année
de l’édition Anglaise : 30 janvier 1986
Sortie
de l'édition Française : août 1986
Edition
Française : Editions
Gallimard (Folio Junior)
Nombre
de paragraphes : 400
Mon
avis : Depuis que j’ai
découvert Les Démons des Profondeurs,
il y a de cela fort longtemps désormais, j’en ai gardé une certaine sympathie
qui ne s’est jamais véritablement diluée au fil des années. Il faut dire qu’entre
une illustration de couverture qui m’a toujours bien plu, un Bob Harvey, aux
dessins, fidèle a lui-même et, surtout, une aventure pour le moins originale
puisque nous visitons les fonds marins, ce dix-neuvième volume des Défis Fantastiques, œuvre du Steve
Jackson américain – auteur du Marais
aux Scorpions – fait depuis sa sortie partie de mes préférés ; oh,
certes, pas des meilleurs, mais tout de même… Pourtant, a bien y regarder, Les Démons des Profondeurs brille
davantage par la forme que par le fond, car bon, comment dire… si le décors
change, si l’exploration d’une cité sous-marine engloutie digne de l’Atlantide
a de quoi ravir le lecteur et si le bestiaire proposé est, par la force des
choses, original et nous change des traditionnels gobelins et autres ogres,
force est de constater que, bien souvent, nous en sommes restés au traditionnel
« deux chemins s’offrent a vous,
allez vous a gauche ou a droite et, surtout, interdiction de revenir en arrière ».
Certes, le genre en lui-même est limité mais si cela passe dans certains
ouvrages plus réussis, cela agace également par moments lorsque cela ne se
justifie aucunement, comme c’est le cas ici. De plus, scénaristiquement, on ne
peut pas dire que cette histoire de vengeance soit folichonne et marque les
esprits, bien au contraire, sans parler de la pirouette scénaristique qui nous
permet de respirer sous l’eau. Quand aux fameuses perles noires, ici, les choses
sont simples : soit vous avez de la chance et vous les trouvez, soit vous
faites comme moi lors de l’une de mes dernières tentatives et vous arrivez à la
fin sans en avoir aperçue la moindre d’entre elles… Mais bon, malgré ses
défauts évidents et que l’on ne peut occulter, Les Démons des Profondeurs réussit tout de même à s’en sortir pour
l’originalité de son aventure : après tout, ce n’est pas tous les jours
que l’on nous permet d’explorer les fonds marins, de visiter une espèce d’Atlantide
et d’affronter, au beau milieu des coraux et des poissons, des Tritons, des
Krakens et autres Murènes. Bref, comme je le disais, rien que pour on coté
dépaysant, ce livre-jeu mérite le détour. Après, n’en n’attendez pas grand-chose,
vous seriez grandement déçus…
Points
Positifs :
- Ce
n’est pas tous les jours qu’il nous est donné l’opportunité de vivre une
aventure sous-marine et même si c’est davantage la forme que le fond qui s’en
trouve modifié, force est de constaté que cela est plutôt sympathique pour le
lecteur.
-
Le coté original des adversaires que l’on rencontre ici : Tritons,
Sirènes, Krakens, Pieuvres, Murènes, etc. Forcément, cela nous change des
traditionnels gobelins, dragons, trolls et autres créatures que l’on se coltine
en temps normal.
-
Plusieurs fins sont possibles sans que l’on perde la vie. Certes, il n’y en a
qu’une seule que l’on peut qualifier de bonne puisque l’on parvient a se venger
des pirates, mais bon, que l’on puisse finir un Défis Fantastique sans mourir, c’est une bonne chose, non !?
-
Les illustrations de Bob Harvey.
-
Toujours bien aimé la couverture.
Points
Négatifs :
- Scénaristiquement,
c’est un peu faiblard et non seulement tout cela n’est qu’une vulgaire histoire
de vengeance mais bon, comment dire, la pirouette scénaristique qui nous permet
de respirer sous l’eau, on n’y croit pas une seule seconde… et ce, même dans un
univers de Fantasy.
-
Nous voilà au fond de l’océan à explorer une cité engloutie et ses alentours
et, croyez le ou pas, nos déplacements se limitent, dans l’ensemble, a gauche,
droite, tout droit… le demi-tour ne faisant visiblement pas partie des options
proposées…
-
Une durée de vie assez courte dans l’ensemble.
Ma
note : 7/10
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