VELVET
– L'HOMME QUI VOLA LE MONDE
Maximillion
Dark est agent secret. Violence, sexe et adrénaline sont ce qui le pousse à
exercer ce métier. Filature, observation et patience sont des qualités qui en
font un professionnel aguerri. Alors qu'il ramène dans sa chambre d'hôtel une
jeune femme, Velvet Templeton apparaît. Elle endort l'invitée de Max grâce à
une seringue hypodermique et lui révèle qu'il s'agit d'une espionne
est-allemande. Max et Velvet se connaissent bien et évoquent le cas de cette
dernière. Celle-ci est toujours recherchée par l'Agence pour les meurtres de
Bellanger et Manning. Or, elle n'y est pour rien. Il s'agit de Damian Lake, un
agent qu'elle a libéré et qui l'a trahie. Max est impartial et demande, du
coup, ce que souhaite faire Velvet et ce qu'elle attend de lui. Elle réclame
justice et le prévient que son aide sera la bienvenue sur le sol américain.
L'espionne a l'intention de retourner dans son pays et d'affronter directement
ceux qui essaient depuis plusieurs mois de la faire condamner pour des choses
qu'elle n'a jamais commises.
Velvet – L’homme qui vola le monde
Scénario : Ed Brubaker
Dessins
: Steve Epting
Encrage : Elizabeth
Breitweiser
Couverture : Steve
Epting
Genre : Aventure,
Action, Espionnage
Editeur : Image Comics
Titre
en vo : Velvet – The Man Who Stole The World
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 27
septembre 2016
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Delcourt
Date
de parution : 14 juin 2017
Nombre
de pages : 136
Liste
des épisodes
Velvet 11-16
Mon
avis : Paru en 2014, le premier
volume de Velvet était apparu d’entrée
comme étant une des plus belles créations du duo composé d’Ed Brubaker et de
Steve Epting. Il faut dire que les deux hommes, par le biais de ce comics,
rendaient le plus beau des hommages aux films d’espionnage d’antant et, bien
entendu, a ce qui restera comme le summum du genre, je veux bien évidement
parler des tous premiers James Bond, ceux
avec Sean Connery, les meilleurs bien sur. La seule différence, notable certes,
avec les aventures de 007 ? Le fait qu’ici, l’espion soit une espionne,
une certaine Velvet Templeton, secrétaire de son état dans une agence d’espionnage
mais qui, en fait, était bien plus que cela… Quoi qu’il en soit, après un
premier volume fort réussi et un
second, l’année passée, qui avait confirmé tout le bien que l’on pensait de
cette œuvre, ce troisième tome, L’homme
qui vola le monde, est venu conclure de la plus belle des manières une œuvre
qui, ma foi, aura marqué les amateurs de récits d’espionnage et de bande
dessinée. Car oui, la première constatation que l’on peut faire, après coup, c’est
que, de la première page du premier tome a la dernière du troisième, Velvet aura été parfait de bout en bout !
Scénaristiquement, bien sur, pour cette intrigue diabolique et captivante qui
tient le lecteur en haleine du début a la fin, mais aussi pour ses multiples
hommages a un genre qui, de mon point de vu, aura évolué fort négativement ces
dernières années – il suffit de voir ce qu’est devenu James Bond – mais aussi,
car il ne faut pas l’oublier, pour le travail artistique de Steve Epting, ici
au sommet de son art et qui livre une prestation tout bonnement sans la moindre
fausse note, le tout, rehaussé par la colorisation excellente d’Elizabeth
Breitweiser. Bien évidement, dans ce troisième tome, le temps des révélations
et de la conclusion est venu et notre héroïne rendra, cette fois ci, coups pour
coups ; le lecteur, définitivement conquis, comprendra pourquoi l’intrigue
de la série eu lieu en 1973 et se rendra compte que tout cela a quelque chose à
voir avec le Watergate – il fallait oser mais cela passe fort bien – et un
certain gouvernement de l’ombre. Une conclusion étonnante, certes, mais qui n’en
reste pas moins fort bonne et qui, ma foi, conclu en beauté les aventures de la
belle et dangereuse Velvet Templeton, une espionne haute en couleur auquel on
fait nos adieux, mais que, franchement, on n’est pas prêts d’oublier !
Points
Positifs :
- Une
excellente conclusion à la hauteur de ce que fut la série jusque là, c’est-à-dire,
une œuvre proche de la perfection, rien que ça ! Il est clair que le Velvet de Brubaker et d’Epting restera
longtemps dans les mémoires.
-
Scénaristiquement, c’est toujours aussi bon et l’on a enfin droit à toutes les
révélations que l’on attendait depuis le premier tome. Certes, Brubaker ose mêler
tout cela au Watergate, c’est inattendu mais néanmoins efficace au final. Quand
a l’intrigue, elle nous tiendra en haleine de la première à le dernière page.
-
Cela fait des années que je suis un fan de Steve Epting et que je chante ses
louanges, mais, sincèrement, son travail sur Velvet, c’est une pure merveille, peut-être sa plus belle réussite jusqu’à
ce jour !
-
Hélas, nous disons définitivement adieux a la belle Velvet Templeton a l’issu
de ce tome, cependant, force est de constater que la dangereuse secrétaire
restera longtemps dans nos mémoires.
-
Comme a chaque fois, une couverture tout bonnement magnifique.
Points
Négatifs :
-
Peut-être certaines exagérations propres au genre.
-
Si vous n’appréciez pas les fictions d’espionnage, alors, Velvet n’est pas fait pour vous. Mais bon, ici, on est davantage
dans une affaire de gouts qu’autre chose…
Ma
note : 8,5/10
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