vendredi 27 octobre 2017

ATYPICAL – SAISON 1


ATYPICAL – SAISON 1

En quête d'amour et d'indépendance, Sam, un jeune autiste de 18 ans découvre les aléas du passage à l'âge adulte. À la fois drôle et douloureux, ce cheminement à la découverte de lui-même bouleverse toute sa famille dont les membres, confrontés aux changements qui affectent leur propre existence, se posent cette question fondamentale : que signifie être normal ?


Atypical – Saison 1
Réalisation : Robia Rashid
Scénario : Robia Rashid
Musique : Dan Romer
Production : Netflix
Genre : Comédie
Titre en vo : Atypical – Season 1
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 11 août 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 8 x 35 minutes

Casting :
Keir Gilchrist : Sam Gardner
Jennifer Jason Leigh : Elsa Gardner
Michael Rapaport : Doug Gardner
Brigette Lundy-Paine : Casey Gardner
Amy Okuda : Julia Sasaki
Nik Dodani : Zahid
Raul Castillo : Nick
Graham Rogers : Evan
Jenna Boyd : Paige
Dabier : Jayson
Rachel Redleaf : Beth Chapin

Mon avis : Après le plutôt bon 13 Reasons Why qui traitait du suicide chez les adolescents – entre autres sujets – Netflix poursuit, avec Atypical, sa quête de séries qui sortent un peu des sentiers battus puisque, dans cette comédie a priori anodine, le personnage principal souffre d’autisme de haut niveau, ce que l’on surnomme également syndrome d’asperger. Un postulat de départ qui, pour ma part, ne pouvait qu’éveiller ma curiosité comme, je pense, tout parent dont l’un des enfants est asperger. Quant au fait que cela soit traiter sous le ton de la comédie, ma foi, pourquoi pas ? Après tout, mieux vaut en rire qu’en pleurer… Et, ma foi, dès le premier épisode, le ton est donné, pour le meilleur, certes, mais aussi pour le pire – j’y reviendrais… Le personnage principal est plutôt crédible et si certaines scènes, certaines situations, peuvent me rappeler certaines expériences de la vie quotidienne, tout cela tombe très rapidement dans la comédie pure et dure et, franchement, quasiment chacune des apparitions du sympathique Sam Gardner est propice à de bons fous rires. Pourtant, Atypical, ce n’est pas qu’une comédie et, justement, le ton est autrement plus sérieux pour ce qui est du reste de la famille : comment père, mère et sœur vivent la situation, comment ils en souffrent, comment ils en sont venus à mettre soit leur vie de coté, soit à vivre en fonction de Sam. Là aussi, ma foi, Atypical voit juste et c’est un autre point positif à mettre au crédit de cette série. Hélas, malgré tout un tas de bonnes idées et un humour franchement bon, Atypical ne parvient pas à franchir le cap qui en aurait fait une excellente série : ainsi, certains stéréotypes propres aux comédies américaines sont pesants, de plus, certaines intrigues s’éternisent en longueur, au demeurant d’autres plus intéressantes – qui a dit l’histoire entre la mère et le barman ? Du coup, si cette série est sympathique, si elle se regarde plutôt bien, le fond, trop conventionnel, l’empêche d’atteindre l’excellence. Dommage, certes, mais bon, cela n’empêche pas de passer un bon moment à visionner cet Atypical, une série qui nous présente une forme d’autisme peu connue, ce qui, ma foi, est plutôt une bonne chose…


Points Positifs :
- L’originalité de la thématique puisque le héros est atteint du syndrome d’asperger. Certes, Atypical n’est pas la première série à le faire – il suffit de se tourner vers nos amis nordiques – mais en tant que comédie familiale, ma foi, louons Netflix pour cette première.
- Atypical est avant toute chose une comédie et, franchement, sur ce point, il n’y a rien à redire et nombreuses seront les scènes qui nous feront rire voir exploser de rire. Le personnage principal, bien entendu, y est pour beaucoup, mais bon, entre son pote obsédé et sa copine un peu spéciale, ma foi, on ne s’ennui guère.
- La manière dont est présentée la famille du héros, avec tous les sacrifices qu’ils ont été obligés de faire depuis des années, leur manière de vivre, etc. Tout cela est plutôt crédible et, surtout, bien présenté.

Points Négatifs :
- Beaucoup trop de stéréotypes propres aux comédies américaines avec, par moments, comme une impression de déjà-vu en d’autres occasions – eh oui, ici le héros est asperger, mais bon, on a l’impression quand changeant deux ou trois petites choses dans le scénario, il aurait put être handicapé, gay voir noir…
- Certaines intrigues prennent le pas sur d’autres, autrement plus intéressantes. Par exemple, l’histoire entre la mère du héros et le barman, si elle peut se comprendre, dure des plombes et devient très rapidement agaçante.

Ma note : 7/10

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