ATYPICAL
– SAISON 1
En
quête d'amour et d'indépendance, Sam, un jeune autiste de 18 ans découvre les
aléas du passage à l'âge adulte. À la fois drôle et douloureux, ce cheminement
à la découverte de lui-même bouleverse toute sa famille dont les membres,
confrontés aux changements qui affectent leur propre existence, se posent cette
question fondamentale : que signifie être normal ?
Atypical – Saison 1
Réalisation
: Robia Rashid
Scénario
: Robia Rashid
Musique : Dan
Romer
Production : Netflix
Genre : Comédie
Titre
en vo : Atypical – Season 1
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 11 août 2017
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 8 x 35 minutes
Casting :
Keir
Gilchrist : Sam Gardner
Jennifer
Jason Leigh : Elsa Gardner
Michael
Rapaport : Doug Gardner
Brigette
Lundy-Paine : Casey Gardner
Amy
Okuda : Julia Sasaki
Nik
Dodani : Zahid
Raul
Castillo : Nick
Graham
Rogers : Evan
Jenna
Boyd : Paige
Dabier
: Jayson
Rachel
Redleaf : Beth Chapin
Mon
avis : Après le plutôt bon 13
Reasons Why qui traitait du suicide chez les adolescents – entre autres
sujets – Netflix poursuit, avec Atypical, sa quête de séries qui sortent
un peu des sentiers battus puisque, dans cette comédie a priori anodine, le
personnage principal souffre d’autisme de haut niveau, ce que l’on surnomme
également syndrome d’asperger. Un postulat de départ qui, pour ma part, ne
pouvait qu’éveiller ma curiosité comme, je pense, tout parent dont l’un des
enfants est asperger. Quant au fait que cela soit traiter sous le ton de la
comédie, ma foi, pourquoi pas ? Après tout, mieux vaut en rire qu’en
pleurer… Et, ma foi, dès le premier épisode, le ton est donné, pour le
meilleur, certes, mais aussi pour le pire – j’y reviendrais… Le personnage
principal est plutôt crédible et si certaines scènes, certaines situations,
peuvent me rappeler certaines expériences de la vie quotidienne, tout cela tombe
très rapidement dans la comédie pure et dure et, franchement, quasiment chacune
des apparitions du sympathique Sam Gardner est propice à de bons fous rires.
Pourtant, Atypical, ce n’est pas qu’une
comédie et, justement, le ton est autrement plus sérieux pour ce qui est du
reste de la famille : comment père, mère et sœur vivent la situation,
comment ils en souffrent, comment ils en sont venus à mettre soit leur vie de
coté, soit à vivre en fonction de Sam. Là aussi, ma foi, Atypical voit juste et c’est un autre point positif à mettre au
crédit de cette série. Hélas, malgré tout un tas de bonnes idées et un humour
franchement bon, Atypical ne parvient
pas à franchir le cap qui en aurait fait une excellente série : ainsi,
certains stéréotypes propres aux comédies américaines sont pesants, de plus,
certaines intrigues s’éternisent en longueur, au demeurant d’autres plus
intéressantes – qui a dit l’histoire entre la mère et le barman ? Du coup,
si cette série est sympathique, si elle se regarde plutôt bien, le fond, trop
conventionnel, l’empêche d’atteindre l’excellence. Dommage, certes, mais bon,
cela n’empêche pas de passer un bon moment à visionner cet Atypical, une série qui nous présente une forme d’autisme peu
connue, ce qui, ma foi, est plutôt une bonne chose…
Points
Positifs :
-
L’originalité de la thématique puisque le héros est atteint du syndrome d’asperger.
Certes, Atypical n’est pas la
première série à le faire – il suffit de se tourner vers nos amis nordiques –
mais en tant que comédie familiale, ma foi, louons Netflix pour cette première.
-
Atypical est avant toute chose une
comédie et, franchement, sur ce point, il n’y a rien à redire et nombreuses
seront les scènes qui nous feront rire voir exploser de rire. Le personnage
principal, bien entendu, y est pour beaucoup, mais bon, entre son pote obsédé
et sa copine un peu spéciale, ma foi, on ne s’ennui guère.
-
La manière dont est présentée la famille du héros, avec tous les sacrifices qu’ils
ont été obligés de faire depuis des années, leur manière de vivre, etc. Tout
cela est plutôt crédible et, surtout, bien présenté.
Points
Négatifs :
-
Beaucoup trop de stéréotypes propres aux comédies américaines avec, par
moments, comme une impression de déjà-vu en d’autres occasions – eh oui, ici le
héros est asperger, mais bon, on a l’impression quand changeant deux ou trois
petites choses dans le scénario, il aurait put être handicapé, gay voir noir…
-
Certaines intrigues prennent le pas sur d’autres, autrement plus intéressantes.
Par exemple, l’histoire entre la mère du héros et le barman, si elle peut se
comprendre, dure des plombes et devient très rapidement agaçante.
Ma
note : 7/10
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