HAUTEVILLE
HOUSE – LE TOMBEAU DE L'ABBÉ FROLLO
Nous
sommes en 1865. À Paris, dans le quartier Saint Lazare, deux silhouettes se
promènent sur les toits. Les deux protagonistes qui s'introduisent au bonheur
des dames ne sont pas que l'agent Gavroche et le capitaine Dantès. Cette
alliance entre la république et l'empire est plutôt hors norme. Mais l'enjeu
est de taille : il s'agit en effet de récupérer les deux chandeliers et la
carte qui permet d'ouvrir le premier niveau de la cathédrale Notre Dame. En
effet, il ne manque maintenant que ces deux objets pour accéder à la pierre
philosophale... Qui aurait pu deviner que le Fantôme de Paris les cachait au
milieu des bas de soie et des dessous chics ? C'est pourtant dans le grenier du
grand magasin, qu'une étrange main mécanique gigantesque protège le coffre. À
peine Gavroche s'approche-t-il de celui-ci, qu'une malencontreuse vibration
déclenche un mécanisme... Il ne reste alors plus que deux ou trois minutes pour
forcer la serrure...
Hauteville House – Le Tombeau de l'Abbé Frollo
Scénario
: Fred Duval
Dessins
: Thierry
Gioux, Christophe Quet
Couleurs : Carole
Beau
Couverture : Manchu,
Thierry Gioux
Editeur
: Delcourt
Genre : Aventure,
Steampunk
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 28
novembre 2012
Nombre
de pages : 54
Mon
avis : Mine de rien, avec ce Tombeau de
l’Abbé Frollo, nous en sommes déjà au neuvième tome de cette sympathique
bande dessinée qu’est Hauteville
House, et, accessoirement, a la fin de ce second
cycle qui s’est avéré, après coup, bien plus intéressant et réussi que je
ne le pensais a ses débuts. Un second cycle qui ne signe en aucune manière la
fin de la série, bien au contraire, puisque celle-ci se poursuit encore actuellement.
Alors certes, l’on pourrait trouver énormément à redire quand a cette politique
éditoriale qui pousse parfois le bouchon un peu trop loin (hein, quoi, comment,
qui a parler de L’Histoire
Secrète ?), mais avec Hauteville House, avouons que ce
n’est pas très gênant en soit ; après tout, l’univers est désormais
familier, les protagonistes pour le moins sympathiques et tant d’histoires
peuvent encore être racontés avec eux qu’il serait, je n’en doute pas, dommage
de devoir s’en priver. Et même si je n’ai pas forcément toujours pensé la même
chose, même si j’ai pu être pour le moins dur en certaines occasions vis-à-vis de
cette série, vu la tournure des événements, je suis convaincu qu’une suite
pourrait s’avérer intéressante… voir même, quand on lit les toutes dernières
lignes de l’album… nécessaire. Mais chut, je n’en dis pas plus. En tous cas,
l’on ne peut que constater que ce neuvième tome de Hauteville House est
une fort bonne conclusion à ce second cycle : après un départ pour le
moins hésitant, l’intérêt de celui-ci est allé en augmentant et les derniers volumes,
s’ils ne sont pas non plus des chefs d’œuvres absolus, n’en restent pas moins
comme étant de fort belle qualité, tant scénaristiquement qu’artistiquement.
Des révélations sont faites, dont une, pour le moins surprenante pour ce qui
est de l’identité de l’un des protagonistes, l’avenir semble bien sombre, surtout
de par les événements décris dans les pages de cet album, et s’il serait fort
exagéré de prétendre que celui-ci est le meilleur de la série – car, tout
simplement, ceux du premier cycle sont autrement plus intéressants – l’on ne
peut lui enlever un intérêt et des qualités qui font que, au final, l’on n’a
envie que d’une seule et unique chose : découvrir ce que les auteurs
feront du troisième cycle de Hauteville House ? Car bon, cela
semble promettre énormément…
Points
Positifs :
-
Une excellente conclusion pour ce second cycle, surtout pour ce qui est de l’énorme
surprise finale. Ce volume est riche en révélations, l’identité du Fantôme de
Paris a de quoi surprendre, quand a l’intrigue en elle-même, on ne s’ennui pas
une seule seconde tant elle est passionnante.
-
Justement, vu ce que l’on apprend dans la toute dernière case, il est clair que
l’on a qu’une seule hâte arrivé a ce moment là, c’est de découvrir la suite au
vu des implications – spoiler : le Sud finit par gagner la Guerre de Sécession !
-
Il est évidant que le style de Thierry Gioux ne plaira pas a tout le monde et
qu’il peut être discutable, cependant, au bout de tant de numéros, il est
devenu indissociable de la série et, reconnaissons le, n’est pas si désagréable
que cela.
Points
Négatifs :
-
Le petit message écolo qu’on nous assène depuis le tome
précédant est sympa mais tombe un peu à plat, un peu comme l’écologie en
règle générale depuis des années, c’est-à-dire que tout le monde en parle mais
tout le monde s’en fout !
-
Les dessins de Thierry Gioux bien sur : ils plairont a certains, pas a d’autres,
mais il est clair que davantage qu’une simple affaire de gouts, le problème est
que certaines planches, certaines cases, sont un peu en-deçà des autres,
malheureusement.
Ma
note : 7,5/10
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