lundi 9 octobre 2017

BLADE RUNNER


BLADE RUNNER

Six réplicants du modèle Nexus-6, génération extrêmement perfectionnée mais d'une durée de vie limitée à quatre ans (pour éviter qu'ils ne s'humanisent), détournent un vaisseau spatial, dont ils massacrent l'équipage et les passagers, avant de regagner la Terre. Ils essayent de s'infiltrer dans la Tyrell Corporation mais deux d'entre eux meurent lors de la tentative et les autres disparaissent. Plus tard, Dave Holden, un Blade Runner, fait passer le test de Voight-Kampff à Leon Kowalski, un nouvel employé de la Tyrell Corporation. Mal à l'aise, Leon, qui est un des réplicants impliqués dans l'affaire, lui tire dessus. Gaff, un policier amateur d'origami, contacte alors Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a quitté le service. Il le conduit à Bryant, l'ancien supérieur de Deckard. Bryant informe Deckard de la situation et lui montre la vidéo où Leon tire sur Holden. Le chef des Blade Runner fixe la mission de Deckard : retrouver et éliminer Leon, Zhora, Pris et Roy Batty (le chef du groupe), les quatre réplicants disparus.


Blade Runner
Réalisation : Ridley Scott
Scénario : David Webb Peoples et Hampton Fancher, d'après le roman de Philip K. Dick
Musique : Vangelis
Production : The Ladd Company, Warner Bros
Genre : science-fiction
Titre en vo : Blade Runner
Pays d’origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 25 juin 1982
Durée : 117 minutes

Casting :
Harrison Ford : Rick Deckard
Rutger Hauer : Roy Batty
Sean Young : Rachel
Edward James Olmos : Gaff
M. Emmet Walsh : Bryant
Daryl Hannah : Pris
William Sanderson : J. F. Sebastian
Joe Turkel : Dr Eldon Tyrell
Brion James : Leon Kowalski
Joanna Cassidy : Zhora
Morgan Paull : Holden
Hy Pyke : Taffey Lewis
James Hong : Hannibal Chew

Mon avis : Alors que, sur grand écran, un certain Blade Runner 2049 est sortit il y a quelques jours a peine, je me suis dit que l’occasion était trop belle pour me replonger dans ce qui est considéré comme étant l’un des plus grands films de science-fiction de tous les temps, je veux bien évidement parler de Blade Runner, œuvre du non moins connu Ridley Scott. L’occasion était par ailleurs plus que belle puisque, aussi incroyable que cela puisse paraitre, la toute dernière fois que j’avais eu l’occasion de voir ce film, j’étais encore en age de fréquenter les bancs de l’école, c’est pour dire, du coup, vous pouvez imaginez a la fois mon plaisir et ma curiosité de me plonger dans ce Blade Runner, par certains cotés, une quasi nouveauté pour moi – bah oui, on ne peut pas vraiment dire que je me souvenais du film dans son ensemble… Ce fut donc, hier soir, tout excité que j’étais, que j’ai donc redécouvert Blade Runner, que je me suis donc plonger dans ce long métrage culte, inspiré par une nouvelle du grand Philip K. Dick, Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Eh ben ma foi, dès les premières minutes, superbes – et qui rappelleront bien des souvenirs a ceux et celles qui, il y a vingt ans, ont jouer a un certain Final Fantasy 7, celui-ci étant par ailleurs fortement inspiré par Blade Runner – j’avais compris que oui, mille fois oui, j’allais passer un excellent moment de cinéma, que dis-je, que j’aurais devant mes yeux la confirmation que Blade Runner était bien un chef d’œuvre du cinéma de science-fiction. Certes, ce ne fut même pas une grande surprise et ne serais-ce que pour toutes les œuvres qu’il aura inspiré par la suite, pour son esthétique somptueuse, sa musique – le grand Vangelis au sommet de son art – ses acteurs et, bien entendu, son synopsis d’une profondeur rare, son coté féerique et cette ambiance de polar qui aura accouché de tout le mouvement cyberpunk, l’œuvre de Ridley Scott ne peut laisser indifférent. Après, d’un autre coté, pour les spectateurs modernes, c’est-à-dire, les plus jeunes d’entre nous, il se peut que le coté un peu old-school du film ne plaise pas a tout le monde, ce qui, au demeurant, est plutôt dommage. Mais bon, en dehors de ce qui reste avant toute chose comme une stricte affaire de gouts – comme le fait de ne pas apprécier la science-fiction – force est de constater que, dans son genre, Blade Runner est un excellent film, une œuvre culte que tout amateur de SF se doit d’avoir vu ne serais-ce qu’au moins une fois dans sa vie…


Points Positifs :
- Un des plus grands films de science-fiction, tout simplement, et qui, a lui tout seul, aura inspiré tants d’autres œuvres par la suite que toutes les énumérées serait trop fastidieux. Mais bon, entre les films, les bandes dessinées, les jeux vidéos qui doivent tout ou presque a Blade Runner, comment ne pas rendre hommage au précurseur du courant cyberpunk !?
- Film de science-fiction qui reprend a merveille les codes du polar de la grande époque, œuvre empreinte d’une poésie rare et qui donne a réfléchir sur ce qu’est la vie et ce qui peut être qualifié de vivant, il apparait que Blade Runner est davantage qu’un simple film de SF.
- Une œuvre qui est tout sauf manichéenne et malgré leurs atrocités, comment ne pas éprouver de la compassion pour ses réplicants qui ont peur de mourir ?!
- Si Harrison Ford est égal à lui-même, il est clair que le reste du casting est a la hauteur, particulièrement Rutger Hauer qui a même des postures quasi christiques vers la fin.
- La bande originale de Vangelis, tout simplement parfaite et qui est pour beaucoup pour l’ambiance du film.

Points Négatifs :
- Les hurlements de loup de Rutger Hauer lors de sa course poursuite avec Harrison Ford…
- Certaines scènes accusent peut-être un peu leur age, du moins, pour les plus jeunes d’entre nous.

Ma note : 9/10

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