vendredi 28 octobre 2016

L’INTÉGRALE X-MEN 1981


L’INTÉGRALE X-MEN 1981

Le professeur Charles Xavier poursuit un rêve. Voir les hommes et les mutants vivent ensemble dans la paix et l'harmonie. Pour mener à bien son œuvre, il réunit une équipe de héros dotés d'un gène X qui fait d'eux des êtres supérieurs, les X-Men ! Nous sommes en 2013 à la veille d’une apocalypse nucléaire. Par peur des mutants, le gouvernement américain a réactivé les Sentinelles qui ont commis un véritable génocide et ont pris en main les rênes du pays. Les USA sont dévastés, tous les super-héros sont morts, et afin d’éviter l’attaque des Sentinelles, les autres pays s’apprêtent à utiliser l’arme nucléaire. C‘est dans ce contexte que les X-men survivants (Kitty Pride, Magneto, Tornade, Collossus et Wolverine) aidés de Franklin Richard (fils de Red et Susan Richard membres des Quatre Fantastiques) et de son épouse, vont tenter le tout pour le tout. Ils arrivent à envoyer l’esprit de Kitty Pride dans le passé, en 1980, afin d’investir son propre corps. Sa mission sera alors d’empêcher le meurtre du Sénateur Kelly par un groupe de terroristes mutants. En effet la mort de Kelly est le point de départ d’une réaction en chaîne conduisant à l’éradication des mutants.


L’Intégrale X-Men 1981
Scénario : Chris Claremont, John Byrne
Dessins : John Byrne, Dave Cockrum, Brent Anderson, Bob McLeod, Jim Sherman
Encrage : Terry Austin, Jo Rubinstein, Bob Wiacek
Couleurs : Glynis Oliver, Don Warfield, Bonnie Wilford
Couverture : Dave Cockrum
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : The Uncanny X-Men 1981
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : Janvier 1981 – Décembre 1981
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 03 février 2005
Nombre de pages : 328

Liste des épisodes
Uncanny X-Men 141-152
Nightcrawler’s Inferno – Uncanny X-Men Annual 5

Mon avis : Il est indéniable que l’intégrale précédente des X-Men, celui consacré à l’année 1980, restera comme le point d’orgue de la série ; il faut dire que s’il y a bien une saga qui aura marquer, plus que les autres, les esprits, ce fut celle du Phénix Noir, apothéose de la collaboration entre les géniaux Chris Claremont et John Byrne. Cependant, avant que Byrne, coscénariste et dessinateur des X-Men ne s’envole vers d’autres cieux, et, plus précisément, du coté des Fantastiques, série en totale perte de vitesse au début des années 80 et qu’il relança avec le talent que l’on sait, celui-ci ne quitta nos mutants préférés qu’après un autre coup d’éclat, une dernière saga, Days of Future Past, qui, bien que plus courte dans la durée – deux petits épisodes – n’en marqua pas moins durablement toute la mythologie mutante, et, accessoirement, inspira bien des auteurs sur d’autres séries par la suite… Du coup, forcément, ce cinquième intégrale des Uncanny X-Men est très fortement marquer par Days of Future Past car même si cet arc narratif est très court, lors de sa sortie, il marqua tellement les esprits avec cette histoire de voyage dans le temps, d’un futur où les sentinelles ont pris le pouvoir après avoir massacrer a la fois les mutants et les autres super-héros et ou les quelques X-Men survivants – ainsi que Magnéto, désormais du coté des bons, premier jalon d’une idée qui prendra de l’importance par la suite – tentent le tout pour le tout afin de modifier le passé, que, indéniablement, le reste, a coté, semble un peu sans saveur. Or, avec du recul – et une bonne relecture, bien entendu, de tous ces épisodes – cela est plus que désobligeant pour les dix autres épisodes de cette année 1981 puisque, si Byrne n’est effectivement plus là – et franchement, pour les dessins, cela se voit – le sieur Claremont est toujours aux manettes et plus inspiré que jamais : particulièrement avec deux arcs, celui où les X-Men ont affaire pour la toute première fois de leur histoire a Fatalis, puis, l’autre apothéose de cette intégrale, je veux bien évidement parler de leur affrontement avec leur ennemi de toujours, Magneto ! Un Magneto, qui, accessoirement, battu (bien entendu) commence de plus en plus a douter du bien fonder de ses actions – et nouveau jalon a ajouter a ce que je vous parlais plus haut… Bref, vous l’avez compris, malgré une baisse de régime obligatoire puisque rien ne se compare a la Saga du Phénix Noir, la production X-Men de l’année 1981 est de très bonne qualité, du moins, pour ce qui est du scénario… car oui, pour ce qui est des dessins, c’est une toute autre histoire : Byrne parti, Cockrum prend le relais pendant quelques épisodes et c’est nettement moins bon mais le pire, c’est les prestations de Bob McLeod et Jim Sherman, franchement médiocres. Dommage car les dessins ne reflètent absolument pas la qualité scénaristique d’une série, toujours aussi bonne en ce début des années 80, décennie qui, mine de rien, la verra régner sur l’univers des comics, rien que ça !


Points Positifs :
Days of Future Past, l’une des plus célèbres sagas des X-Men et qui est, il faut le reconnaitre, une belle réussite. Il faut dire que cette histoire de voyages dans le temps et ce futur apocalyptique où les Sentinelles ont prit le pouvoir ne pouvait que marquer les esprits.
- Autre événement majeur de cette année 1981 : l’affrontement contre Magneto qui culminera dans un double épisode, le cent-cinquantième de la série. Accessoirement, le plus ancien adversaire des X-Men commence, petit à petit, à se remettre en question…
- L’importance prise, au sein de l’équipe, par la petite nouvelle, Kitty Pride.
- Scénaristiquement, cela reste plutôt bon dans l’ensemble et Claremont est fort inspirer en nous proposant une nouvelle confrontation face au Club des Damnés – et un duel Tornade/Reine Blanche d’anthologie – et une autre face a… Fatalis !
- Pour ce qui est des dessins, la pate incomparable de Byrne fait une nouvelle fois mouche… mais sur trois petits épisodes uniquement…

Points Négatifs :
- Justement, le départ de Byrne vers d’autres cieux (Division Alpha, Fantastiques) fait que l’on perd énormément au change et si Cockrum réussit à maintenir un certain niveau plus ou moins acceptable (mais bon, perso, celui-ci ne m’a jamais emballé), le reste est soit trop moyen, soit carrément catastrophique !
- Ce n’est pas la première fois que je le signale mais bon, la colorisation, a l’époque, ce n’était pas vraiment ça ; et puis, toutes ces couleurs qui débordent, beurk !
- Par moments, les dialogues accusent un peu leur age…
- Claremont semble hésiter à bouleverser un peu son équipe, on se dit qu’Angel va rester, on est contant de voir revenir un peu Havok, Polaris, le Hurleur et Iceberg et puis, finalement, on se contente d’un simple changement entre Jean Grey et Kitty Pride… dommage !
- Bon, l’annual de cette année 1981 est de meilleure qualité que ses prédécesseurs, mais dans l’ensemble, cela reste un annual, c’est-à-dire, une histoire à part qui ne marque pas vraiment les esprits.

Ma note : 8/10

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