ALICE
DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR
Cela
fait trois ans qu’Alice sillonne les mers en tant que capitaine du navire Wonder, le vaisseau de feu son père, le
Lord Kingleigh. En 1875, après son retour d'un de ses voyages en Chine, Alice
reçoit la visite d'un mystérieux papillon bleu. Elle devine tout de suite qu'il
s’agit d'Absolem. Lui faisant confiance, elle le suit à travers sa maison, et
c'est grâce à lui qu'elle traverse un miroir. De l'autre coté, Absolem fait
savoir à Alice que le Chapelier Fou, le grand ami de cette dernière, est en danger.
Sans hésiter, Alice rejoint vite la demeure du Chapelier, qu'elle trouve
mourant. D'après la Reine Blanche, Mirana, le seul moyen de le sauver est de
remonter le temps. La mission d’Alice est donc de sauver le Chapelier en
essayant de ne pas se faire attraper par le Temps, qui a collaboré avec la
perfide Reine Rouge, Iracebeth, la sœur de Mirana.
Alice de l'autre côté du miroir
Réalisation : James
Bobin
Scénario : Linda
Woolverton d'après l'œuvre de Lewis Caroll
Musique : Danny
Elfman
Production : Walt
Disney Pictures, Tim Burton Productions, Roth Films, Team Todd
Genre : Fantastique,
Fantasy
Titre
en vo : Alice Through the Looking Glass
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 27 mai 2016
Durée : 113
mn
Casting
:
Johnny
Depp : Tarrant Hightopp, le
Chapelier Fou
Mia
Wasikowska : Alice
Kingsleigh
Helena
Bonham Carter : Iracebeth, la
Reine Rouge
Anne
Hathaway : Mirana, la
Reine Blanche
Sacha
Baron Cohen : Le Temps
Rhys
Ifans : Zanik Hightopp, le père du
Chapelier Fou
Matt
Lucas : Tweedledee / Tweedledum
Ed
Speleers : James Harcourt
Andrew
Scott : Dr. Addison Bennet
Stephen
Fry : Chess, le Chat de Cheshire
Alan
Rickman : Absolem, la Chenille
Michael
Sheen : Nivens McTwisp, le Lapin
Blanc
Barbara
Windsor : Mallymkun, le Loir
Timothy
Spall : Bayard, le St-Hubert
Paul
Whitehouse : Thackery
Earwicket, le Lièvre de Mars
Matt
Vogel : Wilkins, le serviteur du
Temps
Leo
Bill : Lord Hamish Ascot
Richard
Armitage : Le Roi Oléron,
le père de la Reine Rouge et la Reine Blanche
Hattie
Morahan : La Reine Elsmere, la mère
de la Reine Rouge et la Reine Blanche
Lindsay
Duncan : Helen Kingsleigh, la mère
d'Alice
Mon
avis : En 2010, ce qui ne fait tout de
même un certain temps désormais, était paru sur les écrans l’adaptation
cinématographique de l’œuvre la plus connue de Lewis Carroll, je veux bien
évidement parlé de Alice
au Pays des Merveilles. Plutôt décrié lors de sa sortie par une partie
du public, j’avais été, pour la part, plutôt satisfait de cette adaptation de
Tim Burton, et ce, même si je reconnais que le génial réalisateur avait fait
bien mieux auparavant et que tout cela n’était, au final, qu’un sympathique
divertissement, sans plus. Du coup, je dois admettre que je n’attendais pas
monts et merveilles de cet Alice de l’autre
côté du miroir, suite des aventures de la jeune Alice (un peu plus âgée
désormais) au Pays des Merveilles, et, ma foi, force est de constater que je ne
me suis guère tromper, loin de là. Mais n’allons pas trop vite en besogne et ne
me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : non, mille fois non, Alice de l’autre côté du miroir n’est
pas un mauvais film ! En effet, si certains critiques ont été durs, voir
très durs avec ce long métrage où, par ailleurs, Tim Burton n’est même plus aux
commandes – le bougre se contente de produire la chose – je trouve que c’est plutôt
exagéré : certes, ce film, incontestablement, n’est qu’un divertissement
sympathique et convenue, et certes, Burton n’étant plus là, on a franchement
perdu un certain mélange entre Fantasy et noirceur propre au Pays des
Merveilles qui apparait, ici, un peu trop lissé a mon gout. Mais bon, malgré ce
coté un peu trop propret pour être honnête et une morale a deux balles dont on
se serait bien passer, il reste tout de même l’esthétisme de la chose, qui
elle, est franchement réussie : ainsi, que ce soit le Pays des Merveilles
ou le château du Temps, une fois de plus, on en prend plein les yeux. De plus,
il y a les protagonistes et même si ils sont bien évidement sans surprises et plutôt
stéréotypés, dans l’ensemble, ils restent égaux a eux-mêmes, ce qui est le
principal – petite surprise pour le Temps, interprété par Sacha Baron Cohen et
dont le coté bouffon m’aura bien plu, finalement. Enfin, il y a cette course poursuite
a travers le temps, plutôt amusante et spectaculaire et qui se laisse, ma foi,
regarder avec un certain plaisir. Alors certes, au final, il est incontestable
que cet Alice de l’autre côté du miroir
n’est pas un grand film et que, dans l’ensemble, il reste trop conventionnel et
grand public pour être honnête, mais bon, au vu de ce que j’ai put lire ou
entendre a son sujet, ce n’est tout de même pas un étron finit ! Trop
lisse, convenu, sans surprises, certes, mais un sympathique divertissement qui
ravira les plus jeunes, et, ma foi, certains des plus grands qui souhaiteront
ne pas se prendre la tête pour une fois ; et puis, quand je vois comment
certains blockbusters sont portés aux nues par la critique et le public, je me
dis que l’on peut parfaitement être davantage concilient avec cet Alice qui est tout de même loin d’être
aussi mauvais que cela…
Points
Positifs :
-
L’esthétisme de l’ensemble qui reste plutôt bon et fidèle a l’univers du Pays
des Merveilles. Ainsi, que ce soient les décors, les personnages, leurs tenues
ou les couleurs, tout cela est plutôt enchanteur et fort agréable pour nos
yeux.
-
Un sympathique divertissement, sans prises de têtes, qui ravira les plus
jeunes, et, ma foi, certains des plus grands également.
-
La course poursuite temporelle qui est, bien sur, au cœur de l’intrigue. Oh
certes, il y aurait probablement à refaire, mais bon, dans l’ensemble, elle
reste réussie.
-
Je l’ai bien aimé Sacha Baron Cohen finalement dans son rôle du Temps. Alors
bien sur, il tient davantage du bouffon que du grand méchant – d’ailleurs, il
ne l’est pas – mais bon, finalement, il y a une certaine logique a cela au vue
de l’univers du Pays des Merveilles.
-
Mia Wasikowska a pris quelques années mais elle reste crédible en Alice.
-
Les personnages secondaires, le Lapin Blanc, le Lièvre de Mars, le Chat de Cheshire
et les autres, conventionnels, certes, mais amusants.
Points
Négatifs :
- Tim
Burton n’est plus aux commandes et l’on perd incontestablement au change, James
Bobin ne réussissant pas à retranscrire le coté sombre voir malsain propre au
Pays des Merveilles.
-
Une version un peu trop lisse, policée et conventionnelle du Pays des
Merveilles, un peu, finalement, comme dans l’ensemble du film.
-
On se serait bien passer de cette traditionnelle morale américaine qui pèse sur
une bonne partie du film.
-
Dans l’ensemble, les effets spéciaux sont réussis, quoi que, par moments, ce n’était
pas vraiment ça, particulièrement sur le visage du Chapelier Fou.
-
Mouais, je l’ai déjà trouvé en meilleure forme Johnny Depp…
-
Je l’aime bien Helena Bonham Carter, mais bon, à force de hurler tout le temps,
elle m’aura agacé quasiment lors de chacune de ses apparitions.
Ma
note : 6,5/10
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