HOUSE
OF CARDS – SAISON 3
Après
la conquête du pouvoir suprême, quelles seront les ambitions du nouveau
Président et de sa compagne, Claire ? Dans un premier temps, du moins, face à
la hauteur des enjeux, Frank Underwood va devoir maintenir le cap contre vents
et marées. Car même pour les plus rusés des renards, se maintenir au sommet
plutôt que le viser constitue un autre exercice, d’autres conquêtes, d’autres
risques, une autre exposition. Frank Underwood va notamment devoir naviguer
dans la politique étrangère, et de ce côté son agenda est bien rempli. Y figure
notamment une rencontre avec son homologue russe.
House of Cards – Saison 3
Réalisation
: David Fincher, James Foley, Joel Schumacher
Scénario
: Beau Willimon, Keith Huff, Rick Cleveland, Sarah Treem,
Sam Forman
Musique : Jeff
Beal
Production : Media
Rights Capital, Trigger Street Productions, Wade/Thomas Productions
Genre : Politique,
Thriller
Titre
en vo : House of Cards – Season 3
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Netflix
Diffusion
d’origine : 27 février 2015 – 27 février 2015
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 13 x 55 minutes
Casting :
Kevin Spacey : Frank Underwood
Robin Wright : Claire Underwood
Michael Kelly : Doug Stamper
Molly Parker : Jacqueline Sharp
Mahershala Ali :
Remy Danton
Elizabeth Marvel
: Heather Dunbar
Paul Sparks : Thomas Yates
Lars Mikkelsen :
Viktor Petrov
Derek Cecil : Seth Grayson
Nathan Darrow : Edward Meechum
Jayne Atkinson :
la sénatrice Catherine Durant
Jimmi Simpson : Gavin Orsay
Kim Dickens : Kate Baldwin
Rachel Brosnahan
: Rachel Posner
Reg E. Cathey : Frederick « Freddy » Hayes
Alexander
Sokovikov : Alexi Moryakov
Benito Martinez
: Hector Mendoza
Mozhan Marnò : Ayla Sayyad
Kate Lyn Sheil :
Lisa Williams
Christian
Camargo : Michael Corrigan
Larry Pine : Bob Birch
Reed Birney : Donald Blythe
Stephen Colbert
: Stephen Colbert
John Doman : Bishop Charles Eddis
Mon
avis : Si la première
saison de House of Cards avait
été plutôt bonne, dans l’ensemble, et avait donner envie de découvrir la suite,
pour être tout a fait franc, dès la seconde,
l’enthousiasme, pour ma part, avait baissé d’un palier : il faut dire que
si la seconde partie de saison n’avait été qu’une montée en puissance
qualitative jusqu’au feu d’artifice final, la première, elle, a quoi il faut
ajouter des éléments scénaristiques totalement ridicules – le meurtre de Zoe
Barnes – avait été loin d’être a la hauteur de ce que l’on était en droit d’attendre
de cette série. Pourtant, ne serais-ce que pour le fait que le diabolique Frank
Underwood était enfin parvenu a son but, c’est-à-dire, accéder a la Maison
Blanche, j’avais confiance en cette troisième saison ; après tout, j’étais
oh combien curieux de découvrir comment ce couple si spécial – Kevin Spacey,
Robin Wright – allait se débrouiller dans le Bureau Ovale ? Or, après un
premier épisode centré sur le sort de Doug Stamper que l’on avait laisser bien
mal en point a l’issu de la saison
précédente et qui laissait présager du meilleur, immédiatement après, ce ne fut
plus qu’une longue et inéluctable descente qualitative : les épisodes se
succédaient, l’intrigue ne suivait pas et n’était pas captivante pour un sou,
des personnages disparaissaient subitement, d’autres apparaissaient sans que l’on
s’y attache le moins du monde, Kevin Spacey, empâté, finissait plus par me
gonfler qu’autre chose avec son Amérique
au Travail et son processus de paix dans la vallée du Jourdain, quant a
Robin Wright, j’avais finis par la détester tant j’en avais marre de la voir
toujours aussi hautaine et prétentieuse alors que, il faut le reconnaitre, son
incompétence sautait littéralement aux yeux. Bref, du second au dixième épisode
de cette troisième saison, tout cela fut une purge monumentale, un truc
horrible, sans le moindre intérêt et qui se permettait le luxe, qui plus est,
de tomber dans la propagande primaire a l’encontre de la Russie, forcément, les
méchants de l’histoire – paradoxalement, Lars Mikkelsen, qui joue le rôle du
président russe et que l’on connaissait depuis The
Killing, est la grande bonne surprise de cette saison ! Et puis,
alors que je n’attendais plus rien de cette saison et encore moins de cette
série, telle ne fut pas ma surprise en découvrant que, enfin, a partir du
onzième épisode, les choses commençaient enfin a devenir intéressantes, que l’on
retrouvait tout ce qui avait fait la saveur de cette série lors des deux
premières saisons et que, oui, on peut le reconnaitre, ces trois derniers
épisodes auront été, a leurs manières, captivants et franchement bons ! De
quoi accoucher d’un final a la hauteur, certes, mais qui, cependant, ne m’aura
pas fait oublier que pour y arriver, il aura fallut se taper une véritable
purge sans le moindre intérêt… Une énorme déception, donc, que cette troisième
saison de House of Cards, un constat
implacable mais justifié, de mon point de vu, et qui, ma foi, ne me donne pas
la moindre envie de voir la suite, bien au contraire !
Points
Positifs :
-
Les trois derniers épisodes sont à la hauteur de ce que fut la série lors des
deux premières saisons : captivants, bourrés de coups de théâtre, avec des
protagonistes qui, enfin, agissent, ils permettent à cette saison de relever le
niveau pour un final que l’on peut qualifier de bon.
-
Lars Mikkelsen nous joue un président russe digne de Vladimir Poutine et est
tout simplement parfait dans son rôle. D’un autre coté, ce n’est pas vraiment
une surprise pour cet acteur danois que l’on a découvert dans la première
saison de The Killing.
-
Tout au long de la saison, à chaque fois qu’apparaissait Heather Dunbar, la
rivale de Frank Underwood aux primaires démocrates, je ne pouvais pas m’empêcher
de me dire que celle-ci aurait fait une bien meilleure candidate que cette
triste Hillary Clinton… Votez Dunbar !
-
Le premier épisode de la saison, centré sur Doug Stamper, est plutôt bon et ne
laissait rien présager de la suite ; d’ailleurs, l’un des intérêts de
cette troisième saison était le sort de l’ancien conseiller du couple
Underwood.
-
Le générique, toujours aussi bon. D’un autre coté, il n’a pas changé…
Points
Négatifs :
-
Une monumentale déception que cette troisième saison de House of Cards : du second au dixième épisode, il n’y a
quasiment rien à sauver et on s’ennui tellement devant ce vide scénaristique
que tout cela devient très rapidement une véritable purge !
-
Ah, la propagande américaine a l’encontre de la Russie ! Forcément, ce
sont eux les méchants, leur président n’est qu’un voyou sans scrupules qui n’hésite
pas a tuer ses propres hommes, a faire échouer un processus de paix au
Moyen-Orient et a arrêter les activistes gays dans son pays… Bah oui, c’est
bien connu, la Russie, c’est le mal !
-
Accessoirement, ce qui a de savoureux au sujet du président russe, c’est que
quant on connait le couple Underwood, on ne peut s’empêcher de se dire que celui-ci
est un enfant de cœur.
-
Robin Wright m’aura agacé tout au long de la saison – sauf vers la fin mais il
était trop tard – avec son coté prétentieux et ses actions, totalement
ubuesques pour ne pas dire ridicules : vous imaginez une première dame qui
s’en prend au président russe en pleine conférence de presse au Kremlin, une
première dame qui passe des heures dans une prison russe et qui, accessoirement,
s’endort tandis qu’un prisonnier se suicide ?! Un grand n’importe quoi !
-
Histoire de rester dans le grand n’importe quoi, vous imaginez Obama recevoir
Poutine a la Maison Blanche et inviter, au même moment, les Pussy Riot ?
Ah, si le ridicule tuait…
-
Kevin Spacey, empâté, n’est plus que l’ombre de lui-même. Et qu’est ce qu’il
nous aura gonflé avec son Amérique au
Travail !
-
Vu ce qu’avaient été les deux précédentes saisons – principalement la première –
il est clair que la déception est énorme au vu du potentiel de cette série…
Ma
note : 5/10
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