mardi 11 octobre 2016

AJIN – TOME 7


AJIN – TOME 7

Les terroristes Ajin, sous la houlette de Sato, poursuivent leur série d’assassinats. Témoin d’une scène d’horreur, le premier ministre décide de changer radicalement d’approche face à leurs exactions. Tosaki, à la tête d’une unité secrète anti-Ajin, en apprend davantage sur Sato et son effrayante personnalité. Les revirements de situation s’enchaînent, mais Kei Nagai persiste : il se battra, jusqu’au bout.


Ajin – Tome 7
Scénariste : Gamon Sakurai
Dessinateur : Gamon Sakurai
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Etrange, Aventure, Action, Thriller Ero-guro, Seinen
Titre en vo : Ajin vol.7
Parution en vo : 6 novembre 2015
Parution en vf : 5 octobre 2016
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 192

Mon avis : Ce fut avec un plaisir non dissimulé que je me suis procurer ce septième volume de cet excellent manga qu’est Ajin, il faut dire que cette série, que j’ai découvert cet été, est d’ores et déjà classer parmi mes préférées, du moins, pour ce qui est des productions récentes, bien entendu. Alors certes, ce n’est pas non plus un chef d’œuvre absolu et j’ai conscience qu’il y a bien mieux par ailleurs, cependant, pour son coté oh combien jouissif, pas mal de bonnes idées (comme ces fameux Ajins, créatures immortelles au look si réussi) et quelques protagonistes qui méritent le détour – avec, en tète de gondole, Sato – il est indéniable qu’actuellement, Ajin fait parti des mangas à suivre ! Et justement, après un sixième tome sympathique – pour les révélations faites au sujet du passé d’Izumi Shimomura – mais qui péchait par un rythme moins soutenu que d’habitude, force est de constater que ce nouveau volume débute fort : nouveaux assassinats, coups de théâtres inattendus parsèment les premières pages. Mais le meilleur est à venir puisqu’ensuite, on a droit au gros morceau de ce tome, c’est-à-dire, les révélations sur les origines de… Sato ! Franchement, elles surprennent, surtout que, du coup, l’individu se révèle être bien plus âgé qu’on le pensait, mais en plus, elles confirment ce que l’on pensait du bougre, c’est-à-dire qu’il est tout sauf un révolutionnaire qui pense au bien de ses semblables, bien au contraire. Bref, Gamon Sakurai continu a manié fort habillement son scénario, sachant alterner les flash-back toujours intéressants aux scènes d’actions pures et dures qui font toute la saveur de la saga. Alors certes, une fois de plus, ce tome n’est qu’une entrée en matière d’un affrontement qu’on devine titanesque entre les deux factions, mais bon, ne serais-ce que pour les origines de Sato, les dessins, toujours aussi bons, et quelques passages plutôt réussis, comme le cauchemar de Kei Nagai, force est de constater que ce septième volume de Ajin confirme, oh combien, tout le bien que l’on peut penser de cette série ; et une fois de plus, vivement la suite !


Points Positifs :
- La lumière est enfin faite sur le passé de Sato, et, franchement, c’est une belle surprise : pour ses origines, pour le fait qu’il est bien plus âgé qu’on le pensait mais aussi, pour la confirmation que l’individu, oh combien charismatique, tient davantage du fou sanguinaire que du révolutionnaire idéaliste.
- Le rêve de Kei Nagai est tellement bien amener qu’on ne comprend qu’à la fin de celui-ci que ce n’est pas la réalité ; d’un autre coté, cela aurait été un sacré jeu de massacre !
- On a encore droit a une scène d’attaque d’un bâtiment ultra-protégé comme la série nous en a déjà proposé quelques uns et, ma foi, c’est toujours aussi jouissif a suivre – il faut dire qu’on ne se lasse pas des pouvoirs des Ajins qui permettent les situations les plus folles.
- Les dessins de Gamon Sakurai, bien sur ! Sincèrement, il n’y a rien à redire sur ceux-ci et ils sont pour beaucoup pour la réussite de cette série.

Points Négatifs :
- Encore un tome qui fait plus transition qu’autre chose. Non pas que tout cela n’est pas inintéressant, loin de là, mais bon, entre flash-back, discussions et autres rêves (comme c’est le cas ici), par moments, l’intrigue a tendance à faire un peu de surplace.

Ma note : 7,5/10

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